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Nom latin : Dionaea muscipula J.Ellis*, synonyme Dionaea corymbosa Raf.* , Dionaea sensitiva Salisb.*, Dionaea sessiliflora Raf., Dionaea uniflora Raf. , Drosera sessiliflora Raf. famille : Droseraceae. illustration : planche 321 de Mary E. Eaton dans Addisonia : colored illustrations and popular descriptions of plants, volume10 &index v.6 , 1925 contributed by Missouri botanical garden, cliquer sur l'illustration pour accéder à l'ouvrage. catégorie : vivace herbacée carnivore aux racines squameuses. port : rosette de feuilles. feuillage : le mouvement des feuilles qui se referment sur l'insecte piégé, est la réaction la plus rapide que l'on connaisse dans le monde végétal ! Le feuillage s'atrophie en hiver. Ce sont en fait de petits poils situés au fond des pièges qui réagissent au mouvement de l'insecte. Pour que le piège se referme, l'insecte doit, soit toucher deux fois de suite le même poil, soit deux poils simultanément. Cela évite que le piège ne se ferme au contact des gouttes de pluie. Découvrir le cours métrage de Chris Field réalisé en 107 jours sur la carnivore Dionée attrape-mouche, diffusée en mars 2015 par la chaîne National Geographic, vidéo. floraison : fin printemps, début été. Ombelles de 3 à 10 fleurs. couleur : blanc. croissance : moyenne hauteur : 0,15 - 0,45 m plantation : au printemps multiplication : par semis entre 10 et 13 °C au printemps dans une mini-serre, avec une forte humidité. boutures de feuilles en mai-juin., ou par division de souche au printemps. sol : pauvre et acide : tourbe et sphaigne maintenu humide. emplacement : plein soleil. A l'extérieur toute l'année si possible. En hiver il lui faut une température fraîche : maxi 10 °C zone : 10. (supporte de petites gelées : -2 ou -3 °C minimum). origine: 'dans les marais de Caroline du Nord, près des confins de la Caroline du Sud, à environ 35 degrés de latitude nord, où les hivers sont courts et les étés très chauds', consulter la carte des USA. Un spécimen est adressé par le naturaliste irlandais John Ellis (1710-1776) en Angleterre, dans sa correspondance avec Linné il déclare "miraculum naturale, folia biloba, radicalia, ciliata, conduplicanda, sensibilia, insecta incarcerantia', source Addisonia (suite à l'illustration). Et dans un courrier qu'il lui adresse depuis Londres en date 23 septembre 1769, il fait la description de cette D. muscipula, consultable en ligne, pages 44-50. entretien : le substrat doit être toujours bien humide, imbibé comme une éponge. Pas d'eau calcaire, utiliser de l'eau de pluie, ou sinon, une eau très faiblement minéralisée du commerce, de pH < 7. En hiver, le maintenir juste humide.
Ce genre comprenait 7 noms d'espèces après révision en 2012 il a été retenu que cette seule et unique espèce qui est en voie de disparition.dans son milieu naturel. Découverte par John Bartram* avant 1765, au court d'excursions botaniques entre la Caroline et l’Est de la Floride, qu'il trouve en grand nombre le long d'un ruisseau qui serpente dans les tourbières, qu'il envoie avec ses collections de semences et de racines à Charleston pour les envoyer en Angleterre, relaté dans Baltram's travels (1791), découvrir ce récit (pdf). En France, à Nancy, le jardin botanique Jean-Marie Pelt héberge une collection riche de plus de 550 espèces de plantes carnivores dans un but conservatoire et scientifique (Université de Lorraine), elle comprend entre autre 7 espèces et cultivars de Dionaea. La liste de l'ensemble de la collection figure dans le catalogue des plantes en culture au jardin botanique, consultable en ligne sous format Pdf. Parmi les cultivars de cette collection, citons : - Dionaea muscipula J.Ellis 'Akai Ryu' - Dionaea muscipula J.Ellis 'All Green' - Dionaea muscipula J.Ellis 'Mirror' - Dionaea muscipula J.Ellis 'Phalanx' - Dionaea muscipula J.Ellis 'Trichterfalle' Annotations : *J &W.Bartram John Bartram (1699-1777) père de la botanique américaine et son fils le naturaliste William Bartram (1739–1823), abréviations botaniques W.Bartram et J.Batram. *M.E.Eaton, Mary Emily Eaton (1873-1961) aquarelliste anglaise, qui réalise la plupart des illustrations pour la revue Addisonia, à partir de 1911, durant 21 ans, elle travaille pour le compte du New York Botanical Garden. Célèbre pour ses aquarelles qui illustrent le réputé 'Cactaceae' de Nathaniel Lord Britton & Joseph Nelson Rose (1919 -1923). *J.Ellis, abréviation botanique pour le naturaliste irlandais John Ellis (1710-1776) également marchand de lin mandaté en 1764 en Floride puis dans l'archipel des Caraïbes durant son séjour il fait parvenir en Grande-Bretagne des semences américaines et s'intéresse au transport des plantes et des semences, directives qu'il publiera en 1771 dans 'Directions for bringing over seeds and plants, from the East-Indies and other distant countries, ...', consultable en ligne à la BHLibrary. Membre de la Royal Society de Londres en 1754, Linné son ami lui dédié un genre de vivaces nord-américaines Ellisia (Hydrophyllaceae). *Raf., abréviation botanique pour l'excentrique naturaliste, linguiste et archéologue autodidacte français Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) qui dès 1802, séjourne et travaille en Amérique, auteur de nombreux canulars. En 1841, Nutall lui dédie un genre de chicorée Rafinesquia (Asteraceae). *Salisb., abréviation botanique pour le botaniste britannique Richard Anthony Salisbury (né Markham) (1761-1829), un homme ayant eu un passé financier peu scrupuleux, qui fut un farouche opposant à la nomenclature de Linné, boudé par un bon nombre de ses contemporains, rejeté par ses confrères botanistes lorsqu'ils découvrirent qu'il s'était approprié l'oeuvre d'un autre botaniste. Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. 
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