Dicksonia antarctica - Fougère arborescente de Tasmanie
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    Nom commun : Dicksonie de l'Antarctique, Fougère arborescente de Tasmanie, Fougère de l'Antarctique, nommée par les anglophones 'Tasmanian Tree Fern, Man Fern et Australian tree fern*', en allemand 'Australischer Taschenfarn', en espagnol 'Helechoa arbóreos, Helecho arborescente'
    Nom latin : Dicksonia antarctica Labill.* est le synonyme de Balantium antarcticum (Labill.) C.Presl.* qui depuis avril 2012 est le nom accepté
    famille : Dicksoniaceae.
    catégorie : fougère fossile vivace dont le stipe épais et robuste est composé d'une radicule recouverte d'une masse dense de racines fibreuses et de leurs fibres filiformes radiculaires (fibrilles) qui sont produites au sommet de la tige et de la base des anciennes feuilles, cette partie qui forme le stipe est appelée dictyostèle polycyclique.
    Découvrir de nombreuses photos.
    port : érigé avec une touffe de frondes au sommet.
    feuillage : persistant, mais peut être caduc par temps froid jusqu'à environ - 7 °C à - 10 °C. Des frondes bipinnées coriaces, de plus ou moins 2 m, à rangs très serrés de pennes presque opposées à nombreuses pinnules alternes, la base des frondes est recouverte de poils brun roux, contrairement aux Cyathea qui sont pourvues d'écailles.
    Il perd ses vieilles frondes en conservant leur pétiole poilu et en coeur, les nouvelles pousses d'un vert acide sont en forme de crosse poilue.
    floraison : pas de floraison, sur la face inférieure (face abaxiale) de certaines frondes fertiles et leurs indusies portent des sores globuleux dont les sporanges libéreront à maturité des spores qui germeront et seront suivis de l'union de types de cellules reproductrices, il s'agit d'une fécondation.
    fructification :sur les indusies, des sporanges translucides disposés sur un axe aplati guère plus gros qu'une tête d'épingle, ce sont de fins sacs membraneux, arrondis et pyriformes qui se terminent par un pédicelle qui les maintient sur les indusies, chaque sore libère et propage une dizaine de spores ovoïdes. Durant l'été, chaque fronde libère environ 83 800 spores, donnant naissances à des prothalles qui développent avant de mourir une unique 'plantule', voir schéma dans une vidéo sur le mode de la reproduction sexuée des fougères .
    croissance : très lente, guère plus de 2 à 3 cm par an ! Cette très lente croissance, explique qu'un sujet de ± 1.60 m peut avoir une centaine d'années (un siècle), ce qui explique aussi son prix !, ces plantes, dont l'origine remonte au Jurassique, sont parfois en voie d'extinction dans leur pays d'origine où elles sont maintenant souvent protégées et la commercialisation pour certaines espèces du genre est réglementée par le CITES.
    hauteur : 2 - 3 m (près d'un siècle), de 6 à 15 m et 2.5 mètres d’envergure, dans son milieu d'origine, une pousse de 2 à 6 cm par an. Pour se faire une idée, un tronc de 30 cm à environ une dizaine d'années.
    plantation : au printemps ou à l'automne selon climat.
    multiplication : par semis de spores dès maturité, compter une dizaine d'années avant d'avoir un début de tronc, et par bouturage de section, en atmosphère chaude et humide.
    Les plants que l'on trouve à la vente ayant déjà un tronc sont des fragments de caudex sectionnés et bouturés.
    sol : drainé, fertile à riche en humus, humide ou frais, acide ou neutre, ou alcalin ou même calcaire.
    culture en pot : un substrat drainant et riche comme pour les autres espèces de fougères et les autres plantes acidophiles, léger et fibreux.
    emplacement : au jardin ombre, mi-ombre, à l'abri des vents forts et desséchants et à l'abri du soleil qui fera brunir les frondes et requiert une humidification constante, exposition à l'intérieur, dans un endroit lumineux, sans soleil direct et loin d'une source de chauffage.
    zone : humide 8-10, U-K hardiness H3, USDA zone 9-10, tolère des températures basses, testé jusqu'à - 10 °C dans le pays de Loire, par un pépiniériste vendéen qui importe des sections de tronc depuis l'Australie et les cultive en extérieur en Bretagne, alors qu'en Angleterre, ils sont vendus tels que, pour être ensuite plantés dans les jardins londoniens, où l'on peut les entrevoir.
    origine : dans les vallées ombragées et humides de la Tasmanie et dans les forêts sclérophylles humides, le long des petits cours d'eau et dans les ravins du sud-est de l'Australie, au sud-est du Queensland, dans l'est de la Nouvelle-Galles du Sud, à l'est de Victoria, dans les forêts humides du Parc national de Tarra-Bulga sous le couvert et au pied d'un géant le 'Mountain Ash Forest', l'Eucalyptus regnans qui dépasse les 100 m de haut, ou au Dandenong Ranges National Park de Melbourne.
    Une population relique, au sud de l'Australie, est maintenant éteinte et en Tasmanie, notamment, dans le parc national Montfield, découvrir les photos de la station alpine Joseph Fourier.
    entretien : protéger les jeunes plants du froid, ensuite si l'hygrométrie ambiante n'est pas importante, l'arrosage s'effectue par le sommet du stipe, jusqu'à imprégnation complète de celui-ci, environ une fois par semaine du printemps à l'automne, c'est aussi la technique à utiliser pour cette plante à l'intérieur, mais ce n'est pas toujours simple à réaliser !
    Au jardin, installer un arrosage goutte à goutte, au centre des frondes et arroser 3 fois par jour durant 1 bonne minute, il adore l'humidité, mais il déteste un sol détrempé.
    Cultivée à l'extérieur, dans les zones plus froides, aux alentours de -10 à -12 °C, mais la couronne de frondes a besoin d'une protection contre le froid et le gel, car elles sont atteintes par le froid à partir de -3 à -5 °C. Protéger le coeur avec un voilage, un tissu froissé, avant de rassembler les frondes avant de les protéger avec un voilage maintenu jusqu'à mi-tronc et prévoir un paillage ou un autre voilage pour le tronc, ou emballer le tout dans le même second voilage ; ailleurs la cultiver dans de grandes potées qui sont rentrées sous serre froide, ou dans une véranda à l'automne, ou encore dans une pièce sans chauffage, mais sans oublier durant l'hiver d'humidifier le tronc de temps en temps.
    Chaque printemps, arroser le coeur de la fougère avec un engrais liquide pour plantes vertes en le diluant dans bien de l’eau, et le renouveler une à deux fois au cours de l’été.
    maladies et ravageurs : pour l'instant pour une culture à l'extérieur, exempt de maladie et de nuisibles, délaissée par les lapins.
    NB : le genre Dicksonia est dédié au botaniste anglais James Dickson*, et son nom spécifique antarctica vient du grec 'ant' qui signifie opposé et de 'arktikós' qui désigne l'arctique venant de 'arktos' qui désigne l'ours opposé à l'Arctique, le pays des ours donc l'antarctique, il y a plus de 160 millions d'années, l'antarctique ne formait qu'un seul continent austral, avec l'Australie, voir carte. L'allusion aux ours, ferait référence, aux constellations de la grande et de la petite Ours, qui indiquent aux voyageurs le nord.
    Le genre Balantium puisqu'on devrait le nommé Balantium antarcticum, est composé de seulement 3 espèces ayant 3 synonymes et 12 autres noms d'espèces demeurent non résolus.
    Ce genre, en cours de révision, ne comprend pour l'instant, que 7 espèces retenues sur plus d'une trentaine de noms d'espèces non résolus de fougères arborescentes persistantes à semi-persistantes, originaires des forêts tropicales humides de la zone comprise entre la Malaisie, l'Indonésie, les Philippines, 3 endémiques à l'Australie et la Tasmanie, 3 endémiques à la Nouvelle-Zélande et Nouvelle-Guinée*, en région néotropicale, 3 autres d'Amérique du Sud* présentes au Chili sur l'Ile Juan-Fernandez, en Uruguay, au Guatemala, Mexique et Sainte-Hélène.
    La plus grande diversité d'espèces se Dans l'ensemble, en raison de la grande taille des troncs et des frondes, elles étaient mal représentées dans les herbiers et leurs identifications est difficile, en l'absence de frondes, il était impossible d'en étudier les écailles, les poils et les sores globuleux, pourvu d'une indusie bivalve qui permettent l'identification, mais les travaux récents menés sur le terrain par des botanistes spécialistes des fougères arborescentes de l'Université de Bonn et de l'Université de Zurich, qui ont enrichi l'herbier de Kew.Dicksonia antartica), souvent au fond des vallons, pas loin des cours d'eau, tandis que les Cyathea se trouvent plutôt en haut des versants de ces vallons.
    Vers la fin du 19e siècle, le défrichement pour avoir des terres agricoles, ont contribué au déclin de cette espèce, dans de nombreuses régions de l'Australie. Sa croissance lente signifie que la plupart des fougères arborescentes australiennes, disponibles dans le commerce, sont récoltées dans la nature. La majorité d'entre elles sont exportées vers l'Europe, le Japon et les États-Unis pour le commerce horticole, à l'heure actuelle, la plupart des fougères matures provenant de la nature sont récupérées dans des forêts pluviales, anciennes, sur le point de subir un changement important dans l'utilisation des terres, comme la coupe à blanc et la conversion de la forêt indigène en plantation.
    Vous pouvez en découvrir des spécimens en France, dans le parc du végétal Terra Botanica à Angers, au Pays basque espagnol, au jardin botanique d'Iturraran, dans le parc naturel de Pagoeta à Aia (Gipuzkoa), d'autres spécimens à Kew garden dans le Cambridge Cottage et dans Temperate House, également au coeur des collections de fougères du jardin botanique de Berlin ou celles du jardin botanique de Montréal.
    Dans le monde, il existe plus de 600 espèces de fougères arborescentes dans les familles des Cyatheaceae et Dicksoniaceae, dans les régions tropicales d'Amérique du Sud et d'Asie du Sud-Est, 120 d'entre elles sont endémiques à la péninsule de la Nouvelle-Guinée*, notamment sur l'île principale, dans les prairies alpines des hauts plateaux entre 2 400 et 3 000 m, sur le karst de montagne, de la chaîne de Cromwell et dans les basses terres, des îles aux alentours, sous le couvert forestier des forêts pluviales, où des défrichements importants ont été perpétrés dans les forêts de moyenne montagne.
    Les premières fougères arborescentes y ont été collectées en 1912 et 1913 par le botaniste Carl Ledermann, dans la région de la rivière April dans le cours supérieur du fleuve Sepik où vivent les peuples Bahinemo*, où aucun botaniste n'y serait revenu depuis.
    Ces fougères arborescentes ont été parfaitement bien décrites dans l'Histoire des Fougères de 1867, volume 1, où il est écrit à leur sujet :
    "Les fougères arborescentes ont, dans leurs contrées natales, une grande influence sur la physionomie du paysage. Comme l'a bien dit Meyen*, elles ajoutent à la noblesse des palmiers la délicatesse des plus aimables fougères, et elles arrivent ainsi à une beauté extraordinaire.
    Dans la zone torride, on les voit atteindre jusqu'à 50 pieds de hauteur, jetant dans les airs leur gigantesque panache de feuilles empennées, recourbées en arcades, et si délicates que la moindre brise les soulève et se joue dans leurs ondes verdoyante. Les anciens avaient été frappés de cette forme de feuillage, semblable aux plumes des oiseaux, et ils avaient appelé les fougères Pteris (aile) en souvenir de cette disposition.
    Dans les vallées ombragées de la Tasmanie, le Dycksonia Antartica élève ses dômes de verdure comme autant de palmiers épais et trapus ; il se dresse dans sa teinte sombre, de distance en distance, comme la sentinelle perdue des végétations de l’ancien monde. Dans l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les Cyathea smithii, medullaris et dealbata, plus humbles dans leur taille, se marient aux Lomaria , aux Dicksonia squarrosa et autres qui tranchent vigoureusement sur les Eucalyptus et les grandes Protacéacées, par les nuances vert-pralin, bleues, glauques ou argentés de leur feuillage.
    À l’île Bourbon, c’est une des plus grandes espèces, le Cyathea excelsa qui représente les fougères en arbre.
    Deux autres plantes du même genre, les Cyathea regalis et Cyathea ebenina , l’une des Indes orientales et l’autre du Guatemala, ne cesse de guère en beauté aux précédentes."
    Propriétés et utilisations :
    La moelle contenue au coeur du tronc est riche en amidon, autrefois, elle servait de nourriture aux Aborigènes de Tasmanie. Les frondes déroulées seraient également comestibles bien qu'elles ne soient amères et légèrement visqueuses.
    Localement, les troncs séchés, sont utilisés pour confectionner des clôtures et la partie centrale est sculptée pour confectionner des objets, tels que des bols des vases et des pots de fleurs nommés pongas, et ils servent de support pour les orchidées.
    Quelques autres espèces :
    - Dicksonia arborescens L'Hér., nom qui est non résolu par The Plant list, localement nommé 'Santa Helena Fern', est originaire de l'île volcanique de Sainte Hélène, dans l'atlantique sud, face au nord-est du Brésil, au niveau de la région de Bahia.
    - Dicksonia baudouini E.Fourn., non résolu par The Plant list, est originaire de la Nouvelle-Zélande.
    - Dicksonia berteriana Brack., non résolu par The Plant list, originaire de l'archipel Juan Fernández à l'est du Pacifique Sud, ce serait la fougère arborescente qui aurait permis à Robinson Crusoé de se confectionner un parasol.
    - Dicksonia berteroana Hook., endémique au Chili à l'archipel Juan Fernández.
    - Dicksonia blumei (Kunze) Moore, synonyme Balantium blumei Kunze, Blume's Tree Fern, originaire de l'Asie du Sud-Est en Indonésie dans les forêts entre 1 500 et 2 500 m d'altitude, environ 6 m de haut. Dans la pharmacopée traditionnelle, les écailles des feuilles sont utilisées pour arrêter les saignements.
    - Dicksonia brackenridgei, Pacifique sud dans les 300 îles de l'archipel des Fidji et en Polynésie dans les îles Samoa, 1.50 à 3 m.
    - Dicksonia chrysotricha (Hassk.) T. Moore, synonyme Balantium chrysotrichum Hassk.
    - Dicksonia externa Skottsb., pas de synonyme retenu par The Plant list, mais, certains lui donnent pour synonyme Dicksonia berteriana (Colla) Crochet. var. virgata C. Chr. et Skottsb., elle serait endémique à l'archipel chilien de Juan Fernández, au large de Santiago du Chili, elle avoisine 5 à 6,5 m de haut.
    - Dicksonia fibrosa Col, 'Golden Fern Tree', endémique à la Nouvelle-Zélande, 5 à 6 m de haut, plus tolérante que Dicksonia antartica à laquelle elle ressemble, elle peut accepter le plein soleil lorsqu'elle est adulte, mais, elle conserve ses vieilles frondes qui forment une jupe autour du tronc, zones 8-9.
    - Dicksonia gigantea H. Karst., voir, ci-dessous, Dicksonia sellowiana Hook.
    - Dicksonia herberti W.Hill, non résolu par The Plant list, originaire d'Australie au nord du Queensland, dans les forêts tropicales dans le bassin de la rivière Hebert, zone 10.
    - Dicksonia japonica Sw., synonyme Davallia japonica (Sw.) Kunze, originaire du Japon.
    - Dicksonia lanata Colenso, non résolu par The Plant list, endémique à la Nouvelle-Zélande, au centre-est de l'île du Nord et vers la péninsule de Coromandel où elle est nommée 'Prostrate Treefern, Stumpy Tree Fern' en Maori 'Tuokuro', ne dépassant pas 2 m de haut, très trapue, au court tronc, voir photos.
    - Dicksonia polypodioides Sw., pas de synonyme retenu.
    - Dicksonia sellowiana Hook., synonymes Dicksonia gigantea H. Karst., Balantium karstenianum Klotzsch, Balantium sellowianum (Hook.) C. Presl, Dicksonia ghiesbreghtii Maxon, Dicksonia karsteniana (Klotzsch) T. Moore, Dicksonia karsteniana (Klotzsch) H. Karst., Dicksonia lobulata H. Christ, Dicksonia navarrensis H. Christ, Dicksonia sellowiana var. karsteniana (Klotzsch) Sodiro, Dicksonia spruceana Kuhn, Dicksonia stuebelli Hieron., localement nommée Helecho de Tronco, devient rare au Mexique, dans l'état de Veracruz et au Guatemala.
    - Dicksonia stuebelli Hieron., du nord du Pérou, et probable en Équateur.
    - Dicksonia squarrosa (Forst.) Sw., non résolu par The Plant list, originaire de Nouvelle-Zélande où elle est nommée 'Rough tree Fern', endémique à la Nouvelle-Zélande, 1.5 à 3 m de haut en culture, 5 à 7 m dans son habitat, se développe en colonies, par ses rejets latéraux, serait de croissance moins lente que Dicksonia antartica, zones 9-10, tolère - 10 ° C, cultivé en appartement, auquel cas, il ne faut pas laisser sécher le substrat.
    - Dicksonia thyrsopteroides Mette, non résolu par The Plant list, synonyme de Balantium thyrsopteroides (Mett.) E.Fourn., originaire de Nouvelle-Calédonie, en altitude dans la région du col d'Amieu, dans le parc des Grandes Fougères, environ 2 m de hauteur et juste 10 cm de diamètre. .
    - Dicksonia youngiae Hook. & Baker. non résolu par The Plant list, nommée par les anglophones 'Bristly Tree Fern (Fougère arborescente hérissée), endémique à l'est de l'Australie, dans les forêts du Queensland et au nord de la Nouvelle-Galle du Sud, dans la région de Bellingen river.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres fougères présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Archipel Juan Fernández, situé à 700 km au large de Santiago du Chili, dans le Pacifique Sud, se compose de 3 îles volcaniques : Robinson Crusoé, Alejandro Selkirk et Santa Clara, un parc national depuis 1935, classé par l'UNESCO, en 1977 Réserve de biosphère, depuis 2014, il oeuvre en accord avec le Conservatoire botanique de Brest, car, il est en péril, après l'introduction d'autres espèces végétales et animales.
    *Australian tree fern, ce nom, est également donné au Cyathea australis ainsi qu'au Cyathea cooperi.
    Bahinemo, peuples autochtones, connus du grand publique au début des années 1960, époque où le politicien, aventurier australien John Pasquarelli (1937), alors membre de la Chambre d'assemblée de Papouasie-Nouvelle-Guinée de 1964 à 1968, c'est consacré à la collecte d'objets traditionnels, comme les masques et les boucliers de guerre, aux motifs géométriques, sculptés avec des outils en pierre, dans la région du fleuve Sepik, dans la chaîne de montagnes Hunstein, des objets rares qui sont aujourd'hui conservés dans les collections privées et dans quelques musées, depuis 1977, ils sont présents dans les collections du musée Barbier-Mueller à Genève, ainsi qu'au Musée des Cultures de Bâle (Museum der Kulturen, MKB ), l'un des plus importants musées ethnologiques d'Europe.
    *Dickson, le botaniste, mycologue et pépiniériste, collectionneur James (Jacobus) J. Dickson (1738-1822), qui, avec l'aide de l'horticulteur William Forsyth (1737 - 1804), dédie sa pépinière de Coven garden aux cryptogames (mousses, fougères et lycopodes).
    En 1788, il participe à la fondation La Société Linné de Londres, puis en 1804, à celle de la Société Royale d'Horticulture (RHS).
    Quarante et une espèces lui sont dédiées sont la forme dicksonii, dicksoniana, dicksonioides, dickson, abréviation botanique officielle : Dicks.
    *Labill., abréviation botanique pour le médecin botaniste, écrivain et explorateur français Jacques-Julien Houtou de La Billardière (1755-1834), il prend part à des expéditions maritimes, en 1786, il effectue un séjour en Syrie en passant, par Chypre, publie au retour 'Icones Plantarum Syriae rariorum' en 4 décades. En septembre 1791, il fait partie de l'expédition d'Entrecasteaux, qui donnera, l'Atlas pour servir à la relation du voyage à la recherche de La Pérouse de 1791 à 1792, un document cartographique.
    Le récit de cette expédition est consultable, en ligne, à la Bnf-Gallica.
    L'auteur du premier ouvrage de botanique sur l'hémisphère austral, 'Novae Hollandiae et Plantarum spéciem' publié de 1804 à 1806, sur les espèces d'Australie et Tasmanie, suivi de 'Sertum austro-calédonicum' publié en 1824-25, sur 80 plantes de Nouvelle-Calédonie.
    En 1800, il est nommé Membre de l'Académie des sciences et en 1832, de l'Académie de médecine. Lire article de la revue internationale de botanique appliquée et d'agriculture tropicale, mars-avril 1953, consultable en ligne chez https://www.persee.fr/doc/jatba_0370-5412_1953_num_33_365_6573l"' target="_blank">Persée.
    *Meyen, médecin, botaniste et zoologiste allemand Franz Julius Ferdinand Meyen (1804-1840), grand collectionneur, qui effectue un séjour en Amérique du Sud, professeur à Berlin spécialiste de l'histologie végétale, auteur du manuel de botanique intitulé Phytotomie (1830), l'un des premiers sur l'anatomie microscopique.
    *Nouvelle-Guinée est l'île la plus floristiquement diversifiée et la plus grande au monde qui abrite des écosystèmes les mieux préservés de notre planète.
    Elle est située dans le Pacifique sud entre l’Équateur et le 11e degré de latitude, d'une superficie de 771 900 km² , où les travaux scientifiques n'ont démarré qu'à partir des années 1960 à l'initiative de l'Australie avec la participation du premier géographe brestois André Guilcher (1913-1993), professeur émérite de géographie à l'Université d'Orléans qui consacre sa vie à l'enseignement et à la recherche, spécialiste de la morphologue littorale et marine, lire sa biographie, sa participation en 1952 à la première campagne de la Calypso de Jean-Yves Cousteau et ses travaux, à lire chez Persée ou celle rédigée par Jean-Claude Dionne, format pdf sur erudit.org.
    La première liste de contrôle vérifiée par des experts, des plantes vasculaires de la Nouvelle-Guinée continentale et des îles environnantes. Notre liste de contrôle accessible au public comprend 13 634 espèces (68 % endémiques), 1 742 genres et 264 familles, publiée en 05 août 2020, et selon un article de Kew : "70 % des fougères arborescentes ont été évaluées comme étant les moins préoccupantes (c'est-à-dire qu'elles ne sont pas actuellement connues pour être menacées), principalement parce qu'elles ont de vastes aires géographiques à travers la Nouvelle-Guinée et se trouvent dans des zones reculées non encore menacées par les activités humaines. ", mais 10 espèces de fougères arborescentes sont menacées parce qu'elles sont menacées dans des zones minières et à cause des plantations de palmiers à huile. Lire l'intégralité de l'article en anglais d'Emma V Williams sur les Les formidables fougères arborescentes de Nouvelle-Guinée, sur kew.org.
    *C.Presl, abréviation botanique pour le botaniste praguois Karel (Carl) Borivoj Presl (1794-1852), courant 1817, il effectue un séjour en Sicle, puis, en 1819 avec son frère Jan Svatopluk Presl, il publie la flore de Bohême intitulée 'Flora cechica: indicatis medicinalibus, oeconomicis technologicisque plantis'.
    La Société tchèque de botanique leur dédie son journal nommé Preslia et deux genres leur sont dédiés sous la forme Preslaea (Boraginaceae) et Preslia (Lamiaceae).
    *RHS, abréviation pour The Royal Horticultural Society, La Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres en 1804, qui décerne, chaque année, The Award of Garden Merit (AGM) à de nouvelles obtentions, au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule, 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde.
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