Emmenopterys henryi - Emmenopterys de Henry
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    Nom commun : Emmenopterys de Henry, en chinois 'Xiäng guö shù' qui signifie arbre fruitier parfumé, nommé par les anglophones 'Chinese Emmenopterys'.
    Nom latin : Emmenopterys henryi  Oliver, synonymes Mussaenda cavaleriei  H. Léveillé, Mussaenda mairei  H. Léveillé. (Flore de Chine).
    famille : Rubiaceae.
    catégorie : arbre pluricentenaire, voire millénaire, au fût rectiligne à l'écorce d'un brun grisâtre, crevassée longitudinalement, aux ramures arquées.
    port : dressé, évasé à cime plus étroite.
    feuilles : caduc, coriace, vert franc brillant, légèrement gaufré, nervure médiane et marge plus claire, revers glauque plus clair et des nervures saillantes. Les jeunes feuilles sont d'un bronze cuivrées, les jeunes tiges d'un rouge pourpré. Bouquets de grandes feuilles oblongues à elliptiques à pétiole rouge pourpré.
    floraison : à partir de la vingtième année très aléatoire mais longue, légèrement parfumée, en été de fin juillet à fin août (pleine floraison). En cime, grandes panicules axillaires de grappes de petites fleurs parfumées à corolle tubulaire à 5 lobes arrondis acuminés retroussés en fin de floraison, la marge semble ciliée.
    couleur : blanc à blanc crème, veiné de jaune verdâtre, gorge jaune vert, calice vert granny smith ourlé de rouge, sépales d'un blanc crème à blanc beurre, veiné de verdâtre. Les tiges et les pédoncules sont rosés.
    fruits : petites capsules cylindriques (± 3cm) contenant des graines pourvues de petites ailes membraneuses.
    croissance : lente.
    hauteur : 10 à 30m, dans son milieu naturel peut atteindre 40 à 45m.
    plantation : à l'automne ou au printemps.
    multiplication : par semis, par bouturage de tiges aoûtées.
    sol : profond, fertile, riche en humus, frais.
    emplacement : soleil, mi-ombre, ombre, à l'abri des vents et des gelées printanières.
    entretien : protéger les jeunes sujets les premières années, maintenir un bon drainage du sol.
    zone :5 - 9, au climat océanique tempéré.
    Il semblerait que la floraison soit favorisée par des hivers longs et froids suivi de printemps chauds.
    origine : endémique aux forêts de l'Asie du sud-est, entre 500 et 1600m d'altitude au sud-ouest et centre de la Chine, dans la région autonome du Guangxi, les provinces de l'Anhui, Gansu, Guizhou, Hénan, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Shanxi, Séchouan, Yunnan et les provinces côtières du Zhejiang, Fujian et Guangdong, présent au nord de la Birmanie et en Thaïlande, la déforestation intensive fait que c'est une espèce menacée, en voie d’extinction. Consulter la carte de Chine.
    maladies et parasites : ?.
    NB : son nom Emmenopterys  vient du verbe grec 'Emmeno' qui signifie préserver, garder et 'pterys' vient du grec 'pterys, pteron' qui signifie aile, plume faisant allusion à ses étonnants sépales blancs, et son nom spécifique henryi  de Henry dédié à l'écossais Augustin Henry (1857-1930), préposé au Service des Douanes, séjourna à plusieurs reprises entre 1882 et 89 dans la région d'Ichang à l'ouest de la province de l'Hubei, collectant de nombreuses espèces de la flore chinoise lui ont été dédiées henryi ou henryiana .
    Ernest H. Wilson dans les forêts chinoises il y découvre 'l'arbre le plus spectaculaire découvre en Angleterre en 1907 où il fleurira en 1977, vous pouvez en découvrir un spécimen à l’Arboretum de Kalmthout* (Belgique) planté il y a 150 ans par le pépiniériste Charles Van Geert n'ayant fleuri auparavant que 2 fois ( 1987 et 2006), s'y prépare à nouveau fin juillet 2012, des des échafaudages ont été monté pour permettre aux passionnés de la découvrir.
    Un spécimen de 12m se trouve à l'ouest du Sussex à Wakehurst Place* où il aurait fleuri en 1987, et 7 ans plutôt celui qui se trouve au bord du lac Majeur au jardin botanique de Villa Taranto (Pallanza - Italie) en 1971.
    Les botanistes qui suivent cette rarissime et spectaculaire floraison vous diront que depuis son introduction en Europe ce ne serait que la cinquième, mais tiennent ‘ils comptent des exceptionnelles floraisons pour l'un en 2010 et fin août 2011 des deux sujets plantés en 1928 à Borde Hill* à Haywards Heath.
    juillet 2012, première floraison à Saint Romain en Gal dans le jardin de Maurice Laurent*, plantation 1992/1993.
    Aux États-Unis, le premier semis eu lieu en 1907 à l'Arboretum d'Arnold, au Texas à l'Arboretum de l'Université Stephen F. Austin ( SFA - Nacogdoches), un sujet de 9 ans (1998) a fleuri début juillet 2007, environ 7m de haut.

    Annotations :
    *Ernest H. Wilson, surnommé le chinois, oeuvra dés 1899 pour le compte de Kew garden.
    *Arboretum de Kalmthout s'écrit également Calmpthout, c'était une parcelle d'expérimentation et d'acclimatation d'arbres rares pour le pépiniériste anversois Charles Van Geert qu'il a entretenu depuis en 1856 jusqu'à sa mort en 1896, des plantations que son successeur Antoine Kort, un horticulteur, grand amateur des hamamélis, reprend en assurant la direction et en agrandissant la pépinière jusqu'à 35 hectares en 1952 et la renomme "Société Horticole de Calmpthout".
    Puis ce sont les diamantaires Georges et Robert de Belder rachètent l'arboretum pour en faire un jardin privé, un parc de 12 hectares de renommé mondiale pour ses 7000 arbres et arbustes rares, datant pour certains de plus de 150 ans; l'ingénieur agronome slovène Jelena née Kovacic (1925-2003) et son époux Robert De Belder (1921-1995), des passionnés aussi des genres hamamélis et hortensia.
    Le parc est ouvert au public de la mi-mars à la mi-novembre, les collections d'hamamélis sont à découvrir dans ce diaporama facebook, cliquer sur le logo de l'Arboretum.
    On doit à cette botaniste de réputation internationale l'obtention de 17 nouvelles variétés, une réelle référence pour les jardiniers 'Arbres et Arbustes des parcs et jardins Ed. Maison Rustique (1998).
    Wakehurst Place jardins et réserves naturelles située dans le Sussex (sud de Londres) propriété de Kew garden, le manoir abrite la Banque mondiale de semences de plantes sauvages (Banque Millennium).
    *Borde Hill à Haywards Heath (1598) à l'ouest du Sussex, à partir de 1830 le colonel Stephenson Robert Clarke (1862-1948) ornithologue passionné d'arbres et d'arbustes rares qui entrepris de rassembler dans ses 9 jardins et parcs (200 hectares) de remarquables collection de camélias, magnolias, rhododendrons et une collection d'arbres et d'arbustes (aujourd'hui classée au patrimoine national), des espèces découvertes par les botanistes collecteurs Ernest Wilson et George Forrest, dont il finance à partir de 1912, les expéditions en Chine et au coeur de l'Himalaya.
    *Maurice Laurent, pépiniériste à Saint Romain en Gal (69560 -Rhône) collection nationale de Viburnum (1994).
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