Bowiea volubilis - Bowie volubile d'Afrique du Sud
Portail de Jardin! L'Encyclopédie


    Nom commun : Bowie volubile, Bowie d'Afrique du Sud, localement appelée Gibilisa, nommé par les anglophones 'Climbing onion, Climbing Sea Onion'.
    Nom latin : Bowiea volubilis  Harv.* ex Hook. f.*, synonymes Bowiea gariepensis*  van Jaarsv., Schizobasopsis volubilis  Harv. Ex Hook. f.) Macbr.
    famille : Hyacinthaceae (Asparagaceae) .
    catégorie : vivace bulbeuse, au bulbe (15 cm environ) toxique, charnu verdâtre partiellement enterré.
    port : trés ramifié en tout sens, étalé.
    feuillage : caduc, charnu, vert clair. Sur des tiges charnues volubiles, minuscules feuilles lancéolées.
    floraison : en Afrique du sud en été, en Europe au printemps. Minuscules fleurs hermaphrodites, étoilées translucides à 6 tépales et 6 étamines.
    couleur : blanc à blanc verdâtre, étamines jaune vif.
    fruits : petites capsules à deux lobes contenant des petites graines.
    croissance : lente.
    hauteur : 15 à 20 cm de large.
    multiplication : par semis de graines fraîches ou par prélèvement de bulbilles ou bouture de tiges nettement moins évident.
    sol : prendre un substrat pour cactus.
    emplacement : soleil en évitant les situations trop chaudes qui peuvent provoquer des brûlures sur le bulbe.
    zone : 10-12.
    origine : Afrique du Sud (endémique au Natal et à la province du Cap), présente dans les pays limitrophes.
    entretien : sans, juste réduire les arrosages après la floraison pour respecter sa période de dormance et durant l'hiver le conserver dans un endroit chaud et sec. L'arrosage s'effectuera sans excès car il peut provoquer le pourrissement du bulbe.
    Il peut être sujet aux pucerons et à la cochenille farineuse.
    NB : le nom Bowiea  lui a été donné en souvenir de James Bowie (1790-1869), qui oeuvra dans la province du Cap dés novembre 1816, comme collecteur pour le compte du Jardin botanique de Kew. Il revint à Cape Town en 1826 pour s'y installer comme jardinier-collecteur pour le Ludwig'sburg Garden appartenant au baron von Ludwig, on lui doit la première description du Clivia nobilis.
    Ce genre comprend ne comprend qu'une seul espèce en voie de disparition dans son milieu naturel car il est en surexploitation à des fins médicinales.
    Propriétés et utilisations :
    Bien que le bulbe soit extrêmement toxique aussi bien pour les animaux que pour les humains provoquant des vomissements, une hypersalivation, des palpitations le tout pouvant entraîner la mort, il fait partie de la pharmacopée traditionnelle au KwaZulu-Natal, le Gibisila y joue un rôle essentiel car avec 4 autres plantes il est a la base de cette pharmacopée, il contiendrait 3 glycosides ( dont bovoside A et bufadienolide) qui aurait notamment des propriétés tonicardiaques, de plus associé à d'autres plantes il est utilisé avec prudence pour traiter les maux de têtes, les oedèmes, certains problèmes oculaires et dermiques.
    - Bowiea kilimandscharica  Mildbr., se rencontre en Tanzanie dans la région du lac Tanganyika, considéré comme étant un synonyme Bowiea volubilis.

    Annotations :
    *Hook.f. , abréviation botanique pour le botaniste-explorateur britannique Joseph Dalton Hooker (1817-1911), l'un des plus grands du 19 ème siècle, nommé 1865 Directeur du Royal Botanical Garden de Kew. Auparavant, il effectue des séjours à Madère, en Afrique du Sud, dans l'Antarctique, dans l'Himalaya (Népal et nord de l'Inde) au cours desquels il collecte de nouvelles espèces pour Kew garden, à son retour il fait paraître l'ouvrage de référence sur les Rhododendrons du Sikkim-Himalaya en 3 volumes de 1849 à 1851 et des flores des autres pays.
    Harv., abréviation botanique pour le physiologiste et botaniste irlandais William Henry Harvey (1811-1866) qui à partir de 1835, en compagnie de son frère, séjourne en Afrique du Sud, dans la province du Cap durant 6 à 7 ans il collecte et assiste son frère dans la fonction de trésorier colonial. En 1858, il publie 'The genera of South African plants' et en collaboration avec le botaniste allemand Otto Wilhelm Sonder participe à la rédaction des trois premiers volumes sur sept de 'Flora capensis' éditée de 1859 à 1933, on lui doit des ouvrages de référence sur les algues. En 1853, durant trois ans, il participe à des expéditions en Afrique du Sud, l'île de Ceylan, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les îles Tonga et Fidji et pour finir à Valparaiso (Chili). A son retour à Dublin, en 1856, il est nommé professeur de botanique, en charge de l'Herbier d'algues (TCD herbarium) du Trinity College, herbier de renommée internationale.
    *Bowiea gariepensis*  van Jaarsv. est donné aussi comme synonyme, il se rencontre dans la région située à la limite de la Namibie et de l'Afrique du Sud.
    Bowiea myriacantha  Haw. n'est pas retenu c'est un synonyme de Aloe myriacantha  (Haw.) Schult. & Schult. f., Leptaloe myriacantha  (Haw.) Stapf (1933).
    ® par la Société des Gens de Lettre -nmauric© 07/01/2006 - //-->Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressement interdites.




compteur de visite