Dypsis lutescens - Palmier doré, Palmier d'Arec
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    Nom commun : Aréca, Arec, Aréquier, Palmier d'Arec, Palmier doré, Palmier à canne jaune, nommé par les anglophones 'Areca palm'.
    Nom latin : Dypsis lutescens (H. Wendl.*) H.Beentje & J. Dransfield, synonymes retenus après révision en 2012, Chrysalidocarpus lutescens H. Wendl., Areca flavescens Voss, Chrysalidocarpus baronii var. littoralis Jum. & H.Perrier Chrysalidocarpus glaucescens Waby, Chrysalidocarpus lutescens H.Wendl.
    famille : Arecaceae.
    catégorie : arbuste ou arbre, palmier monoïque cespiteux (utilisable en plante d'appartement).
    feuillage : persistant. Couronne de plus ou moins 8 feuilles pennées arquées.
    port : soit en touffe, soit un fin stipe unique, portant les cicatrices foliaires formant des anneaux.
    floraison : en été. Entre deux spathes longue inflorescence d'environ 80 cm, voir illustration bas de page.
    couleur : jaune.
    fruits : drupes ovoïdes consommées par les animaux notamment les lémuriens.
    croissance : moyenne.
    hauteur : 1.5 à 3 m (touffe) ou 9 m en stipe unique.
    plantation : selon climat au printemps, région Madagascar courant novembre à mai.
    multiplication : semis à chaud au printemps après trempage, division de la touffe.
    sol : drainé, frais, fertile ou riche, acide ou neutre ou alcalin.
    emplacement : mi-ombre, soleil.
    zone : 10-11, plutôt humide.
    origine : endémique à aux îles de l'Océan indien, Madagascar et Comores.
    entretien : aucun. En intérieur veiller à conserver une hygrométrie importante, laisser plus au sec en hiver mais pas trop.
    NB : son nom Dypsis vient du latin 'dyspnoicus, a, um' qui signifie atteint de dyspnée, lui a été donné par le médecin botaniste sévillan Francisco Noronha, son nom spécifique lutescens du latin 'luteus' qui signifie jaune.
    Ce genre comprend environ 140 espèces endémiques à l'Océan Indien, aux Comores et à l'îles de Madagascar.
    illustration : planche 107 dans Flore de Madagascar et des Comores, Palmiers, vol. 30, édité en 1945, contributed by the Missouri Botanical Garden, U.S.A.
    Propriétés et utilisations :
    Des études menées par la NASA, dés 1980, ont démontré que certaines plantes ont des propriétés absorbantes, dépolluantes, neutralisant les divers produits, se trouvant dans les matériaux, tels que les tissus, revêtements muraux, revêtements de sol et le mobilier, qui sont présents dans nos intérieurs et dans les produits utilisés, comme les peintures, solvants, colles, produits d'entretien et les parfums d'ambiance ; parmi ces plantes purificatrices, figurent entre autre les Areca.
    Contrairement aux idées reçues, les plantes produisent une quantité nettement plus important d'oxygène, qu'elles ne rejettent de gaz carbonique, donc, vous pouvez même en mettre dans les chambres.
    Autre espèce du genre :
    - Areca catechu L.. syn. Areca cathecu Burm.f., l'Aréquier, au stipe unique entre 10 à 30 m, qui possède un renflement en haut du stipe, juste sous les feuilles aux folioles paripennées d'environ 45 cm, des épis de fleurs jaunes parfumées et des drupe oblongues d'un rouge orangé à maturité, contenant une graine, la noix d'Arec, qui est utilisée dans certains pays comme stimulant après avoir été machée, dans la pharmacopée chinoise c'est le péricarpe vert qui est récolté et nommé 'Da fu pi', riche en tannins (catéchine et épicatéchine), il renferme des alcaloïdes, le principal étant l’arécholine qui est réputé pour ses propriétés anthelminthiques, ayant une action sur le système nerveux des parasites, comme le vers solitaire et les oxyures, et des actions sur la rétension d'eau, des membres inférieurs, sur les oedèmes et chez les femmes, les troubles de la miction (dysurie = brûlures), ainsi que les douleurs abdominales et les troubles digestifs et également pour régler les problèmes liés aux reflux gastriques.
    Flore de Madagascar © 1945
    Il entre dans la composition de préparation, en association avec d'autres plantes comme l'amande de l'abricotier de Sibérie Prunus armeniaca ('Xing ren') qui stimule les fonctions intestinales et l'écorce du Magnolia officinalis ('Hou po'), réputée traiter, les ballonnements et les spasmes intestinaux.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres plantes purificatrices présente dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *H. Wendl., abréviation botanique pour le botaniste jardinier allemand Hermann Wendland (1825-1903), vers 1856, il séjourne en Amérique centrale durant une année, notamment au Costa Rica.
    Un genre de palmier Wendlandiella est dédié à son grand-père qui a travaillé avec son fils aux jardins Herrenhäuser de Hanovre.

    *Noronha, médecin, botaniste et prêtre sévillan Francisco Noronha (1748-1788), qui a séjourné dans l’archipel des Philippines, pendant qu'il séjournaitait à Manille, il s'y est occupé d'un jardin (verger, cité dans les ouvrages comme jardin botanique) situé sur l'île de Luçon (la plus au nord), dans le quartier de Malate, en y introduisant de nouvelles espèces, jardin repris par la suite par la Compagnie royale des Philippines, avant de poursuivre son périple à Java, Maurice et Madagascar. Il fut le premier explorateur à qui la Compagnie Hollandaise des Iles Orientales permit de pénétrer dans les terres intérieures de Java, plus précisément dans la régence de Priangan (Parahyangan), territoire montagneux à l'ouest de Java, auparavant interdit à tous étrangers afin de sauvegarder le monopole de ses éventuelles richesses végétales au coeur du territoire du peuple sundanais.
    Un genre Noronhia (Oleaceae) lui a été dédié en 1806, par le médecin et botaniste, collecteur Jean Frédérique Stadtmann (1762-1807) résidant à l'îsle de France (Maurice), collecteur pour le Muséum d'histoire naturelle, lire sa biographie et par le botaniste français Louis Marie Aubert du Petit-Thouars (1758-1831), lire l'éloge historique, lu par le sécrétaire perpétuel M.Flourens de l'Académie des Sciences, lors de la séance publique, du 10 mars 1845, format pdf.
    Il relate le tout dans son carnet de voyage, il semble peu estimé par ses contemporains parce qu'il y menait une vie de déraciné et de déshonneur " une vie de cochon " (en la que dio un giro a lo que parece haber sido la trayectoria biogràphica de Noroña, elevando ésta desde el desarraigo y el deshonor de una vida de puerco" como nos decia Céré, a una de honor et homenaje).; extrait de "El explorador del Índico diario del viaje de Francisco Noroña (1748?-1788) por las islas Filipinas, Java, Mauricio y Madagascar par l'historienne des Sciences et Dct Susana Pinar García, publié en janvier 2009 par le (CSIC (Consejo Superior de Investigaciones Cientificas de Madrid).
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