Persicaria polymorpha - Persicaire, Renouée polymorphe
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    Persicaria polymorpha fin mai Côte d'Or
    JP Dom Kerrio ©
    Nom commun : Persicaire polymorphe, Renouée polymorphe, Grande Renouée, Renouée des Alpes, Dragon blanc, Fleur d'ouatine géante, Fleur polaire géante, nommée par les anglophones 'Giant Fleeceflower (Fleur de molleton géante) , Knotweed, Japanese knotweed', en allemand 'Riesenvliesblume, Riesige Fleeceflower, WeiBe Fleece-Blume' (Fleur polaire géante), WeiBer Drache (Dragon blanc).
    Nom latin : Persicaria polymorpha n'est pas reconnu dans les flores pour certaines le nom retenu est Aconogonon alpinum (All.) Schur, avec pour synonymes Polygonum alpinum All., Persicaria alpina (All.) H.Gross, Polygonum polymorphum Ledeb.*, Polygonum sibiricum L.f., Polygonum undulatum Murray, Polygonum divaricatum sensu Vill. , Polygonum acidum Pall., Pleuropteropyrum undulatum Á.Löve & D.Löve, basyonymes Polygonum angustifolium Pall., Persicaria angustifolia (Pall.) Ronse Decr., Pleuropteropyrum alpinum (All.) Kitag., Polygonum polymorphum var. alpinum (All.) Ledeb., Koenigia alpina (All.) T.M.Schust. & Reveal
    famille : Polygonaceae.
    catégorie : vivace herbacée rhizomateuse d'une longue durée de vie.
    port : touffe évasée compacte et dense.
    feuilles : caduc, épais, vert foncé à marge légèrement dentelée, plus pâle sur le revers. Sur des tiges creuses, des feuilles alternes, acuminées lancéolées à court pétiole cilié.
    floraison : plumeuse longue de la fin du printemps courant mai-juin jusqu'à l'automne, nectarifère visitée par les papillons, les abeilles et bien d'autres insectes.
    En cime, panicules pyramidales de fleurs plumeuses à corolle à 5 pétales arrondis et 8 étamines, dégageant une odeur qui peut être désagréable pour certains d'entre nous.
    couleur : blanc pur, qui, en fin de floraison, vire progressivement au rose mauve avant de produire des graines.
    fruits : à l'automne, des petits akènes ovoïdes, trigones de 4 à 5 mm, d'un brun brillant.
    croissance : rapide.
    hauteur : 0.80 à 1,50m et plus pour les cv pour un étalement rapidement équivalent ou supérieur.
    plantation : selon climat, au printemps ou à l'automne, compter 5 plants au m².
    multiplication : en abondance par semis spontané, par division de touffe tous les 3 ou 4 ans au printemps ou à l'automne et par prélèvement de drageons.
    Il faut compter entre 1 et 2 ans pour qu'elle s'établisse et commence à avoir de l'allure.
    sol : sans préférence, adaptée à la plupart des sols, riche en humus, frais mais bien drainé. Peut se cultiver dans de grandes potées.
    emplacement : plein soleil, mi-ombre, a besoin d' au moins 5 ou 6 heures de soleil par jour pour bien se développer et fleurir, à tendance à s'incliner légèrement vers le soleil.
    zone de rusticité : 4-9, U-K hardiness H6, USDA zones 4a-9b. Tolère aisément - 30°C, une fois une fois établie tolère bien de longues périodes de sécheresse.
    origine : dans les prairies humides du nord du Japon, de la Corée, Mongolie et Europe centrale et méridionale, présente dans les Alpes du sud
    entretien : a peut être besoin d'un certain soutien jusqu'à la fin de l'été. Arroser régulièrement, les deux premiers années pour lui permettre de bien s'établir. Au printemps, prévoir au pied, un bon et épais paillage organique, pour conserver de la fraîcheur en été.
    Pour avoir une floraison vraiment d'arrière saison, il est conseillé de la rabattre au printemps et d'utiliser les tiges réduites pour confectionner un excellent paillis.
    A l'automne, courant novembre, soit supprimer les hampes florales, et supprimer le feuillage sec ou abîmé, soit, la laisser tel que pour que le givre et la pluie, la metten,t en valeur.
    , maladies et ravageurs : elle peut subir les assauts des pucerons (aphids), et des cochenilles (scale insects), mais elle est dédaigné par les lapins et les cervidés.
    Persicaria polymorpha en juin
    Kingsbrae Garden © Flickr
    NB : son nom Persicaria désigne en latin l'espèce est signifie aussi la pêche (fruit) faisant référence à la ressemblance de son feuillage avec celui du pêcher et son nom spécifique polymorpha 'poly', un préfixe, venant du grec polus, signifiant nombreux, qui possède plusieurs fonctions identiques ou différentes et de 'morpha' qui désigne la forme, qui se présente sous des formes différentes, avec des attributs différents.
    Elle est parfois confondue avec l'envahissante Renouée du Japon Polygonum cuspidatum, et ses inflorescences plumeuses font penser à celles des Astilbes ou à celle de la Barbe de bouc.
    Ce genre, comprend selon les flores, entre 150 et 230 espèces d'annuelles, de vivaces grimpantes ou arbustives, dont 80 en Amérique du Nord, 23 en Chine dont un grand nombre d'entre elles, croissent à travers le monde en zones humides, la plupart d'entre elles sont considérées comme des adventices.
    Cette élégante et plumeuse persicaire à sa place au jardin, dans les bordures, les massifs, à l'arrière plan dans les mixed-borders, également ceux ,en situation semi-ombragés, ou tout simplement dans de grandes potées pour orner les balcons, patios et terrasses.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de persicaires et renouées, présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Ledeb., abréviation botanique pour le botaniste- zoologiste allemand Karl Friedrich von Ledebour (1785 - 1851), c'est à Stockholm où il se rend pour étudier les mathématiques qu''il rencontre le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné et le naturaliste Carl Thunberg.
    Il participe à une expédition dans les montagnes au nord de la Norvège, au cours de laquelle il se passionne pour la botanique à son retour il passe sa thèse de botanique et en 1805 à l'âge de 20 ans, il est nommé démonstrateur en botanique et directeur du jardin botanique de Griefswald. Par la suite il enseigne la minéralogie, la botanique et la zoologie à l'Université de Dorpat.
    Il séjourne en Estonie, en Russie dans les montagnes de l'Altaï, dans les steppes du Kazakhstan, à partir de 1826 en compagnie de C.A. Meyer et A. von Bunge, ils y collectent plus de 1600 nouvelles espèces qui constituent la base de la Flore Altaica publiée en 4 volumes entre 1829 et 1833. Il publie ensuite entre 1841 et 1853 'Flora Rossica' la première flore complète de l'empire russe composée de 6500 plantes avec des notes de Pallas. Peu de temps avant sa mort à Munich, le genre Ledebouria lui est dédié.
    natacha mauric © 04/06/2020 ® Jardin! L'Encyclopédie
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