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Nom latin : Peltoboykinia watanabei ( Yatabe) Hara*, synonymes retenus, Boykinia tellimoides var. watanabei (Yatabe) Makino*, Boykinia watanabei (Yatabe) Makino qui est donné pour synonyme de Saxifraga watanabei Yatabe. famille : Saxifragaceae. catégorie : vivace, herbacée à courts, mais épais rhizomes et aux tiges creuses. port : touffe basale, évasée et arrondie. feuillage : caduc, vert clair à vert foncé, brillant, virant à l'automne au rouge orangé. Feuilles peltées, palmatilobées, obcordées de 15 à 35 cm x 13 à 30 cm, profondément découpées, à 5/7 voire 13 lobes, avec un pétiole central d'au moins 30 cm de long. Les nouvelles pousses et feuilles sont d'un rose rougeâtre, puis d'un vert cuivré brillant et couvert de poils. floraison : estivale, courant juin, juillet jusqu'en août, selon climat. Légèrement parfumée, visitée entre autres, par les abeilles et de mouches. Sur une longue et fine tige de 30 à 60 cm, une douzaine de petites fleurs bisexuées, tubulaires pendantes de ± 15 mm, à 5 étroits pétales oblongs à marge crénelée en pointe (au moins 3 crans), portant des poils glanduleux sur toute leur surface. Elles sont enchâssées dans un calice couvert de poils hérissés à 5 courts sépales triangulaires, acuminés et soudés entre eux, 10 étamines aux anthères doubles et 2 styles. couleur : blanc verdâtre virant au blanc crème, puis jaune crème vers la fin de la floraison, des étamines d'un blanc verdâtre, aux anthères jaunes virant progressivement au noir violacé. fruits : des petites capsules de 1 à 1.4 cm, enchâssées dans le calice, qui noircit avec en fin de saison. croissance : assez lente, lui laisser le temps de s'implanter. croissance : 0.60-0.90 m en tous sens. plantation : selon climat au printemps ou à l'automne. multiplication : par division des touffes ou des rhizomes, par semis en hiver ou au printemps, dans un mélange maintenu humide, à tendance, sablonneuse après scarification à froid ; pour la levée, compter entre 4 et 6 semaines et plus. Certains jardiniers préfèrent par stratification à chaud entre 18 et 22° C, comptent sur une levée entre 2 et 4 semaines. Plus facile, au printemps par division des rhizomes. sol : de préférence acide* ou neutre, léger, humifère, frais, mais bien drainé. emplacement : mi-ombre, ombre lumineuse. origine : endémique aux recoins humides et ombragés des forêts de hêtres, du sud de l'archipel japonais sur les îles de Kyushu et Shikoku et au nord de la région de Kansaï et sur l'île principale de Honshu, c'est une espèce menacée dans son milieu d'origine, consulter la carte. Sur sur l'île de Honshu, vers le centre de la préfecture de Nagano, au pied du mont Asama, cette herbe de Watanabé est présente au jardin botanique de Karuizawa, où elle est régulièrement photographiée, ainsi qu'aux abords du temple bouddhiste Hoshakuzan Kozenji de Komagane. zone : 6-9, U-K hardiness H6, USDA zones 5a-9b, une fois établi, tolère des périodes de sécheresse. entretien : prévoir un bon paillage pour conserver un sol frais. Supprimer au fur et à mesure, les hampes florales fanées et les feuilles abîmées. maladies et parasites : exempt de maladie pour l'instant en Europe. NB : son nom Peltoboykinia vient du grec 'pelto' qui désigne un bouclier faisant référence à ses feuilles peltées et 'boykinia' en l'honneur du médecin, botaniste et naturaliste américain Samuel Boykin (1786-1848), et son nom spécifique watanabei de Watanabe, est dédié au botaniste japonais Kiyohiko Watanabe (1900-1953), qui enseigne à Hiroshima, auteur d'articles parus dans le journal botanique de la Société botanique du Japon et 15 autres espèces lui ont été dédiées sous cette forme. Ce genre était initialement associé au genre nord-américain Boykinia, genre dont il se distingue par ses feuilles peltées, il a donc été renommé en 1930 et il ne comprend que deux espèces endémiques à une toute petite zone de l'Asie du Sud-Est. L'autre espèce : - Peltoboykinia tellimoides (Maxim.) H. Hara, synonyme Saxifraga tellimoides Maxim.*, en japonais 'Yawato-so', en chinois 'Jian bian cao', est originaire du Japon, dans l'île de Honshu et de la Chine, au nord de la province côtière du Fujian, face à Taïwan, en altitude, dans les forêts jusqu'à 1 900 m, une vivace rhizomateuse de 0.30 à 1 m, aux feuilles palmées de 15 à 25 cm, avec une marge à 7-9 lobes plus gaufrées, courant juin-juillet, des petites fleurs d'un jaune pâle, à 10 étamines et 2 styles, elle a la même rusticité. Voir photo © Osamu Takahasi, prise début juillet à l'ouest de Tokyo, au mont Mito, le long du sentier des hêtres, dans la populaire forêt d'Okutama. Annotations : ![]() *Hara, abréviation botanique pour le botaniste, taxonomisteet mycologue japonais Hiroshi Hara (1911-1986), professeur de botanique à l'université de Tokyo, s'intéressant à ses débuts aux espèces japonaises, publiant 'Enumeratio Spermatophytarum Japonicarum' en 3 volumes entre 1948 et 1954. Par la suite, il devient le spécialiste de la flore himalayenne de l'Inde, du Bhoutan, Sikkim et du Népal, y effectuant à partir de 1960, 4 expéditions, avant de publier en 1966 la Flore de l'Himalaya. *Makino, abréviation botanique pour le botaniste-taxonomiste japonais Tomitarö Makino (1862 - 1957), qui fut, le père de la botanique japonaise, à 25 ans, il fait paraître le magazine de botanique de Tokyo toujours édité. Il enseigne à l'Université de Tokyo, publie en 1940 'Flora of Japan', l'ouvrage de référence. Sur l'île de Shikoku, à Kochi, sa ville natale, est créé en 1958, The Makino botanical garden, dédié aux espèces japonaises locales, il s'y trouve un laboratoire de recherche et un Musée où sont exposées ses oeuvres. Maxim., abréviation botanique pour le botaniste taxonomiste russe-allemand Carl Johann (Ivanovich) Maximowicz (1827-1891), un grand explorateur collecteur, qui fut, le spécialiste des flores du Japon et de Mongolie, de nombreuses espèces asiatiques lui ont été dédiées. Nommé en 1852 conservateur du jardin botanique de Saint-Pétersbourg*. L'année suivante, pour enrichir les collections, il entreprend un tour du monde qui débute par Rio de Janeiro et Valparaiso, ce voyage à bord de la frégate russe Diana, est interrompu par la guerre de Crimée (1854-56) qui le mène à explorer les rives du fleuve Amour et l'est sibérien jusqu'en 57, lui permettant ainsi de publier 'Amurensis Primitias Florac' (1859), avant de se rendre en Mandchourie, puis, durant les quatre années suivantes, il parcourt l'archipel du Japon (Yesso, aujourd'hui Hokkaidö, Nippon = Honshu et Kyushu) avant de découvrir l'Angleterre. En 1864, il est nommé membre de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg. Il rédige, à partir de 1869, de nombreuses publications dans le Bulletin de l'Académie impériale sur la flore d'Asie orientale et plusieurs monographies, notamment celle des Viola et des Rhododendrons 'Rhododendrae Asie Orientalis', éditée en 1870. natacha mauric © 03/10/2017 ® Jardin! L'Encyclopédie - nmauric© 03/10/2017 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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