Hemerocallis flava, lilioasphodelus - Lis jaune, Lis Asphodèle
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    Hemerocallis lilioasphodelus en mai
    Natasha de Vere & Col Ford ©
    Nom commun : Hémérocalle jaune, Hémérocalle à fleurs d'Asphodèle, Lis d'un jour jaune, Lis jaune, en japonais 'Kiiroi hana o motsu kanzö, Kanzou' (fougère à fleurs jaunes), en chinois 'Bêi huànghuä cài' (hémérocalle du nord), en coréen 'Kohleep-Wonch'uri', nommée par les anglophones 'Golden Needles, Daylily, Lemon Day-lily, Lemon Lily, Yellow Day-lily', en allemand 'Gelbe Taglilie, Frühe-Wiesentaglilie', en danois et norvégien 'Gul Daglilje', en espagnol 'Lirio de día, Lirio de limón', en italien 'Giorno dorato, Giglio di giorno di limone, Giorno di limone', en portugais 'Flava do Hemerocallis, Lírio amarelo, Lírio de limão', en russe 'Limonnyye lilii, Krasodnev Zeltyj', en suédois 'Gul Daglilja, Klargul Daglilja'.
    Nom latin : Hemerocallis flava L* est synonyme de Hemerocallis lilioasphodelus L., qui a pour synonymes retenus après révision en mars 2012 Hemerocallis lutea Gaertn.*, Cameraria lilioasphodelus (L.) Boehm.*, Hemerocallis flava var. aurantiaca A.I.Baranov & Skvortsov, Hemerocallis lilioasphodelus f. aurantiaca (A.I.Baranov & Skvortsov) Kitag., Hemerocallis lilioasphodelus var. flavus L., Hemerocallis lilioasphodelus var. nana L.
    famille : Xanthorrhoeaceae pour certaines flores Hemerocallidaceae autrefois rangée dans les Liliaceae.
    catégorie : vivace à longues racines charnues traçantes, d'une grande longévité.
    port : touffe arrondie de feuilles évasées et hampe florales dressées légèrement inclinées en direction du soleil.
    feuillage : caduc, vert franc; des feuilles rubanées de 55 à 70 x 1 à 1.5 cm qui on tendance à s'affaisser progressivement avec le temps.
    floraison : légèrement parfum de fleur d'oranger, durant 1 à 3 jours (de 24 à 63h) s'ouvrant l'après-midi attirant les insectes pollinisateurs nocturnes de la fin de printemps à l'été, chaque fleur ne dure qu'une journée mais l'ensemble dure environ deux semaines. Inflorescences ramifiées de 2 à 5 fleurs hermaphrodites à corolle tubulaire d'environ 10 cm à 3 pétales et 3 sépales, 6 longues étamines retroussées aux anthères bifides chargées de pollen fort toxiques.
    Tel que les fleurs fraîches sont toxiques, elles sont comestibles après avoir effectuer une préparation, cuites à la vapeur puis séchées mais il est recommandé de retirer étamines et anthères qui contiennent une plus grande quantité de colchicine que les tépales et les sépales, cette toxine peut inhiber la croissance des cellules normales et celles des cellules cancéreuses.
    couleur : jaune citron vers la base lavé de vert acide, vert jaunâtre pour les boutons floraux, anthères jaunes.
    fruits : dures capsules trigones ellipsoïdes (2,4 x1,2 cm) à bivalves déhiscentes contenant sur 2 rangées des graines ovoïdes toxiques d'un noir brillant.
    hauteur : plus ou moins 1 m.
    plantation : de préférence à l'automne à défaut au début du printemps en espaçant les plants d'environ 30 cm, compter de 4 à 6 plants au m².
    multiplication : par semis sous châssis froid en octobre ou courant mars, ce semis s'effectue lorsqu'apparait la pointe blanche de la racine pivot après avoir fait tremper les graines dans une eau tiède certains spécialistes conseillent d'y rajouter 1 cuillère à soupe d'eau oxygénée par litre et maintenir le tout à 20°C.
    Protéger les semis avec une fine couche de vermiculite pour prévenir les attaques des voraces larves translucides à tête noire de la mouche du terreau (sciaride) ainsi qu'en installant des plaquettes jaunes engluées. Elles ne fleuriront que la troisième année après la plantation.
    Plus rapide par division à l'automne ou au printemps, il est recommandé de ne diviser les touffes en plusieurs éclats de 2 à 3 pousses, à effectuer tous les 3 ou 4 ans, réduire le feuillage et les racines.
    sol : humide, riche, acide ou neutre ou alcalin surtout très bien drainé.
    emplacement : soleil, un emplacement à mi-ombre la met particulièrement en valeur il lui faut au moins 6 heures d'ensoleillement par jour pour assurer une floraison et si possible à l'abri des vents violents qui a tendance à plier et casser les feuilles. Les tiges florales ont tendance à se diriger et s'incliner dans l'axe du soleil.
    zone : 5 - 10, parfaitement adapté à la sécheresse une fois installée.
    origine : sur les coteaux et le long des vallées et dans les prairies humides, les fourrés et forêts claires du centre de l'Europe de la Suisse, nord est de l'Italie jusqu'au Caucase, au nord de l'Asie présente en Sibérie et Mongolie, dans les provinces limitrophes du nord de la Chine depuis l'est du Heilongjiang, Jilin, Liaoning, Hebei, Shanxi, au sud-ouest de Shaanxi région du Huashan et dans la réserve naturelle nationale de Foping*, Shandong dans la région du Taishan, nord-est du Jiangsu, Henan, sud du Gansu, Jiangxi, la Corée jusqu'au Japon, cultivée dans les jardins de l'Europe depuis le courant 16ème siècle.
    Consulter la carte de Chine.
    entretien : en l'absence de précipitations arroser durant la période estivale, au fur et à mesure il est conseillé de couper fleurs fanées et hampes défleuries pour limiter la production de graines et favoriser ainsi la floraison, rabattre à la fin de l'automne et pailler. Chaque année à la fin de l'hiver, début du printemps prévoir l'apport d'une fumure organique et juste avant l'été mettre un bon paillis pour maintenir le sol humide et limiter les mauvaises herbes.
    maladies et ravageurs : jeunes pousses et feuilles sont convoitées par les escargots et les limaces, les boutons floraux peuvent subir les assauts des pucerons.
    En Amérique du Nord les hémérocalles comptent parmi les espèces vivaces les plus vendues, mais depuis 2000 dans le sud des États-Unis a été signalé la présence vers la fin de l'été et le début de l'automne de la rouille de l'hémérocalle, un champignon d'origine asiatique Puccinia hemerocallidis qui infecte feuilles et tiges florales (sans porter atteinte aux racines) se manifestant par de petites pustules jaune orangé de forme ovale qui s'enlèvent facilement avec les doigts mais qui renferment des centaines de spores (urédospores) qui sont dispersées vers la fin de l'été ( vers 22-24 °C) par la pluie et le vent et tous ce qui les frôlent (outils, vêtements, pelage) et nécrosant les parties foliaires qui les cernent, produisant à l'automne de nouveaux spores bruns (téleutospores) qui vont hiberner en place avant de se propager au printemps en passant par des hôtes intermédiaires comme les asiatiques Patrinia. Certaines variétés d'hémérocalles sont plus sensibles que d'autres.
    En 2001 elle s'était vite répandue en différents points des États-Unis et du Canada, menaçant la production de cultivars et la culture des hémérocalles en Amérique du Nord, lire l'intégralité de la fiche technique établie par Michael Celetti - phytopathologiste, décembre 2014 diffusée par le Ministère de l'Agriculture de l'Ontario omafra.gov.on.ca avec un aperçu des cultivars vulnérables.
    NB : son nom Hemerocallis vient du grec 'hêmera', mot désignant le jour et 'kallos' qui signifie beauté donc beauté du jour faisant allusion à son éphémère floraison et son nom spécifique flava qui désigne la couleur jaune à ne pas confondre avec fulva qui signifie fauve, consulter sa fiche.
    Ce genre après révision en 2012 ne comprend plus que 20 espèces ayant 30 synonymes, toutes originaires du nord-est de l'Asie en zone tempérée, 11 d'entre elles sont présentes en Chine dont 4 espèces sont endémiques, 7 en Corée du Sud dont 1 espèce endémique et plus de 1000 variétés auxquelles s'ajoutent chaque année de nouvelles sélections. Depuis des millénaires en Asie les hémérocalles étaient principalement connues comme légumes et pour leurs propriétés médicinales, elles ont été introduites en Europe à partir de 1500 en suivant la route de la soie.
    Dans les temps anciens, les croyances populaires chinoises attribuaient aux hémérocalles le pouvoir de faire oublier les chagrins et ils étaient loués par les poètes et elles étaient plantées pour se débarasser des pensèes amères.
    Découvrir quelques spécimens. La plupart d'entre eux ont une floraison qui dure environ deux semaines.
    Propriétés et utilisations :
    L'hémérocalle cueillie en bouton a un goût légèrement sucré et légèrement amer cependant la consommation en une seule fois de plus de 100 grammes d'hémérocalle fraîche peut provoquer une intoxication légère qui peut induire des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et de la diarrhée. Plus gravement provoquer une faiblesse et des douleurs musculaires, aux niveau des membres provoquer un engourdissement des doigts et des orteils, peuvent survenir également des ecchymoses ou des saignements anormaux. Ce qu'il faut savoir, c'est que l'absorption de 7 à 65 mg de colchicine peuvent être mortels, donc l'hémérocalle fraîche est toxique sauf si l'on respect un processus de préparation qui consiste à retirer les étamines avec les anthères et le style, puis rincer abondamment après avoir fait tremper les fleurs nettoyées une vingtaine de minutes dans plusieurs eaux pour permettre à la colchicine de se dissoudre dans l'eau, puis ensuite il les plonger et les faire blanchir à la vapeur à haute température pendant 5 à 8 minutes ou dans une eau bouillante salée (pour préserver la couleur), la colchicine devient inactive lorsqu'elle est chauffée à 60°; une fois blanchi et refroidi il est recommandé de les faire tremper dans de l'eau clair durant 2 h pour l'éliminer totalement, une fois cuisinée, faire attention à ne pas consommer trop, d'un seul coup!
    Elles sont également toxiques pour les chats, les chiens, les perroquets provoquant chez eux des symptômes qui s'étalent sur plusieurs jours, oedème de la face, une perte de l'appétit, des vomissements, des troubles nerveux, des convulsions et même une insuffisance rénale qui peut entraîner la mort qui survient entre 3 et 6 jours après.
    Depuis la nuit des temps, dans la gastronomie asiatique notamment en Chine et au Japon, les boutons floraux frais ou séchés et les racines sont consommées; régulièrement comme légume d'accompagnement pour le porc, le poulet ou sous forme de soupe aigre-douce, riche en vitamines et minéraux, calcium et phosphore recommandés aux adolescents pour renforcer et l'améliorer les fonctions cérébrales et aux femmes enceintes pour prévenir les insomnies, les acouphènes, les étourdissements, les maux de gorge, les vomissements, les palpitations, les lombalgies et dans la phytothérapie chinoise réduire les carences, favoriser le développement du foetus et réduire les émotions.
    Toutes les parties sont utilisées dans les pharmacopées traditionnelles car elles contiennent de l'acide y-hydroxyglumatique, de l'acide succinique, du beta-sitostérol*, de l'acide aspartique, de la colchicine, de la tréhalase, prescrite pour traiter l'hypertension, le cholestérol, prévenir l'artériosclérose, traiter les maladies psychosomatiques, calmer les angoisses, les dépressions et l'irritation, traiter la neurasthénie, l'anxiété et les troubles du sommeil, stimuler le cerveau et retarder le vieillissement corporelles, et utilisé en usage externe pour blanchir la peau, l'hydrater, améliorer la ténacité et l'élasticité de la peau. Serait bénéfique pour lutter contre l'anthrax (maladie du charbon) du au Bacillus Anthracis et traiter les troubles neurologiques du a la carence en vitamine B1 provoqué par le béri-béri.
    Des recherches chinoises ont permis de révéler que l'hémérocalle est riche en lécithine qui améliore les fonctions cérébrales, qu'elle contient des ingrédients actifs qui inhiberaient la croissance des cellules cancéreuses, et sa richesse en fibres favorise le transit intestinal, elle serait préventive et elle favorise le traitement du cancer intestinal. A des propriétés anti-inflammatoire, apaisante, diurétique, hémostatique et stomachique prescrite pour traiter les troubles de la diurèse.
    Quelques autres espèces d'hémérocalles :
    - Hemerocallis altissima Stout, c'est un synonyme de Hemerocallis citrina Baroni.
    - Hemerocallis citrina Baroni, est donné pour synonymes de Hemerocallis altissima Stout, Hemerocallis coreana Nakai, Hemerocallis flava var. coreana (Nakai) M.Hotta, Hemerocallis lilioasphodelus subsp. citrina (Baroni) Z.T. Xiong, l'hémérocalle citrine, hémérocalle citron, originaire du nord est de la Chine dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, en Mongolie-Intérieure jusqu'à 2000m, dans les provinces du Anhui, Hebei, Hénan, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Shaanxi, Shandong et Séchouan, en Corée du sud où elle est nommée 'Gol-ip-wonchuli', dans la province de Gyeonggi et à l'extrême sud de la péninsule dans la province du Jeolla du Sud ainsi qu'au Japon, 0,80 à 1,20 m, inflorescence de 2 à 6 fleurs comestibles parfumées étroites de 12 cm de long, jaune citron, jaune verdâtre sur le revers et vers la base du début d'été courant juin-juillet jusqu'en septembre. C'est l'ancêtre des hybrides modernes.
    Dans la pharmacopée coréenne les racines sont réputées être diurétique, hémostatique et anti-inflammatoire. Photo ci-contre à l'Arboretum de Daegu en Corée du Sud.
    - Hemerocallis dumortieri E.Morren, synonymes Hemerocallis dumortieri f. violacea Yokouchi ex T.Shimizu, Hemerocallis rutilans Baker, est illégale Hemerocallis sieboldii Baker, l'hémérocalle de Dumortier, originaire de l'est de la Russie, nord-est de l'Asie, en Sibérie orientale, Mandchourie, au nord-est de la Chine au sud de la province du Jilin, en Corée et au Japon, environ 0,25 m à 0,50 m, des fleurs jaunes s'ouvrant très tôt le matin au début d'été.
    Certains botanistes trouvent qu'elle est étroitement apparentée à l'Hemerocallis middendorffii allant jusqu'à la considérée comme une de ses variétés.
    - Hemerocallis exaltata , originaire du Japon, 1 m, des fleurs orange clair en fin de printemps et début de l'été.
    - Hemerocallis forrestii Diels, l'hémérocalle de Forrest n'a pas de synonyme retenu, découvert tardivement vers 1912 endémique au forêts de l'ouest de la Chine au sud-ouest du Séchouan et du nord-ouest du Yunnan. à partir de 2300m, où il est nommé 'Xïnàn xuän cäo' (Hémérocalle du sud-ouest), vivace persistante de 0,40 à 0,70 m, de longues feuilles étroites de 2 cm de large x 70, 4 à 6 tiges florales de 2 à 4 petites fleurs jaune d'or à jaune orangé s'ouvrant le matin courant mai-juin, idéale pour les zones ombragées à mi-ombre sous le couvert d'arbustes en zones de rusticité 4-8.
    - Hemerocallis fulva (L.) L., Hemerocallis crocea Lam., Hemerocallis kwanso (Regel) Barr, Hemerocallis maculata (Baroni) Nakai, Gloriosa luxurians Lour. ex B.A.Gomes et 8 autres sous la forme var., consulter The Plantlist, largement distribué en Chine dans 19 provinces où elle est nommée 'Xuäncäo' (Hémérocalle), Corée, Japon, Taïwan, Inde et Russie, de 0,50 à 1,20m, l'hémérocalle orange, Orange Daylily, vivace caduque à longues et étroites feuilles de 0.90 x 2,8 cm, de 2 à 10 fleurs orange à rouge orangé plus foncé en coeur et gorge jaune aux anthères d'un noir violacé.
    La flore chinoise retient 4 sous espèces.
    - Hemerocallis middendorffii Trautv. & C.A.Mey., synonymes retenus Hemerocallis dumortieri subsp. middendorffii (Trautv. & C.A.Mey.) Vorosch., Hemerocallis dumortieri var. middendorffii (Trautv. & C.A.Mey.) Kitam., Hemerocallis middendorffii var. middendorffii, l'hémérocalle de Middendorff (zoologiste), en chinois 'Dà bäo xuân cäo' est originaire des forêts, lisières de forêt et prairies humides de la Russie, du nord de la Chine dans les provinces du Heilongjiang, Jilin et Liaoning, de Corée et du Japon de 0,40 à à 0,80m, tiges de 2 à 4 fleurs légèrement parfumées d'un orange foncé à jaune d'or courant mai-juin.
    - Hemerocallis minor Mill, synonymes Hemerocallis graminea Andrews, Hemerocallis graminifolia Schltdl., Hemerocallis lilioasphodelus subsp. minor (Mill.) Z.T. Xiong, Hemerocallis pumila Salisb., Hemerocallis sulphurea Nakai, Hemerocallis flava var. minor (Mill.) M.Hotta, l'hémérocalle mineur, l'hémérocalle nain, originaire de Mongolie et Sibérie et du nord-est de la Chine, Corée, de 0,30 à 0,45 m, fleurs jaunes en fin de printemps.
    - . Hemerocallis nana Forrest et WW Smith, nommée en chinois 'Ai xuäncâo' (hémérocalle nain) endémique au nord-ouest de la province du Yunnan dans les prairies humides, éboulis et lisière des forêts de pins, ne dépassant pas 35 cm de haut, feuilles de 20 à 34 cm x 0.8 cm, inflorescence de 1 à 2 fleurs diurnes d'un rouge orangé à jaune doré courant juin.
    - Hemerocallis thunbergii Barr., synonymes, Hemerocallis citrina var. vespertina (H.Hara) M.Hotta Hemerocallis vespertina Focke, Hemerocallis serotina H.Hara, l'hémérocalle de Thunberg, originaire du nord de l'Asie présente en Russie et dans les états adjacents, aux îles Kouriles, dans l'archipel nippon ainsi qu'en Corée, 1 à 1,10 m, des fleurs jaune citron vers la fin de l'été.

    Dans l'abécédaire consulter la liste des autres espèces et cultivars présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *bêta-sitostérols non glucosidiques qui sont réputés aider à soulager les symptômes urinaires et les problèmes de débit urinaire, notamment ceux provoqués par l'hypertrophie de la prostate, en 2011 des recherches étaient encore en cours; ces bêta-sitostérols sont également présents dans d'autres plantes médicinales.
    *Boehm., abréviation botanique pour le professeur de botanique et d'anatomie allemand George Rudolf Boehmer* (1723-1803), en charge du Département de botanique et d'anatomie. Deux genres, de la famille des mûriers (Moraceae) lui ont été dédiés Boehmeriopsis, Boehmeriopsis et 18 espèces ont été nommées boehmeri, boehmeriifolia, boehmeriifolium, boehmerioides.
    *Gaertn., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste allemand Joseph Gaertner (1732-1791), il débute comme professeur d'anatomie à Tübingen en 1760 avant de devenir durant 8 années professeur de botanique à Saint-Pétersbourg, à partir de 1770 il travaille sur son 'De Fructibus et Seminibus Plantarum' publié en 3 volumes à partir de 1788, le dernier volume est publié après sa mort en 1792.
    Il y relate son étude notamment au microscope sur les fruits et les graines, de plusieurs milliers de spécimens d'espèces et de genre du monde entier, sur la morphologie des organes de la fructification et sur son application à la botanique systématique, la classification qui en résulte est exceptionnelle pour son époque, consultable en ligne à la BHL library.
    Dans la famille des Rubiaceae, le genre Gaertnera lui a été dédié et des espèces sous la forme gaerteneri, gaertneriana, gaertneroides.
    *Foping, réserve naturelle nationale de Foping créée en 1979 située au coeur des Monts Qinling abrite entre autre le plus grand nombre de pandas géants de Chine Ailuropoda melanoleuca et le superbe rhinopithèque de Roxellane Rhinopithecus roxellana (Golden Snub-nosed Monkey) un singe préhistorique à fourrure rousse, au petit nez retroussé, au pourtour des yeux et les babines bleutées, une espèce menacée en voie de disparition parce que sa peau est encore utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise, figure sur la liste rouge de l'UICN Union internationale pour la conservation de la nature le découvrir à Shaanxi.
    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'.
    A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède.
    Son herbier, le plus riche de son époque ne contenant que 7000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto.
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