Maackia amurensis  - Maackie de l’Amour, du fleuve Amour
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    Maackia amurensis Arboretum Wespelaar, Haacht, Belgique © Philippe de Spoelberch
    Philippe de Spoelberch © Arboretum Wespelaar
    Nom commun : Maackie de l’Amour, Maackie de l’Amur, Maackie de Chine, en chinois 'Chao xian huai', en japonais 'Inuenju, Hanemi Inuenju', nommé par les anglophones 'Amur maackia, Chinese Yellow Wood, Chinese Yellow Wood Tree'.
    Nom latin : Maackia amurensis Rupr.*, synonymes retenus Cladrastis amurensis (Rupr. & Maxim.*) Benth*, Maackia amurensis var. typica R.C.Schneid*
    famille : Leguminosae, selon les flores encore dans la famille des Fabaceae.
    catégorie : petit arbre à l'enracinement superficiel, à ramification basse, pouvant avoir des troncs multiples, à l'écorce brillante, d'un brun verdâtre, parsemée de lenticelles d'un brun clair (cicatrices foliaires circulaires marquées de 3 cicatrices vasculaires horizontales ; avec le temps, l'écorce a tendance à se crevasser, à s'écailler en losange et s'exfolier, sur les vieux sujets, le tronc est raviné comme ceux des vieux Cyprès de Lambert Cupressus macrocarpa.
    port : évasé, étalé, formant une couronne arrondie a largement étalé.
    feuilles : caduc, vert moyen, marbré de plus foncé au pourtour des nervures, revers d'un blanc verdâtre, conservant des poils gris argenté, le long de la nervure principale. De longues feuilles alternes de 15 à 25 cm (5-9 in), composées, imparipennées à 7-13 folioles ovales à obovales-elliptiques de 5 à 7 x 3-4 cm de long.
    Des bourgeons foliaires bruns, ovoïdes à 2 ou 3 écailles imbriquées et des jeunes pousses pubescentes sont légèrement bronze cuivré, sur de jeunes rameaux poilus d'un brun-violet parcourus de lenticelles, glabres par la suite.
    floraison : en été courant juin-juillet en Asie sous nos climats vers la fin du mois de juillet- début août, parfumée, nectarifère, visitée par les abeilles et d'autres insectes.
    En cime, sur les rameaux de l'année, racèmes axillaires dressés de 10 à 20 cm (4-7 in), de nombreuses petites fleurs de pois hermaphrodites de 1 cm (½ in) à 10 étamines courbes, un court court style glabre sur un ovaire pubescent, enchâssées dans un calice campanulé, pubescent et renflé à 5 courts sépales d'un brun jaune, brun doré à case des poils. Au printemps, les bourgeons floraux qui se développent sont argentés.
    couleur : blanc verdâtre à blanc pur virant progressivement au jaune.
    fruits : de larges gousses vertes plates de 3 à 7 cm × 1-1.2 cm (4-6 in) qui ont tendance à vriller, lorsqu'elles parviennent à maturité, virant à l'ocre jaune courant septembre-octobre, contenant de 3 à 5 graines elliptiques et plates de 6-8 mm., des graines d'un brun jaunâtre convoitées par les oiseaux.
    croissance : lent à démarrer, il faut lui laisser le temps de s'établir, compter environ 2 m (6 ft) en 10 ans.
    hauteur : 8 m à 15 m (25-49 ft) dans son milieu naturel pour un étalement avoisinant les 6 m (18 ft) pour un sujet adulte.
    plantation : selon les conditions climatiques, de l'automne jusqu'au début du printemps avec une préférence automnale pour lui permettre d'établir son système racinaire avant la période estivale. Il faut impérativement lui laisser de la place pour un harmonieux développement, compter 10 m.
    multiplication : par semis à chaud, après avoir fait tremper les graines dans de l'eau durant 24 h, mais il faut être très patient pour apercevoir sa première floraison ; un pépiniériste britannique a vu, le sien fleurir au cours du 15e été et n'a pas eu l'occasion de le voir fructifier, des problèmes d'insectes pollinisateurs ?
    Dans la province du Heilongjiang, au climat continental humide avec des hivers glacials et secs, il y est cultivé à des fins de reboisements et d'aménagements, les semis y sont effectuer en place à la mi-mai, des semis de surface, sur butte par poquet de 2 à 3 graines, tous les 60 à 70 cm, levée entre 10 à 20 jours et la transplantation a lieu la deuxième année.
    sol : indifférent, alcalin, légèrement acide ou neutre, modérément fertile, de préférence frais et bien drainé, mais il s'adapte naturellement aux sols froids et lourds, ainsi qu'aux longues périodes de sécheresse.
    .l peut se cultiver dans de grandes potées que l'on peut laisser à l'extérieur l'hiver sans arrosage.
    emplacement : soleil en évitant les stations les plus chaudes en été, ombre partielle.
    zone de rusticité : 3b - 8b, U-K hardiness H4, USDA zone 3b-8a, tolère aisément - 28 °C, une fois installé, il accepte de longues périodes de sévère sécheresse.
    origine : à basse altitude au nord-est de l'Asie, près des cours d'eau, en lisière des forêts mixtes de feuillus et conifères, le long des routes forestières et des zones d'exploitation forestière sur les versants jusqu'à 900 m en Sibérie orientale, dans l'oblast de Transbaïkalie, jusqu'à la mer d'Okhotsk ; le long du fleuve Amour et des rivières qui le composent la Chilka en Transbaïkalie, et l'Argoun en Mongolie-Intérieure, présent jusqu'au nord-est de la Chine, dans la province de l'Heilongjiang à la frontière avec la Russie, au kraï du Primorié (ex-Mandchourie) et le lac Khanka ( côté chinois nommé Xingkai) et dans les 2 provinces mitoyennes du Jilin et du Liaoning, plus à l'est, dans la province de l'Hebei et celle de Shandong qui donne sur la Mer jaune, consulter la carte du fleuve Amur.
    Dans cette vallée de l'Amour, coulent ses affluents principaux, après l'embouchure de la Dseja et avant celle de la Burija "sur les terrains sablonneux on peut rencontrer des Peupliers, des Maackia amurensis souvent accompagnés d'Ormes, de Trembles au pied desquels croissent Smilacina bifolia (aujourd'hui Maianthemum bifolium), Sophora flavescens, etc..", cité dans la Belgique horticole de 1851.
    Distribué également en Corée du Nord, ainsi qu'au nord de l'archipel nippon, sur l'île principale de Honshu, dans les régions de Chubu, Kanto et Tohoku, sur l'île d'Hokkaido dans les montagnes et sur l'île méridionale de Kyushu.
    Maackia amurensis
    Philippe de Spoelberch © Arboretum Wespelaar
    entretien : arroser régulièrement la première année, puis occasionnellement si nécessaire en été. Au printemps, prévoir un épais paillage organique pour conserver de la fraîcheur au pied ; à la fin de l'hiver/début du printemps, supprimer le bois mort et les branches qui s'entrecroisent.
    maladies et ravageurs : exempt de maladies pour l'instant, mais les jeunes pousses et feuilles, peuvent subir les assauts des pucerons (aphids).
    NB : son nom Maackia* donné en 1856 par Ruprecht* est dédié à l'explorateur de l'Extrême-Orient russe, Richard Karlovich Maack (Richard Otto Maack) (1825-1886) qui le découvre en 1859, au cours d'une exploration au nord-est de la Chine, dans une vallée longeant l'Oussouri, un affluent de l'Amur, consulter sa biographie et le récit de sa quête de l'eldorado sibérien, en anglais.
    Son nom spécifique amurensis du fleuve Amour, dont le nom en russe est Amur, mot venant du bouriate signifiant boueux, lire l'article sur ce long fleuve et ses affluents dans le Larousse.
    Il sera introduit en Russie au jardin botanique de Saint-Pétersbourg, au cours de l'année 1864 et de là, diffusé dans d'autres jardins botaniques et jardins privés du nord de l' l'Europe.
    Vous pouvez en découvrir un spécimen à plusieurs troncs, en Belgique, dans la province du Limbourg, à l'Arboretum Van Bokrijk (18 h.), dans la commune de Genk, fondé en 1956, ainsi que ceux des photos prises à l'Arboretum Wespelaar d'Haacht-Wespelaar, dans la province du Brabant flamand.
    Au Québec, vous pouvez en voir 2 spécimens plantés en 1965 dans le Jardin Universitaire Roger-Van Den Hende de Laval.
    Ce genre comprenait 25 noms d'espèces connues, après révision en 2012 seulement 9 noms ont été retenus avec 14 synonymes et 2 demeurent en 2022 non résolus. Des espèces d'arbres et d'arbustes caducs tous originaires des zones tempérées de l'Asie dont 7 présents en Chine dont 6 sont endémiques, 1 de l'île de Taïwan, 1 endémique à la Corée du Sud et le dernier endémique à l'archipel nippon.
    Ce Maackie de l'Amour est le temps fort de l'été avec son opulente floraison, il trouve sa place comme arbre d'ombrage dans les petits jardins du nord de l'Europe au climat continental ou océanique, c'est une essence de reboisement en Amérique du Nord et d'alignement urbain.
    Au Japon et au Nebraska, c'est un petit arbre rustique qui est utilisé dans l'aménagement urbain, planté le long des rues et des routes, il est présent dans l'Arboretum Earl G. Maxwell de l'Université de Lincoln.
    illustration : planche 87, volume 3, dans Addisonia : colored illustrations and popular descriptions of plants. Collections New York Botanical Garden, 1916-1964 en 24 volumes, consultable BHLibrary.
    Propriétés et utilisations :
    Il a été relevé lors des analyses moléculaires, sur un grand nombre de spécimens, que les fleurs et les fruits ne se produisent pas simultanément sur une plante et que le genre est plus proche des espèces de Sophora, Salweenia et Euchresta, que des Cladrastis, lire la Monographie du genre Maackia de Carolyn K. Levings 2006, Master of Science, Miami University, Botany.
    En effectuant in vitro des cultures cellulaires, il a été noté que les différentes parties, comme chez d'autres espèces de fabacées, contiennent des isoflavones : daidzéine, rétusine, qui aurait un effet anti-émétique, génistéine (perturbateur endocrinien), de la formononétine (action hypolipidémiante qui a une incidence sur le mauvais cholestérol) et des ptérocarpanes maackiain, trouvés dans ses racines toxiques, comme pour le Sophora tonkinensis, qui sont utilisées dans la médecine chinoise, dans le traitement des maladies laryngées et pharyngées, de la médicarpine qui chez d'autres espèces a démontré ,une activité antimycobactérienne.
    Comme pour d'autres légumineuses et pour les acacias, ce Maackie et ses autres espèces, à la propriété de restaurer, la fertilité des sols, vivant en symbiose avec des bactéries fixatrices d'azote (rhizobiums pigmentés), qui développent, des nodosités sur les racines et les tiges. Localement, le feuillage sert de fourrage pour le bétail.
    L'écorce donne un colorant jaune, l'aubier est étroit d'un blanc jaunâtre, et son bois dense à une texture ferme, au grain brillant, brun foncé en coeur avec des cernes annuels très marqués, plus clairs, dans des tons différents, créant un motif strié, voir photos de plusieurs coupes.
    Ayant une grande résistance à la pourriture, il sert depuis des siècles à la construction, à la confection de traverses, de mobilier, de matériaux de décoration architecturale, tels que des piliers, des revêtements de sol et des revêtements muraux, des objets tournés, d'artisanat, des pièces, des manches et des poignées pour les ustensiles et les outils, ce qui fait que, dans certaines régions, les différentes espèces sont menacées et majoritairement en voie de disparition.
    Au Japon, depuis la nuit des siècles, ce précieux bois, en raison de sa bonne transmission du son, est recherché pour la confection d'instruments de musique, comme les caisses des différents taïko et wadaiko (tambours japonais) et le traditionnel shamisen, un luth à 3 cordes et long manche.
    Lorsque l'on coupe ses branches ou son tronc, il se dégage une odeur particulière qui fait qu'au Japon, sur l'île d'Hokkaido, le peuple aborigène Ainu, a une légende, selon laquelle l'odeur du bois brut n'attire pas la maladie, ils l'utilisaient donc, pour confectionner l'ossature bois de leur chise (maison dans la langue ainu), pour confctionner des sculptures et les poupées amulettes Nipopo.
    Dans les pharmacopées traditionnelles, l'écorce réputée toxique, mais riche en tanins est prescrite pour soulager les rhumatismes, réduire l'inflammation et calmer la douleur, les feuilles également contiennent des tanins, elles ont des propriétés tinctoriales et elles sont utilisées pour leurs propriétés médicinales, pour traiter le foie, l'inflammation de la vésicule biliaire et les calculs biliaires et de l'huile est extraite de ses graines, pour un usage industriel.
    Les autres espèces :
    - Maackia australis (Dunn) Takeda (1913), synonyme de Maackia ellipticocarpa Merr. (1913), originaire de Chine, dans la province du Guangdong et sur les îles côtières du Guangdong, les îles Lantao et Hongkong où il est nommé 'Huànàn mâ'än shù' qui signifie arbre de selle du sud de la Chine, à cause de la destruction de son habitat, c'est une espèce menacée et protégée, figurant sur la liste rouge de l'UICN, un arbuste buissonnant, avoisinant les 2 m de haut.
    tronc de Maackia
    Philippe de Spoelberch ©
    - Maackia chekiangensis S.S.Chien, (1932), pas de synonyme, en chinois 'Zhèjiäng mâ'än shù', Arbre de selle du Zhejiang, cultivé dans les forêts situées à moins de 500 mètres d'altitude dans le Zhejiang, l'Anhui et le Jiangxi., un arbuste de 1 à 1,5 m, une espèce menacée, figurant sur la liste rouge de l'UICN.
    - Maackia floribunda (Miq.) Takeda, synonymes Buergeria floribunda Miq., Cladrastis fauriei H.Lév., Maackia fauriei (H.Lév.) Takeda Maackia floribunda f. pubescens (Koidz.) Kitam, originaire de la Corée du Sud et présent dans l'archipel nippon.
    Certains botanistes donnent Maackia fauriei comme étant endémique à l'île volcanique de Cheju, dans le détroit de Jeju (Jejudo), située face à la Corée du Sud, il est présent sur le mont Hallan.
    - Maackia hwashanensis W. T. Wang ex C. W. Chang, découvert en 1981, pas de synonyme retenu, nommé 'Huashan mâ'än shù', il est originaire du centre-est de la Chine, en altitude jusqu'à 2100 m, dans les provinces mitoyennes du Henan et Shaanxi, sur le mont Huashan, arbuste ne dépassant pas 2 m, de longues feuilles pubescentes à courts racèmes de 4 cmda à fleurs blanches fleurissant localement en juillet-août et des gousses de plus ou moins 5 cm contenant des graines d'un brun rougeâtre.
    - Maackia hupehensis Takeda, 1914), synonyme Maackia chinensis Takeda, dans la flore chinoise synonyme de Maackia floribunda (Miquel) Takeda var. chinensis (Takeda) Hatusima., originaire du centre de la Chine, jusqu'à 2300 m, dans la province de l'Anhui, Henan, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Shaanxi, Séchouan et Zhejiang, arbre de 10 à 23 m dans son milieu naturel, floraison blanche.
    - Maackia tashiroi (Yatabe) Makino, synonymes Cladrastis tashiroi (Yatabe) Makino, Cladrastis tashiroi Yatabe, en japonais 'Inuenju' nommé Tashiro Saddle Tree, endémique à l'Archipel nippon, au sud de l'île de Honshu, le long de la côte sur l'île d'Okinawa et dans l'archipel des Ryukyu, arbuste d'environ 2 m, floraison blanche en juillet-août , les boutons floraux sont d'un jaune ivoire, les gousses ne dépassent pas 4 cm de long.
    - Maackia taiwanensis Hoshi & Ohashi, ( 1987), synonyme Maackia tashiroi Makino var. taiwaniana Kanehira., en chinois 'Tàiwän mâ'än shù', arbre de selle de Taïwan, endémique au nord-ouest de l'île de Taïwan, dans les Montagnes Datun et d'Hsinchu, c'est-à-dire dans les parcs nationaux, petit arbre de 10 m de haut à fleurs blanches, voir Herbier.
    - Maackia tenuifolia (Hemsl.) Hand.-Mazz., synonymes Maackia honanensis Bailey, initialement nommé en 1887 Euchresta tenuifolia Hemsl., endémique au nord-est et à l'est de la Chine, dans les provinces mitoyennes du Hénan et de Hubei, dans la province côtière du Jiangsu, Jiangxi, Shaanxi et plus à l'est au Zhejiang, nommé 'guang ye mâ'än shù' (Arbre de selle à feuilles légères), arbuste ou petit arbre de 2 à 7 m, des feuilles pubescentes à 3-7 folioles, floraison printanière courant avril-mai, verte et blanche.

    Annotations :
    *Benth., abréviation botanique pour le nom du botaniste britannique George Bentham (1800-1884) qui vécut en Languedoc-Roussillon avant d'y devenir propriétaire du Domaine de Restinclières à Prades-le-Lez ; il fut à l'origine de la réalisation de nombreuses flores, dont la première concernant les plantes de la région de Hongkong 'Flora Hongkongensis' (1861), et 'Flora Australiensis' (édition en 7 vol. de 1863-à 1878).
    En 1826, il fait édité à Paris, le catalogue des plantes indigènes des Pyrénées et du Bas Languedoc, collectées par son père lors de leur séjour à Montauban puis Montpellier.

    *Maackia, c'est aussi lez nom donné à un petit genre de 9 espèces de gastéropode, un escargot d'eau douce de la famille des Amnicolidés, en forme de cornet d'abondance à opercule.

    *Maxim., abréviation botanique pour le botaniste taxonomiste russe-allemand Carl Johann (Ivanovich) Maximowicz (1827-1891) un grand explorateur collecteur qui fut le spécialiste des flores du Japon et de Mongolie, de nombreuses espèces asiatiques lui ont été dédiées. Nommé en 1852 conservateur du jardin botanique de Saint-Pétersbourg.
    L'année suivante, pour enrichir les collections, il entreprend un tour du monde qui débute par Rio de Janeiro et Valparaiso, ce voyage à bord de la frégate russe Diana, est interrompu par la guerre de Crimée (1854-56) qui le mène à explorer les rives du fleuve Amour et l'est sibérien jusqu'en 57, lui permettant ainsi de publier 'Amurensis Primitias Florac' (1859) avant de se rendre en Mandchourie, puis, durant les quatre années suivantes il parcourt l'archipel du Japon (Yesso, aujourd'hui Hokkaido, Nippon = Honshu et Kyushu) avant de découvrir l'Angleterre.
    En 1864, il est nommé membre de l'Académie Impériale des sciences de Saint-Pétersbourg. Il rédige de nombreuses publications à partir de 1869 dans le Bulletin de l'Académie Impériale sur la flore d'Asie orientale et plusieurs monographies notamment celle des viola et des rhododendrons 'Rhododendrae Asie Orientalis', éd. 1870.

    *R.C.Schneid., abréviation botanique pour le botaniste nord américain Richard Conrad Schneider (1890-1970), qui est considéré comme le grand spécialiste de sa génération des Araliacées pour la North America Flora publiée en 1944 ; il travaille avec le Jardin botanique de New-York et le Musée de juillet 1903 à décembre 1909.

    *Ruprecht, botaniste, lichénologue autrichien Franz Josef Ruprecht (1814-1870), initialement médecin praguois, qui a exercé toute sa vie en Russie à Saint-Pétersbourg, il débute en 1839 comme conservateur de l’Herbarium de l'Académie impériale de Saint-Pétersbourg, puis de 1851 à 1855, il sera l'assistant du directeur du jardin botanique impérial de Saint-Pétersbourg fondé par le tsar Pierre le Grand en 1714, aujourd'hui c'est le jardin botanique de l'Institut de botanique Komarov, dédié au célèbre botaniste russe Vladimir Leontjevich Komarov (1869-1945), auteur de la flore d'URSS de 1934 à 1960.
    En 1855, il est nommé à la fois professeur de botanique à l'Université et directeur du Musée botanique de Saint-Pétersbourg.
    On lui doit les descriptions de nombreuses nouvelles plantes collectées dans l'Extrême-Orient russe, le premier ouvrage dédié aux Bambous, 'Bambuseae' publié Saint-Pétersbourg en 1839, initié à partir des collections de bambous de Robert Wight et de Wallich figurant dans l'herbier du botaniste allemand Carl Ludwig Willdenow (1765-1812) qui est conservé au Jardin botanique de Berlin.
    Il effectue des séjours au nord de la Russie, vers la mer Blanche et durant une année au Caucase, qui aboutira à la publication de Flora Caucasi, en 1869, ainsi qu'une flore de la région de Saint-Pétersbourg.
    Dans la famille des Polygonacées, un genre lui a été dédié Ruprechtia. Abréviation botanique officielle : Rupr.
    natacha mauric © 11/06/2022 ®Jardin ! L'Encyclopédie
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