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Nom latin : Petasites hybridus (L.), G.Gaertn.*, synonymes Petasites officinalis Moench*, Petasites vulgaris L.* famille : Asteraceae. catégorie : vivace herbacée dioïque rhizomateuse, couvre-sol à la base souvent pourpré (voir photo). port : touffe dressée, évasée. feuillage : caduc, vert mat à revers laineux et grisâtre. De très grandes feuilles cordiformes, de 50 cm à 1 m, à marge irrégulièrement dentelée et pourvue d'un long pétiole. floraison : au début du printemps, courant mars-avril, au ras du sol, avant les feuilles, en grappe ovoïde de 10 à 25 cm, composée de petits capitules femelles ou mâles réunis en panicules au parfum vanillé. Voir la planche botanique dans le tome IV de la "Flora von Deutschland, Österreich et der Schweiz" (Flore d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse) du botaniste allemand, Otto Wilhelm Thomé (1840-1925), publiée de 1886 à 1934, consultable à la BHLibrary. couleur : rose pâle et blanc rosé à rouge pourpre clair. croissance : rapide. hauteur : 0.50 à 1 m. plantation : en toute saison, si le sol est suffisamment humide. multiplication : division des rhizomes traçants. sol : frais à humide, acide ou neutre ou alcalin, fertile ou riche. emplacement : mi-ombre. zone : 5-9, U-K Hardiness H4, USDA zones 4a-8b. origine : Afrique du Nord, Asie occidentale, Asie du Sud-Est et l'Europe dans les lieux humides, berges des cours d'eau, ravines et sous-bois, dans les zones alluvionnaires jusqu'à l'altitude de 1200 m. entretien : juste canaliser son développement en effectuant un bêchage au début du printemps pour supprimer les rhizomes traçants. NB : son nom Petasites vient du grec 'petasos' mot qui désigne un chapeau à larges bords faisant référence à la forme des feuilles, et ledit chapeau à larges bords se nomme d'ailleurs en français un pétase, et malgré les apparences liées au nom spécifique hybridus, ce n'en est pas un. Son nom donné par les anglophones de Common Butterbur est dû au fait qu'autrefois, le beurre pour le protéger et surtout le conserver au frais, était enveloppé dans des feuilles de pétasite, avant que l'allemand Carl von Linde, n'invente en 1876, le premier réfrigérateur. Il ne sera commercialisé en France que dans les années 1956 et bien avant aux Amériques, vers 1913. Idéale pour être utilisée au bord des bassins, des mares ou le long des berges des étangs, des cours d'eau ou pour créer des massifs luxuriants dans les zones ombragées et humides et pour fixer les berges et les talus. Il existe un cultivar Petasites japonicus 'Variegata' au feuillage irrégulièrement panaché de crème. Ce genre comprend une quinzaine d'espèces de vivaces, toutes originaires des zones tempérées de l'hémisphère nord. Toutes ces espèces peuvent devenir envahissantes en étouffant les autres espèces. Propriétés et utilisations : Attention, la pétasite contient entre autres des alcaloïdes de pyrrolizidine qui sont hépatotoxiques, mutagènes pouvant être carcinogènes, dont le taux est variable dans la plante fraîche. La présence de pyrrolizidine dans des préparations pharmaceutiques a provoqué chez des patients des lésions hépatiques irréparables. Suite à ces quelques cas, en 2004, des pays d'Europe ont retiré du marché quelques spécialités médicamenteuses contenant de l'extrait de pétasite. Par sécurité, des recommandations écrites de surveillance d'apparition de symptômes (douleurs au niveau du foie, nausées, vomissements, jaunissement du teint) ont été rendues obligatoires et figurent sur les produits. Des feuilles, racines et rhizomes est extraite une huile essentielle utilisée en phytothérapie entrant dans des préparations pharmaceutiques (extrait détoxifié) pour traiter notamment les rhinites de type allergique (rhume des foins). Son rhizome est aussi riche en pétasine et isopétasine, composée de sesquiterpènes qui seraient nettement plus actifs que la papavérine, aux propriétés analgésique, antiparasitaire, anti-inflammatoire, antispasmodique, antihistaminique, astringente, sédative et sudorifique. Elle entre d'ailleurs dans des préparations pour traiter les migraines qui sont en cours d'études cliniques dans plusieurs pays.
Les fleurs ont des propriétés pectorale et sudorifique, diurétique (présence d'inuline) et emménagogue (régule les règles), prescrites depuis la nuit des temps pour traiter les affections des voies respiratoires, comme la toux et l'asthme. Dans l'abécédaire, consulter l'auutres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *G.Gaertn., abréviation botanique pour l'apothicaire, botaniste allemand Philipp Gottfried Gaertner (1754-1825), il est le co-auteur d'une flore du Wetterau avec B. Meyer et J. Scherbius, éditée à Francfort entre 1799 et 1802, consultable en ligne à la BHL (biodiversitylibrary.org) sous le nom de Oekonomisch-technische Flora der Wetterau (une ancienne province située dans le land de Hesse au centre-ouest de l'Allemagne, région de Francfort-sur-Maine). *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnae;us, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi de 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. *Moench., abréviation botanique, pour le botaniste allemand Conrad Moench (1744-1805), durant toute sa vie il enseigne à l'Université protestante de Marbourg (Hesse- Allemagne), il est en total désaccord avec Linné à propos de la classification des plantes. On lui doit des ouvrages sur la systématique. Un petit genre de 3 espèces présentes au sud de l'Europe, lui est dédié Moenchia (Caryophyllaceae) par un autre opposant à Linné, le médecin botaniste allemand F.K. Medicus (1736-1808), ainsi qu'à une douzaine d'espèces spécifiques sous la forme moenchii, moenchia, moenchiana. Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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