Craspedia globosa, Pycnosorus globosus - Baguette de Tambour
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    Baguettes de tambour - Craspedia globosa
    Yado Negusa ©
    Nom commun : Craspédie globuleuse, Baguette de Tambour, localement nommée 'Billy Buttons' et par les anglophones 'Drumsticks, Bachelor's Buttons, Woollyheads, Yellow Ball', en allemand 'Trommelschlägel' en japonais 'Gôruden doramusutikku' (Pilon d'Or), 'Kanadzuchi hana' (Fleur de Maillet), en chinois 'Aozhöu gû chuî jù'.
    Nom latin : Craspedia globosa (F.L.Bauer* ex Benth.) Benth.*, ainsi nommée jusqu'en 1992, de nos jours les jardiniers australiens, la connaissent sous son nom initial de Pycnosorus globosus F.L.Bauer ex Benth (1867)
    famille : Asteraceae, tribu Gnaphalieae, dans la flore australienne Compositae.
    catégorie : une vivace rhizomateuse à souche semi-ligneuse, qui, la plupart du temps, est cultivée, dans les jardins de l'hémisphère nord, comme une annuelle, et l'on en oublie qu'elle est, en fait, une vivace persistante.
    port : touffe dense, évasée, retombant jusqu'au sol.
    feuilles : selon climat, persistant, tomenteux, vert moyen à gris-vert à reflets argentés. Des feuilles molles, cunéiformes, lancéolées, aux 3 nervures longitudinales, fortement marquées et saillantes sur le revers.
    floraison : en Europe et dans tout l'hémisphère nord, au coeur de l'été, courant juillet-août, nectarifère, fort visitée, par les abeilles, et d'autres insectes.
    En Australie, Nouvelle-Galles du Sud et dans tout l'hémisphère sud, floraison de janvier à mars.
    Sur une fine tige cotonneuse d'un gris-vert argenté, de courtes feuilles alternes, un capitule globuleux en forme de balle bien ronde de 2 à 3 cm, est composée de minuscules fleurs sessiles, campanulées à corolle à 5 lobes arrondis, récurvés, étamines en cercle autour d'un style saillant et bifide, les sépales qui entourent la fleur, sont fins et plumeux, formant une discrète collerette.
    couleur : jaune d'or, légèrement orangé, en fin de floraison, étamines et anthères également jaune vif.
    fruits : les graines sont couvertes de duvet.
    croissance : moyenne.
    hauteur : 0.40 m à 0.50 m Ø de + ou - 0.20 à 0.50 m.
    plantation : au printemps, tous les 30 cm, pour les semis de mars, repiquer en place, dans la deuxième quinzaine de mai.
    multiplication : par semis à chaud à 18° et 22 °C, courant février mars, à peine recouvert. Compter pour la levée, entre 10 et 21 jours, repiquage entre 3 et 4 semaines, aussi par boutures et par division des rhizomes, pourvus de bourgeons.
    sol : léger, à tendance sablonneuse, riche en humus, frais, humide, mais bien drainé. Elle peut se cultiver dans des potées, que l'on rentre l'hiver en serre froide à 10 °C.
    culture en pot : oui, mais à l'abri de la pluie durant la saison des pluies.
    emplacement : soleil, mi-ombre partielle, elle a besoin d'au moins 6 heures d'ensoleillement pour fleurir.
    zone de rusticité : 7 - 9, U-K hardiness H1c (RHS* : 5 - 10 °C), USDA zone 4a-6b, adaptée aux vents chargés en sel, et tolère jusqu'à -7 °C à -8 °C. Une fois installée, excellente résistance à la chaleur et la sécheresse.
    origine : endémique au sud de l'Australie, au Queensland et en Nouvelle-Zélande, consulter la carte.
    Introduite et cultivée au Japon depuis les années 1980.
    entretien : supprimer au fur et à mesure, les inflorescences fanées. Bien souvent, sous nos climats, elle a tendance à flétrir après la floraison, surtout s'il y a de la pluie ou de l'humidité.
    Selon climat, rabattre la touffe en fin de saison. Dans tous les cas, prévoir un épais paillage, pour lui assurer une bonne protection hivernale.
    Elles s'utilisent pour confectionner des bouquets secs, à ce moment-là, il faut les cueillir bien fermés, lorsque les boutons se colorent en jaune vif, pour les bouquets frais, il faut les cueillir, lorsqu'il y a la moitié d'un bouton d'ouvert.
    maladies et ravageurs : vulnérable à une humidité excessive, pas de maladie et de ravageurs pour l'instant.
    NB : son ancien nom Craspedia vient du grec 'craspedon', qui désigne l'extrémité, ou la partie proéminente d'une chose, le bord, la marge, la frange, d'un vêtement, et désigne aussi un gland, un pompon et son véritable nom, Pycnosorus vient du grec 'pycne' qui signifie épais et de 'sorus' qui désigne un tas, faisant référence aux denses capitules et son nom spécifique, globosa signifie globuleux.
    Elle trouve sa place, dans les jardins au climat doux, les jardins secs et les jardins côtiers, dans les bordures, les plates-bandes, le long des allées, dans les massifs et mixed borders, dans les rocailles ou tout simplement dans des vasques ou potées, pour fleurir, les rebords de fenêtre, les balcons, patios ou les terrasses.
    Craspedia glauca
    Craspedia glauca - John Lindley*
    Ce genre, comprend 24 noms d'espèces retenues et 7 synonymes, 4 autres noms, sont toujours non résolus en 2022, et le genre Pycnosorus, ne comprend que 6 espèces répertoriées et 2 synonymes. Les deux sont des espèces endémiques à l'Australie et la Nouvelle-Zélande, en zone aride.
    illustration : planche 1908 par John Lindley*, dans Edwards's botanical register par S Edwards*, J.Lindley* et J.Ridgway, volume 22, de 1836, contributed by Missouri Botanical Garden, St. Louis, U.S.A, consultable en ligne sur BHLibrary.
    Parmi les cultivars, citons :
    - Craspedia globosa 'Drumstick', la plus grande, avoisine les 90 cm, une floraison jaune vif.
    - Craspedia globosa 'Golf Beauty', de 35 à 40 cm, feuillage gris très étroit, floraison estivale, les capitules en boutons sont lavés de rose saumoné virant ensuite au jaune orangé.
    - Craspedia globosa 'Goldstück', 60 à 65 cm, floraison d'un jaune d'or foncé.

    Annotations :
    *Benth., abréviation botanique pour le nom du botaniste britannique George Bentham (1800-1884), qui vécut en Languedoc-Roussillon avant d'y devenir propriétaire du Domaine de Restinclières à Prades-le-Lez.
    Il fut à l'origine de la réalisation de nombreuses flores, dont la première concernant les plantes de la région de Hongkong, 'Flora Hongkongensis' (1861), et 'Flora Australiensis' (édition en 7 volumes de 1863-à 1878).
    En 1826, il fait éditer à Paris, le catalogue des plantes indigènes des Pyrénées et du Bas-Languedoc, collectées par son père, lors de leur séjour à Montauban, puis Montpellier.

    *F.L.Bauer, abréviation botanique pour l'illustrateur en botanique autrichien Ferdinand Lucas Bauer (1760 - 1826), qui a fait ses débuts à l'âge de 15 ans en illustrant de dessins miniatures la collection de Norbert Boccius, en 1780 il travaille sous la direction de Nicolas von Jacquin, qui l'initie à la classification linnéenne.
    Il effectue des séjours en Grèce et en Asie Mineure, il participe à la première expédition du capitaine anglais Matthew Flinders (1774-1814), vers l'Australie, de 1801 à 1803, on retrouve ses illustrations dans Flora Graeca et Flora of Australia, publiée à Londres en 1859, ce voyage est relaté dans 'A Voyage to Terra Australis' par Flinders , ouvrage publié après sa mort.

    *Edwards Edwards Sydenham (1769-1819), instituteur et illustrateur gallois, recruté par William Curtis pour son Magazine 'The Curtis Botanical Magazine', on lui doit de nombreuses illustrations d'ouvrages de botaniques dont 'New Flora britannica' (1812) et Edwards's botanical register.

    *Lindley, botaniste britannique John Lindley (1799-1865) Il fut l'un des premiers à occuper une chaire de botanique à l'Université de Londres et de Cambridge, l'assistant de Bank's, nommé en 1822, secrétaire de la Royal Society of Horticultur.
    Spécialiste des orchidées et de leur hybridation, on lui doit les descriptions des 77 espèces, découvertes par Thomas L. Mitchell, lors de ses 3 expéditions en Australie orientale, vers 1838, et par la suite, celles découvertes en Australie occidentale par Drummond et Molloy. En 1838, son intervention a permis de sauver Kew Garden de la destruction. Abréviation botanique officielle : Lindl.
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