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Nom latin : Haworthia fasciata (Willd.*) Haw.(1821), est un des synonymes de l'Haworthiopsis fasciata (Willd.) G.D.Rowley (2013), avec pour autres synonymes, Aloe fasciata (Willd.) Salm-Dyck ex Schult. & Schult.f., Haworthia browniana Poelln.*, Apicra fasciata Willd., Catevala fasciata (Willd.) Kuntze et 14 autres. famille : Liliaceae. catégorie : vivace succulente en rosette basale, spiralée à courte tige. port : érigé, évasé. feuillage : persistant, charnu, vert foncé, lisse sur le dessus. Des petites feuilles de 3 à 4 cm, imbriquées, pointues en forme de lance, au revers pointillé transversalement de blanc (mamelons). floraison : en été. Au centre de la rosette sur de fines tiges de plus ou moins 30 cm, racèmes de petites fleurs tubulaires à 6 pétales enroulées. couleur : blanc strié de rouge brunâtre. croissance : lente. hauteur : plus ou moins 9 cm pour 8 à 10 cm de diamètre. multiplication : par semis, bouture de feuille ou séparation des rejets latéraux, de préférence au printemps ou en automne. Attendre durant quelques jours que la coupe cicatrise avant de les planter. sol : mélange pour cactées ou un terreau mélangé avec une terre argileuse et du sable sur un lit de gravier. emplacement : pas de soleil direct, mais de la lumière. Le plein soleil provoque des taches rougeâtres (brûlures). zone : 9-11, U-K Hardiness H2, USDA zones 10a. Le maintenir en hiver à une température entre 10 et 12°C. origine : endémique à l'Afrique du Sud, au sud de la province du Cap, consulter la carte. entretien : il demande très peu d'arrosage. Durant la période de croissance de mars jusqu'en août, effectuer, si nécessaire, un apport d'engrais, maintenir le substrat sec en hiver. maladies et ravageurs : exempt de maladie, mais il peut subir les assauts des cochenilles farineuses (mealybugs). Il comprend environ 150 espèces de vivaces succulentes de petites tailles, originaires de l'Afrique du Sud, qui sont souvent confondues avec les Gasteria et certaines Aloe. Son nouveau nom Haworthiopsis est composé avec le mot grec 'opsis', qui désigne l'aspect, l'apparence, indentiquant sa ressemblance, sa parenté avec l'Haworthia. Propriétés et utilisations :
Selon la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites), environ 60 000 espèces de plantes sauvages sont prélevées dans le monde essentiellement pour un usage médicinal. Quelques autres espèces : - Haworthia attenuata Haw., aux feuilles pourvues de pustules blanches. - Haworthia bolusii Baker, une rosette très refermée, des feuilles pourvues de barbes. - Haworthia glabrata Baker, des feuilles ayant des sortes de protubérances blanches. - Haworthia limifolia Marloth, originaire de la province du Cap, aux feuilles triangulaires, d'un vert foncé avec des bandes transversales. En voie de disparition dans son aire de répartition naturelle, car il fait partie de la pharmacopée traditionnelle des Zoulous (Umathithibala). Ils lui attribuent également des pouvoirs contre les maléfices. On le voit souvent planté aux abords des habitations. - Haworthia reinwardtii (Salm-Dyck) Haw., forme une petite colonne dressée, feuilles très courtes, pourvues de griffes et qui sont irrégulièrement pointillées. - Haworthia retusa Duval, originaire de la province du Cap, une rosette sans tige, feuilles triangulaires, larges à l'extrémité, lisses, avec une marge bordée de petites dents, photo ci-dessous. - Haworthia ternera Poelln., aux feuilles pourvues de barbes. - Haworthia truncata Schonl., aux feuilles tronquées, en éventail, qui font penser aux plantes cailloux. Annotations : *autochtones, En Afrique du Sud, les conservateurs du parc national Kruger tentent, avec l’aide de la population locale, de préserver des espèces végétales en voie de disparition convoitées pour leurs propriétés thérapeutiques, lire à ce sujet l'article mis à jour mis à jour enfévrier 2022 par le Courrier international. *Poelln. abréviation botanique pour l'agronome, botaniste, taxonomiste allemand Karl von Poellnitz (1896-1945, spécialiste des succulentes qui séjourne plusieurs années en Afrique du Sud où il collecte, nomme et décrit de nombreuses espèces qu'il adresse au jardin botanique de Berlin-Dahlem. En 1940, un genre, de la famille des Asphodelaceae composé d'une seule espèce lui est dédié Poellnitzia rubriflora (L. Bolus) Uittewaal, originaire de la province du Cap-Occidental en zone désertique dans le parc national du Karoo ( à visiter de fin juillet à fin septembre pour les floraisons printanières notamment des aizoacées et du mois d'août à octobre pour les succulentes). En 1997, est édité avec 90 photos d'avant guerre 'Haworthia photographs used to typify taxa described by Dr. Karl von Poellnitz' sous la direction des botanistes Ingo Breuer et Detlev Metzing.
Il fait la connaissance en 1788, de Alexander von Humboldt, qui lui adresse ses collectes, dont il assure l'identification; en même temps il s'intéresse à l'influence du climat sur les plantes, il y consacre d'ailleurs en 1792, un ouvrage 'Grundriss der Kräuterkunde', qui est toujours réédité. Les botanistes lui ont dédié 33 espèces de plantes et des espèces de champignons sous la forme willdenowiana et 73 sous willdenowii. On lui doit de nombreux ouvrages, dont 'Florae Berolinensis Prodomus' ( 1787) et son oeuvre de référence 'Hortus berolinensis sive Icones et descriptiones, plantarum rariorum vel minus cognitorum quae in Horto regio botanico berolinensi', première édition en 1803. natacha mauric ©16/11/2003® Jardin ! L'Encyclopédie - natacha mauric ©16/11/2003 ® par la Société des Gens de Lettres - ® -Jardin ! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites.  |
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