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Nom latin : Anemone coronaria L.*, Anemone alba; Goaty & Pons, Anemone coccinea Jord.*, Anemone coronaria var. coccinea (Jord.) Nyman, Anemone cyanea Risso, Anemone grassensis Goaty & Pons, Anemone mouansii Hanry ex Ardoino, Anemone rissoana Jord., Anemone ventreana Hanry, Pulsatilla coronaria (L.) Borkh. famille : Renonculaceae. catégorie : vivace tubéreuse, toxique, à griffe épaisse et brunâtre, qui entre en dormance forcée de l'été jusqu'à la fin de l'hiver. Elle peut se montrer envahissante en terrain favorable. port : tige uniflore, dressée et cassante. feuillage : caduc, vert vif, sur une tige légèrement pubescente, feuilles basales, tripennées profondément découpées en lanières. floraison : de fin de l'hiver au début du printemps, selon climat, courant février jusqu'en avril. Sur une hampe florale légèrement poilue, fleur solitaire de 3 à 7 cm, composée d'un périanthe de cinq à huit sépales avec en dessous un involucre composé de trois feuilles sessiles trifoliées et découpées. Une fleur qui s'incline vers le bas et se referme par temps couvert et le soir. Celles que nous achetons dans le commerce fleurissent selon climat d'avril à juillet. couleur : bleu, violet rose, rouge, bleu, au coeur noir. fruits : courant mai-juin, fructifications étoilées inclinées vers le sol, contenant de nombreux akènes, la dissémination est effectuée par les fourmis. hauteur : 0.20 à 0.40 m. plantation : à l'automne, en prévoyant un bon paillis ou au printemps jusqu'en mars-avril, entre 5 et 7 cm de profondeur et ce, tous les 20 cm. Il est conseillé de faire tremper les griffes durant une nuit dans de l'eau à température ambiante avant de les planter. Compter de 5 à 10 griffes par m² et 3 par potée ; s'il n'y a pas de pluie, ne pas oublier de les arroser. multiplication : par semis sous châssis, par division des griffes (pattes) à la fin de l'été. Pour les potées, prévoir un mélange de terreau de feuilles, terre de jardin et sable, y mettre 3 griffes par potée et maintenir le substrat humide. Durée de vie entre 10 et 15 ans pour l'espèce botanique, les variétés, c'est une autre histoire. sol : humide, mais bien drainé et riche. C'est une gourmande, penser à effectuer un apport de compost ou d'engrais, dans le cas contraire, les fleurs seront moins nombreuses et plus petites. emplacement : soleil, mi-ombre, lumineuse. zone : 5-9, U-K hardiness 5, USDA zones 7a-9. Tolère aisément -20°C. origine : dans les pelouses basophiles de l'Asie occidentale, d'Europe méridionale, présente dans le sud de la France, en Provence, au Languedoc-Roussillon, dans les garrigues, en Charentes ainsi qu'en Corse. Introduite en Angleterre dès 1596, extrêmement populaire sous le règne d'Elizabeth I (1533-1603), reine d'Angleterre et d'Irlande, la dernière de la dynastie des Tudor, consulter sa biographie, publiée dans le Larousse. entretien : au fur et à mesure, supprimer les fleurs fanées et les feuilles qui jaunissent. Pour les bouquets, les fleurs doivent être cueillies lorsque les boutons floraux sont entièrement colorés et lorsqu'ils sont ouverts, entre 30 et 50%, avant que les pétales ne se soient développés. Bouquet d'anémones : Les tiges et les fleurs des anémones sont très délicates et cassent facilement et les fleurs sont sujettes au stress hydrique. C'est une excellente fleur à couper, adorée des fleuristes, qu'il faut conserver loin d'une source de chaleur, des courants d'air et des corbeilles de fruits contenant des pommes, des avocats, bananes, melons ou mangues qui produisent de l'éthylène ; que l'on utilisait autrefois, sous cloche ou dans les serres pour faire fleurir, entre autres les violettes d'Afrique Saintpaulia ; il en va de même pour les fruits. Des fleurs en bouquet dont il faut rincer les tiges sous l'eau et changer l'eau du vase au bout de quelques jours, car, elles ont tendance à se décomposer, recouper légèrement avant de les remettre dans une eau limpide.
maladies et ravageurs : visitée par les limaces et par les nématodes phylum Nematoda des vers ronds (eelworms) qui s'attaquent aux bourgeons et aux feuilles, sensible à l'oïdium (powdery mildew), mais dédaignée par les cervidés et les lapins. NB son nom Anemone vient du grec 'anemos' qui désigne le vent', certainement parce que les tépales sont vite détachés par le vent. Ce nom lui a été donné par Théophraste philosophe et savant grec qui fut l'un des premiers botanistes, on lui doit entre autres "Recherches sur les plantes, les causes des plantes" à consulter sur remacle.org ; son nom spécifique coronaria vient du latin 'corona', mot qui désigne une petite couronne, faisant référence au large anneau formé par les anthères noires, au centre de chaque fleur, faisant penser à une couronne. Au jardin, cette Anémone de Caen trouve sa place dans les bordures, les plates-bandes, les massifs et mixed borders ou simplement, dans des potées, que l'on arrête d'arroser après la floraison et laisse au sec, à l'abri des pluies, jusqu'au début du printemps suivant où il faudra reprendre les arrosages après avoir effectué un apport d'engrais, soit à libération lente, soit un engrais liquide pour plantes à fleurs tous les 15 jours, toujours sur un substrat humide. Ce genre comprend environ 120 espèces de vivaces rhizomateuses ou à tubercules, originaires dans l'ensemble des zones tempérées de l'hémisphère nord et d'Asie, quelques-unes originaires de l'hémisphère sud, d'Afrique australe, d'Amérique du Sud, en Argentine ainsi qu'au Chili et plus de 200 variétés horticoles. Représenter sur les vases en verre Art Nouveau comme celui d'Émile Gallé, au décor d'Anémones, présenté chez Drouot. Parmi les variétés et cultivars, citons : *Gallé., industriel, maître verrier, ébéniste et céramiste, Émile Gallé (1846-1904) qui dès 1867, travaille dans l'entreprise familiale de de faïence et de verrerie. Lire l'article "Les protagonistes de l'École de Nancy", publié par le musée de l'école de Nancy, musee. *Jord., abréviation botanique pour le nom du botaniste lyonnais, Alexis Jordan (1814-1897), un botaniste célèbre réputé naturellement peu sociable que peu de botanistes pouvaient se flatter d'avoir rencontré. Il doit sa renommée à l'étude des espèces affines, c'est-à-dire qu'il établit une distinction entre les variations observées chez le même individu, suivant les stations qu'il occupe, et les variations des individus de la même forme, dues probablement à des métissages. Sa vocation aurait été fortifiée par les encouragements et par les conseils qu'il aurait reçus de plusieurs savants affiliés à la Société Linnéenne. Il est le fondateur de l'école dite "Jordanienne" qui s'est opposée au classement de Linné qui admet la fixité de l'espèce. Le chercheur-enseignant Christian Bange a écrit à son sujet, dans le bulletin de la Société Linnéenne de Lyon en 2004 : "Tout en continuant d'étudier les « espèces affines » auxquelles il devait sa renommée, il avait depuis longtemps cessé de publier des travaux de botanique et de fréquenter ses confrères. Aussi n'y a-t-il rien d'étonnant à ce que, dans les notices nécrologiques qui lui furent alors consacrées, on l'ait présenté sous les traits d'un misanthrope". Lire l'article du botaniste, géographe et explorateur Auguste Chevalier (1873 -1956) "L'oeuvre d'Alexis Jordan et la notion actuelle d'espèce en systématique", publié dans le journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 1923, 23 pp. 441-459, consultable chez Persée. *L., abréviation botanique pour le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné, auparavant Carl Linnaeus (1707-1778), à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi de la Flora lapponica. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, à partir de 1741, la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. *Sève des jonquilles, elle est responsable chez les fleuristes de dermites irritantes qui peuvent être chroniques et à la longue, de prurit au niveau des mains. natacha mauric © 23/02/2015 ® Jardin! L'Encyclopédie - natacha mauric© 23/02/2015 - ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
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