Cyclamen persicum - Cyclamen de Perse
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    Nom commun : Cyclamen de Perse, Cyclamen des fleuristes, Cyclamen d'Alep, Cyclamen persan, Cyclamen d'appartement, dont il existe de nombreux cultivars de divers tons et différentes tailles, nommé par les anglophones 'Persian Cyclamen, Florist's cyclamen', en arabe 'Hadebi, Sayaklamin', en hébreu 'Rakefet' et en syrien 'Rakafta', en chinois 'Xian ke lai', en japonais 'Shikuramen, Kagaribibana, Butanomanjuu' (pain de porc).
    Nom latin : Cyclamen persicum Mill.*, synonymes retenus après révision Cyclamen albidum Jord.*, Cyclamen aleppicum Fisch. ex Hoffmanns., Cyclamen antiochium Decne., Cyclamen hederaceum Sieber ex Steud., Cyclamen latifolium Sm., Cyclamen punicum Pomel, Cyclamen pyrolifolium Salisb., Cyclamen tunetanum Jord., Cyclamen utopicum Hoffmanns., Cyclamen vernale Mill., Cyclamen persicum f. albidum (Jord.) Grey-Wilson, Cyclaminus persica (Mill.) Asch.
    famille : Primulaceae.
    catégorie : vivace autogame, rhizomateuse toxique au bulbe aplati, sphérique et liégeux avec des racines latérales et des racines supérieures tubéreuses, qui entre en dormance en été. Certains bulbes sont paraît-il centenaire.
    port : rosette de feuilles évasées, formant avec les ans, un couvre-sol tapissant.
    feuillage : persistant, charnu, coriace, très nervuré en vert plus clair, vert sombre marbré, largement tacheté de vert jade à vert de gris, rouge violacé sur le revers.
    Disposées en cercle sur le pourtour du bulbe, au bout d'un long pétiole, des feuilles en forme de coeur à marge finement denticulée.
    floraison : du début de l'automne jusqu'à la fin de l'hiver, début mars, nectarifère, visitée par les fourmis et par les bourdons Bombus lucorum tête en bas.
    Sur un pédoncule d'un vert pourpré qui s'entortille progressivement en fin de floraison. Certaines variétés sont parfumées.
    Fleur hermaphrodite, solitaire, cireuse, à 5 tépales lancéolés retroussés vers l'arrière, souvent torsadés ou vrillés et soudés à la base qui est renflée.
    couleur : blanc, divers tons de rose, carmin rouge, pourpre, lilas-mauve, avec une tache plus foncé au centre, au niveau du périanthe.
    fruits : au fur et à mesure que le fruit se développe, la tige florale se replie et s'enroule. Petite capsule ronde, qui contient, des graines collantes qui se ressèment généralement toutes seules, ou avec l'aide des fourmis, car, elles sont enveloppées dans une substance mucilagineuse sucrée qui les attirent.
    croissance : moyenne, parvient à maturité entre 2 et 5 ans.
    hauteur : 0,20 à 0,30 m pour l'espèce type, les cultivars, ont différentes tailles.
    plantation : à l'abri des vents, au milieu de l'été pour les bulbes, face bombée en dessous, entre 10 et 15 cm de profondeur, compter 9 bulbes au m²; éviter de les laisser trop longtemps à l'air libre et au soleil.
    multiplication : par semis en place ou sous châssis, vers la fin du mois d'août, début septembre, en maintenant le substrat toujours humide, compter un mois pour la levée et patienter au moins deux années pour le voir fleurir. Mais, l'on peut se retrouver avec des fleurs étonnantes, voir bas de page.
    sol : calcaire, profond, riche en humus et surtout très bien drainé, ne tolère pas les sols détrempés.
    culture en pot : prévoir un mélange fibreux de terre de bruyère, de terreau enrichi et de sable, comme pour le semis; rempotage tous les 3 ans.
    Pour l'arrosage, le mieux et d'immerger la potée, sans submerger le bulbe, durant une dizaine de minutes, dans une eau à température ambiante. Durant la période de floraison, effectuer toutes les semaines, un apport d'engrais pour plantes à fleurs. Vider systématiquement l'eau qui stagne dans les dessous de pot.
    emplacement : mi-ombre lumineuse.
    zone : 9 -10, U-K hardiness H1C, USDA zones 9-11, une fois installé, il tolère bien la sécheresse au jardin, à l'intérieur, la température idéale pour le conserver longtemps entre 13 à 17 °C.
    origine : dans le maquis, les garrigues et régions boisées de l'Afrique du Nord, présent en Algérie, en voie de disparition, en Tunisie, en Asie mineure, présent en Jordanie, Liban, Syrie, Palestine, et Israël, sud-ouest de la Turquie et présent jusqu'en Grèce, dans quelques îles Grecques dont la Crète, Kárpathos et Rhodes ainsi qu'à Chypre et en Sicile.
    entretien : arrosage modéré avec un apport d'engrais tous les 15 jours pour les plantes en pot, éliminer les feuilles et fleurs fanées, seulement celles qui ont le pédoncule fané, les autres, ont peut-être été fécondées par des fourmis, vous aurez le plaisir de voir la fructification.
    Réduire l'arrosage, après la floraison, pour respecter sa période de dormance, jusqu'en septembre et le protéger des gelées, avec une bonne couche de feuilles.
    maladies et ravageurs : les larves de l'Otiorhynque (Black vine weevil) s'attaquent aux racines et aux radicelles, tandis que, les adultes peuvent grignoter les feuilles.
    Sous serre, il peut être sujet aux thrips (thunder flies) et des pucerons noirs (aphids) peuvent se cacher, sous le revers du jeune feuillage, qui signale leur présence, en se recroquevillant. Une atmosphère trop sèche, convient parfaitement, au développement des araignées rouges (red spiders).
    Sensible à la pourriture grise du cyclamen Botrytis cinerea (grey moulds), et des températures élevées avoisinant 28 °C, favorisent le développement de la fusariose vasculaire (fusarium wilt), dû à un champignon présent dans le substrat Fusarium oxysporum.
    NB : son nom Cyclamen désigne le genre en latin, vient du grec 'Kiklos, kluklos' qui désigne un cercle, un rond, un anneau circulaire, faisant référence à la forme du tubercule, à la tige florale qui tire-bouchonne, peut-être à la disposition en cercle des feuilles et à la forme des feuilles et son nom spécifique persicum pour indiquer une origine persique, bien qu'il soit originaire de l'Asie Mineure et non de la Perse (c'est-à-dire, aujourd'hui de l'Iran).
    Depuis septembre 2007, il est la fleur nationale de l'État d'Israël où il est connu, sous le nom de 'Rakefet', une chanson et une danse du folklore yiddish lui a été dédiée en 1923 :

    Un cyclamen, Audio et texte en hébreu

    Sous la pierre, croît par miracle
    Un cyclamen très charmant.
    Cyclamen latifolium
    Flora Graeca, Ferdinand Bauer
    Le soleil qui brille l’embrasse
    Et l’orne d’une couronne rose.

    Cyclamen, cyclamen, siffle un oiseau
    « Regarde-moi un moment »,
    Le magnifique cyclamen se cache dans la pierre
    Se cache de tout être vivant.

    Bat Sheva est sortie se promener dans le vent
    Le matin est clair alors
    Sur le chemin, elle ramassait chaque plante, chaque fleur,
    Mais sa bouche était remplie de chansons.

    Bat Sheva chante, le cyclamen est pressé,
    Regarde un moment
    Qui me regarde ? C’est le cyclamen
    Bat Sheva s’approche lentement.

    Bat Sheva descend du rocher et de la colline
    Un gracieux cyclamen sur la poitrine
    Un oiseau siffle et le vent caresse
    Et ce chant se termine déjà.

    Le cyclamen était connu des Grecs et des Romains et Pline l'Ancien, disait à son sujet, que la racine était bonne contre toutes les espèces de serpents à cause de son pédoncule tire-bouchonné.
    Introduit en France et présent dans Plantarum index de 1661, par la suite, surtout cultivé, en Angleterre où il tombe progressivement en désuétude pour revenir en force, vers 1860, chez les hybrideurs anglais et allemands qui, jusqu'en 1870, entreprennent des hybridations suivies de semis de variétés croisées, aboutissant à des spécimens à feuilles et fleurs plus grandes, dans des dégradés de rose, puis de rouge et pour finir de saumoné.
    Le nom commun de pain-de-pourceau autrefois doinné aussi en France, vient d'une ancienne croyance populaire, comme quoi, les pourceaux se repaissent des ses racines tubéreuses en fouillant la terre avec l'extrémité de leur groin.
    C'est une excellente vivace de sous-bois secs, de rocaille à longue floraison, ou simplement à cultiver dans des potées, pour orner les rebords de fenêtre, les balcons, patios et terrasses, et ce qui est moins connu, et comme fleur coupée. Elle fait partie des espèces de plantes déposées sur les tombes, dans les cimetières français au moment des fêtes de la Toussaint*, pour honorer les défunts, le 1 er et 2novembre.
    Sa longue floraison, durant la saison froide et la variété des coloris dont le rouge écarlate, fait qu'en France entre 1877 et 1879, il devient le favori des plantes d'intérieur, et le fort célèbre cyclamen 'Victoria', avec ses fleurs frisées et frangées,qui est apparu en 1906. En vogue au Japon, où il est nommé aussi pain de porc 'Butanomanjuu', introduit à l'ère Meiji*, et depuis, à l'origine de nombreuses autres variétés, où, sa culture, s'est développée vers 1920, à l'initiative de la femme d'un ingénieur allemand.
    Ce genre comprenait 130 noms d'espèces référencés après révision en 2012, seulement 23 espèces ont été retenues, 87 autres noms sont juste considérés comme étant des synonymes et 20 autres noms demeurent non résolus en 2020. C'et l'une des plantes à floraison hivernale les plus appréciées.
    Certaines espèces sont autogames* comme ce cyclamen de Perse ou celui des Baléares et d'autres, sont allogames*, comme le cyclamen à feuilles de lierre.
    Des espèces de vivaces tubéreuses, originaires des régions boisées du sud de l'Europe, de l'Asie occidentale, de l'Afrique du Nord et du pourtour méditerranéen s'étendant à l'est de la Mer noire jusqu'à la Mer Caspienne, très présent en Turquie* qui compte 12 taxons dont 5, y sont endémiques, 8 espèces dans le Caucase*, un petit nombre s'étend jusqu'à l'est de l'Iran et une espèce est endémique aux montagnes du Liban et une autre, endémique au nord-est de la Somalie, pour les différencier, il faut porter son attention à leur feuillage.

    Fleur issue de semis
    Le comte Robert de Montesquiou-Fézensac (1855-1921) dans son recueil de poèmes 'Le chef des odeurs suaves', écrit :

    Les Cyclamens qui simulent
    Une mître de prélat
    Se rassemblent et pullulent
    Dans mes vases pleins d'éclat.

    Les Cyclamens qui paraissent
    Des bandeaux de souverains,
    Parmi leurs feuilles, se dressent
    Et cherchent des fronts chagrins.

    Les Cyclamens qui nous semblent
    Des petits bonnets de fous
    Au bout de leurs tiges tremblent
    Et nous disent : l'êtes-vous ?
    Le chef des odeurs suaves*
    édité en 1907 par G. Richard (Paris)
    ouvrage consultable en ligne à la BnF-Gallica.

    Propriétés et utilisations :
    Les rhizomes tubéreux sont toxiques pour l'être humain et les animaux, ils contiennent de la cyclamine A, une saponine triterpénique amère et irritante, mais ils sont convoités et consommés par les sangliers sans qu'ils aient des effets secondaires.
    Depuis l'époque de Pline, on utilise les tubercules pour appâter les poissons, la cyclamine qu'ils contiennent, attire et étourdit ces derniers, exactement comme le curare ou le bois énivrant des Antilles Piscidia carthagenensis.
    Dans les pharmacopées du Moyen-Orient, le bulbe et les feuilles en décoction sont utilisées comme antiseptique pour traiter les problèmes cutanés.
    On extrait de certaines espèces, une essence qui était recherchée en parfumerie, pour donner une note de fond ou de coeur aux parfums*, note que l'on retrouve dans des parfums tels que : Nahema et Herba fresca (Guerlain), Eau (Givenchy), Diorella (Christian Dior), Voyageur (Patou), Parfum pour homme (Hugo Boss), Fleur de Fleur (Nina Ricci).

    Autres espèces, présentes, dans l'Encyclopédie :
    - Cyclamen hederifolium Aiton, synonymes Cyclamen neapolitanumTen., le Cyclamen de Naples, Cyclamen à feuilles de Lierre, Pain des pourceaux, consulter sa fiche.
    - Cyclamen purpurascens Mill., synonymes Cyclamen europaeum L., le Cyclamen des Alpes, Cyclamen d'Europe, le Cyclamen d'été, consulter sa fiche.

    Quelques autres espèces :
    - Cyclamen africanum Boiss. & Reut., synonymes, Cyclamen algeriense Jord., Cyclamen ambiguum O.Schwarz, Cyclamen commutatum O.Schwarz & Lepper, Cyclamen hederifolium subsp. africanum (Boiss. & Reut.) Ietsw., Cyclamen numidicum Glasau, Cyclamen pachybolbum Jord., Cyclamen saldense Pomel, Cyclamen subrotundum Jord., Cyclamen venustum Jord., ce Cyclamen d'Afrique, allogame, présent en nord de l'Algérie, en Kabylie, dans le Djudjura ainsi qu'en Tunisie. Il se distingue par un volumineux tubercule, de grandes feuilles cordiformes, à marge dentée, vert foncé, marbré de vert pâle, donnant un ton, un peu émeraude, sur des pétioles plus longs, feuilles présentes au moment de la floraison, également plus haute, d'un rose mauve plus foncé vers la base, assez proche du Cyclamen de Naples Cyclamen neapolitanum.

    - Cyclamen balearicum Willk., synonymes retenus, Cyclamen hederifolium subsp. balearicum (Willk.) O.Schwarz , Cyclamen repandum var. stenopetalum Loret, le Cyclamen des Baléares, autogame, à fleurs blanches, une espèce protégée, figurant sur la liste des espèces végétales protégées, en région Languedoc-Roussillon, où il est présent, Arrêté interministériel du 29 octobre 1997.

    - Cyclamen coum Miller, synonyme Cyclamen orbiculatum Mill., Cyclamen de l'île de Cos, autogame, présent également en Turquie dans la bande côtière sur la Mer noire, à la floraison hivernale et parfumée, de décembre jusqu'en mars, rose, blanc, rouge ou rouge violacé, suivant le cv, au feuillage rond, vert foncé, pouvant être selon le cv. marbré ou argenté comme pour 'Silverleaf', zones 6-9.

    Cyclamen persicum fructification en mai
    - Cyclamen mirabile Hildebr., un seul synonyme retenu Cyclamen cilicium subsp. mirabile (Hildebr.) Ietsw., nommé en Slovénie (anatolska ciklama) Cyclamen anatolien, autogame, rapporté de Smyrne en 1906 par l'obtenteur néerlandais C.G. Van Tubergen, qu'il offre, pour être cultivé au jardin botanique de Fribourg, par le professeur de botanique allemand Friedrich H. G. Hildebrand (1835-1915), spécimen qu'il a malencontreusement perdu avec d'autres espèces offertes et complétement oublié des autres botanistes, jusqu'en 1956 où il est redécouvert in situ par le baroudeur, botaniste anglais Oleg Vladimirovitch Polunin (1914-1985). Cyclamen excessivement rare et endémique au maquis et aux forêts de pins du sud-ouest de l'Anatolie, entre 400 et 1 600 m d'altitude, dans les provinces d'Aydin et Mugla, aux feuilles arrondies à marge crantée d'un vert foncé avec sur le limbe un liseré d'un vert pâle argenté tirant parfois sur le gris de lin en forme de feuille. De septembre à novembre, floraison parfumée, rose cuisse de nymphe avec à la base, un onglet rouge grenat, tolère aisément -16 °C dans son milieu naturel, parfaitement adapté à la sécheresse. Bizarrement, un grand nombre d'entre eux, ont été retrouvés, cultivés, dans des jardins anglo-saxons en 1985, cultivés principalement dans des potées au substrat contenant des aiguilles de pin.
    Il existe quelques cultivars comme 'Tilebarn Nicholas' une obtention britannique de Peter Moore, de 7 à 8 cm de haut guère plus au feuillage d'un vert argenté au milieu du limbe des feuilles cordiformes un coeur vert foncé, voir photos dans Flickr.
    Son tubercule, contient des saponines, des stérols et de la pipéridine (alcaloïde) ayant des activités analgésiques, anti-inflammatoires et antimicrobiennes comme le Cyclamen repandum, des essais de culture sont menées afin d'en faire une plante ornementale commercialisable, pour préserver les rares stations restantes.

    - Cyclamen pseudibericum Hildebr, pas de synonyme, faux cyclamen ibérique, autogame, une découverte de 1901, également perdue, et retrouvée en 1957, dans son milieu par Oleg Polunin, nommé Cyclamen de Turquie, endémique en quelques rares stations au sud-est de la Turquie, dans les monts Nur, des feuilles caduques, cordiformes légérement marbrées à marge finement dentelée, au revers pourpré.
    Floraison discrètement parfumée, courant février-mars, d'un rose mauve à rose plus soutenu, plus ou moins violacé avec une macule pourpre à la base, dormance en été. Il a commencé à être en vogue, dans les jardins, dans les années 50.
    Son nom fait référence à l'antique région de l'Ibérie, qui se trouve, au centre de la Géorgie, nous pouvons en trouver en Europe, chez certains horticulteurs, car lui aussi, a été cultivé dans les jardins anglais.

    - Cyclamen repandum S. & S., synonyme Cyclamen vernale Mill., le Cyclamen étalé, autogame, originaire du sud de l'Europe et de l'Asie Mineur, 10 cm de haut, floraison printanière, parfumée, d'avril-mai, rose avec une tache rouge carmin, feuillage cordiforme au revers rouge. Ne pas oublier de le recouvrir copieusement avec des feuilles pour l'hiver, zones 6-9.
    Son tubercules contient des saponines, des stérols et de la pipéridine (alcaloïde) ayant des activités analgésiques, anti-inflammatoires et antimicrobiennes.


    Annotations :
    *Allogames, la fécondation d'une fleur est effectuée par le pollen d'une autre fleur, pollinisation croisée. Dans leur aire de répartition, c'est le cas pour Cyclamen africanum, colchicum, creticum, cyprium, graecum, hederifolium, intaminatum, libanoticum, rohlfsianum, somalense.
    *Autogames les fleurs sont bisexuées, c'est l'autofécondation. Dans leur aire de répartition, c'est le cas pour Cyclamen alpinum, cilicium, coum, mirabile, parviflorum, persicum, pseudibericum, purpurascens, repandum, saundersiae.
    *Chef-des-odeurs-suaves, le titre de ce cantique floral, est emprunté au roman historique Salambô de l'écrivain français Gustave Flaubert (1821-1880) : "Le Chef-dcs-odeurs-suaves, pâle et long comme un flarnbeau de cire, s'avança vers Hamilcar pour écraser dans ses mains un rouleau de métopion, tandis que deux autres lui frottaient les talons avec des feuilles de baccaris..". p 152, consultable en ligne à la Bnf.
    *Flora Graeca : illustration ci-dessus de John Sibthorp, professeur de botanique à l'Université d'Oxford, flore qui comprend 10 volumes, contenant 966 aquarelles de plantes séchées, collectées par Sibthorp et peintes par l'artiste autrichien Ferdinand Bauer, publiées durant 34 années de 1806, jusqu'en 1840, consultable en recherchant Flora Graeca après avoir cliqué sur la planche illustrée, le lien est trop long.
    *Jord., abréviation botanique pour le nom du botaniste lyonnais Alexis Jordan (814-1897).
    *ère Meiji, se situe entre 1868 et 1912, sous le règne restauré de l’empereur Mutsuhito (1868-1912) qui démarre après l'abdication du dernier shôgun Tokugawa Yoshinobu en décembre 1867, qui se caractérise par l’ouverture du pays aux influences extérieures et l'affirmation de sa présence et puissance sur la scène internationale et l’abolition des anciens statuts sociaux.
    *Mill., abréviation botanique pour le botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), on lui doit la référence pour les jardiniers du 18e siècle 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres, 1755-1760, illustré de nombreuses gravures de Ehret, Lancake et John Miller.
    *Parfum de scandale, prendre le temps de lire l'enquête de Greenpeace, sur la composition chimique d'eaux de toilette et eaux de parfum de marques parfois prestigieuses, contenant des phtalates et des muscs de synthèse. Consulter le format pdf publié en 2005.
    *Toussaint, dans l’Église catholique, la Toussaint, est la célébration de tous les saints et des prières pour la commémoration des fidèles défunts, vont se joindre, se jumeler, la Toussaint et le jour des morts, le 1er et le 2 novembre, pour ne faire qu’un dans la tête et le cœur des croyants.
    Le 2 novembre est une journée de prière pour les défunts dans le prolongement de la Toussaint. Une journée pour les chrétiens d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ, et c'est l'occasion pour un grand nombre de personnes de se rendre dans les cimetières pour honorer leurs proches disparus et fleurir leur tombe.
    La Toussaint vu le jour, avant le Xe siècle, célébrée, le 1er novembre, par l’Église catholique latine, en l’honneur de tous les saints, connus et inconnus, ainsi que la foule, innombrable, de celles et ceux qui ont été de vivants et lumineux témoins, du Christ.
    La Toussaint qui a vu le jour, avant le Xe siècle, célébrée le 1er novembre, par l’Église catholique latine, en l’honneur de tous les saints, connus et inconnus, ainsi que la foule, innombrable, de celles et ceux qui ont été de vivants et lumineux témoins, du Christ.
    La célébration liturgique commence aux vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre, jour de la Toussaint, la veille de la Commémoration des fidèles défunts.
    Dès le IVème siècle, l’Église syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu’il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV (de 608 à 615) transformait à Rome un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à Marie et à tous les saints (Basilique Sainte-Marie au milieu des Martyrs), le 13 mai 610. Cette coutume se répandit en Occident, mais chaque Église locale les fêtait à des dates différentes jusqu’en 835, où elle fut fixée au 1er novembre par le pape Grégoire IV et à sa requête, le troisième fils de Charlemagne, Louis le Pieux (778-840), instaure cette célébration dans tout l'empire carolingien en promulguant un décret.
    Dans l’Église byzantine, l'une des premières Églises chrétiennes, c’est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.
    Le texte des Béatitudes, l’Évangile de Jésus Christe selon saint Matthieu (5, 1-12a), lu durant la messe de la Toussaint.
    « Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
    « Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux !
    Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
    Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
    Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés !
    Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
    Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
    Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
    Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
    Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! » (Matthieu 5, 1-12a) Source Église catholique de France.
    *Turquie, y sont présents aussi : Cyclamen alpinum, cilicium, coum subsp., graecum subsp., hederifolium, intaminatum, mirabile, parviflorum, pseudibericum.
    natacha mauric© 12/10/2008 ® Jardin! L'Encyclopédie
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