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Nom latin : Nuphar lutea (L.) Sm.* (1809), 38 synonymes retenus, dont Nymphaea lutea L.* (1753), Nenuphar luteum (L.) Link* (1822), et retenu finalement Nymphozanthus luteus (L.) Fernald* (1919) et de nombreuses sous-espèces. famille : Nymphaeaceae. catégorie : vivace, aquatique à rhizomes souterrains traçants. port : étalé à la surface de l'eau. feuillage : caduc, coriace, à marge lisse, d'un vert olive vernissé, à marge ondulée. De grandes et larges feuilles orbiculaires à cordiformes, flottantes ou émergentes à quelques centimètres au-dessus de l'eau. Chaque printemps, apparaissent de minces feuilles submergées juste avant de développer les feuilles flottantes à très long pétiole. floraison : flottant à la surface de l'eau. Longue depuis le printemps jusqu'à la fin de l'été, de juin jusqu'en septembre-octobre, parfois depuis mars-avril. Floraison parfumée, une odeur assez proche de celle du beurre, nectarifère et pollinifère, visitée par de nombreux insectes pollinisateurs, dont les abeilles. Bien au-dessus de la surface des eaux, au bout d'un long pédoncule, fleur bisexuée, solitaire de 4 à 7 cm de diamètre, formée de 5 sépales (ou bractées) arrondis enserrant de nombreux pétales cireux et spatulés, s'ouvrant pour une durée de 48 heures, un peu après le lever du soleil, se refermant au coucher du soleil, après fécondation, la fleur s'incline vers l'eau. couleur : jaune orangé en partie haute, jaune verdâtre en partie basse, parmi les nombreuses variétés, de temps en temps teinté de rougeâtre, et une couronne d'étamines jaune vif. fruit : capsule cannelée, piriforme, de 4 à 5 cm, en forme de bouteille, d'où le nom de Brandy bottle (bouteille de cognac). Initialement, c'est une baie contenant une substance spongieuse riche en mucilages et contenant une grande quantité de graines pourvues d'un arille membraneux. Au fur et à mesure que le fruit mûrit, les pétales et les sépales pourrissent, laissant alors, une grande capsule verte et charnue remplie de nombreuses graines. Qui, à maturité, se détache et flotte à la surface de l'eau, jusqu'à ce qu'il se fendille, après s'être gorgé d'eau, et les graines sont dispersées et véhiculées par le courant. Elles ont la capacité de se coller à un support, un pelage. croissance : rapide. hauteur : 0.50 jusqu'à 3 m. plantation : au printemps, courant avril-mai, directement en place ou dans des caissettes. Il peut se planter dans des bassins peu profonds de 0.40 à 0.50 m, compter un jaunet pour environ 3 m². Dans le temps, il faut surveiller sa prolifération qui peut devenir dans les bassins une nuisance en occultant la lumière. multiplication : par semis immergé dans quelques centimètres d'eau ou par division au printemps des rhizomes pourvus de racines ou des portions de racines pourvues de bourgeons. emplacement : soleil ou mi-ombre, a besoin au minimum de cinq heures d'ensoleillement pour fleurir. sol : boueux, riche en matière organique, argileux, limoneux ou sablonneux. zone : 4-11, U-K hardiness H7, USDA zones 4-10. origine : Europe jusqu'à 1 200 m, depuis la Grande-Bretagne et la péninsule ibérique, jusqu'aux Balkans et l'Asie mineure jusqu'au nord de l'Iran, présent en Asie septentrionale, de la Sibérie jusqu'à l'est du Japon, également présent en Afrique du Nord ainsi qu'en Israël, dans les cours d'eau à faible débit, les étendues d'eaux stagnantes, les lacs, les étangs, jusqu'à une profondeur de 2 à 5 m, les bayous, les tourbières, les fossés, les canaux et certaines marnières. Dans son habitat naturel, il peut se trouver en présence du nénuphar nain Nuphar pumila, avec lequel il peut être confondu. Il y a des hybridations sauvages entre eux, entraînant parfois leur extinction, laissant la place à divers hybrides, ce qui serait le cas dans le Massif central. Introduit en Nouvelle-Zélande, dans l'Extrême-Orient russe, dans le Kraï du Primorié ainsi qu'au Bangladesh où il est appelé en bangali 'Swarna Kumud', mais il est considéré comme éteint en Sicile. entretien : surveiller son développement, car dans un bassin, il peut devenir envahissant, recouvrir quasiment toute la surface et prendre le pas sur les autres espèces présentes et provoquer progressivement une diminution de la biodiversité et perturber l'écosystème. En théorie, il est indiqué que pour un plus petit bassin de 3 mètres sur 3, l'idéal pour son écosystème est une couverture de la moitié ou du trois-quarts.. maladies et ravageurs : exempt de maladies et ravageurs.
Son nom commun de jaunet désigne, dans le langage populaire, une pièce d'or. L'adjectif jaunet, jaunette, signifie un peu jaune. Ce genre comprend environ 25 espèces de vivaces aquatiques à rhizomes traçants, originaire des zones nupharifères*, dans les régions tempérées de l'hémisphère nord. En Europe, dans certaines régions, c'est une espèce protégée, qui est interdite de cueillir, car c'est un refuge flottant pour des petits animaux, une source de nourriture pour les oiseaux tout en apportant une ombre qui en période estivale limite le réchauffement de l'eau. Protection étendue au Nuphar pumila (Timm.) DC, qui se distingue par des plus petites fleurs jaunes et des feuilles plus cylindriques, qui dans son aire de répartition naturelle, est carrément en voie de disparition, dans les lacs en altitude, voir photo INPN © Hughes Tinguy, INPN. Il est parfois confondu avec le faux nénuphar pelté Nymphoides peltata* (Villarsia nymphoïdes), au feuillage flottant, mais qui présente de petites fleurs jaunes à corolle à 5 pétales libres, voir INPN © Sébastien Filoche, MNHN. Propriétés et utilisations : Tout les nénuphars tout en absorbant l’excès de nutriments et les contaminants* présents dans l’eau, ils oxygènent l’eau en libérant de l’oxygène à travers les feuilles et les tiges et les racines, assurant ainsi une oxygénation bénéfique pour les poissons, grenouilles et autres amphibiens, les libellules, leurs larves et bien d'autres larves, insectes et petits habitants, limitant la prolifération des algues et maintenant ainsi la clarté de l’eau. Les Amérindiens consomment les graines après les avoir fait chauffer comme du pop-corn, certains après l'avoir goûté disent un pop-corn croquant, mais de mauvaise qualité. Les rhizomes mucilagineux, très riches en tanins astringents, contiennent aussi, un alcaloïde, la nupharine, dont les propriétés anaphrodisiaques étaient déjà connues depuis l'Antiquité. Ils ont également des propriétés analgésiques, antiseptiques et sédatives. En phytothérapie, il est prescrit sous la forme de teinture mère pour traiter entre autres le psoriasis. Dans certaines pharmacopées, les graines et les rhizomes séchés, sont traditionnellement utilisés pour traiter les dysenteries, les dyspepsies, les infections vaginales et les problèmes de cycle menstruel. Dans la pharmacopée chinoise, connu sous le nom de 'ping fang yao zhi'. Annotations : *contaminants, notamment les rejets industriels, les pesticides et les produits chimiques utilisés en agriculture, ainsi que les déchets domestiques non traités. Consulter le document publié sur la pollution de l'eau par gouv.fr. *Edible Wild Plants, Edible Wild Fruits and Nuts of Canada, de Nancy J. Turner et Adam.F. Szezawinski, édité par les musées nationaux du Canada. Le volume 3 publié en 1979 est consultable et téléchargeable à la BHLibrary. *Fernald, abréviation officielle pour le botaniste-taxonomiste américain Merritt Lyndon Fernald (1873 - 1950), auteur d'ouvrages et d'articles de botanique dont 'Gray's Manual of Botany' avec Assa Gray et Benjamin Lincoln Robinson, en collaboration avec Alfred Kinsey, qui est consultable à la BHLibrary ainsi que sa correspondance. Il rédige le livre des plantes sauvages comestibles : Edible Wild Plants* of Eastern North America, publié en 1943. *Link., abréviation pour le médecin, botaniste-naturaliste allemand Johann Heinrich Friedrich Link (1767-1851), il commence par enseigner en 1792 dans la plus ancienne université d'Europe du Nord, l'université de Rostock dans le département de chimie, botanique et zoologie à Mecklembourg en Poméranie occidentale.
Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie, qui sera suivi de l'édition d'une Flora lapponica. En 1738, il fonde l'Académie des sciences de Suède et à partir de 1741, il enseigne à l'université d'Uppsala, durant une année, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772. Son herbier, le plus riche de son époque contenait 7 000 plantes. Il est l'auteur de Systema naturae, Genera plantarum et de Species plantarum, consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto, chargement lent. *nupharifère, se dit à propos d'une zone située entre 3 et 4 m de profondeur, d'une étendue d'eau où poussent les nénuphars, formant ainsi une nupharaie, bien après, les zones phragmitifères qui vont jusqu'à 1.50 et 2 m de profondeur où poussent les roseaux. *Sm., abréviation botanique pour le naturaliste-botaniste australien Lindsay Stewart Smith (1917-1970), qui oeuvre au Queensland avec le botaniste australien Cyril Tenison White, spécialiste des pâturages, trois espèces lui ont été dédiées. natacha mauric© 28/06/2004 ® Jardin! L'Encyclopédie - natacha mauric©28/06/04 - ® Jardin! L'EncyclopédieConformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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