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Nom latin : Oenothera biennis L.* synonymes Oenothera communis H.Lév.*, Oenothera suaveolens Pers.*, Oenothera rubricaulis Kleb, Oenothera pycnocarpa Atkinson & Bartlett., certains auteurs la donne pour synonyme de l'Onagre muriquée, Oenothera muricata L. Dans la flore nord-américaine Oenothera biennis L. ssp. caeciarum Munz, Oenothera biennis L. ssp. centralis Munz, Oenothera biennis L. var. pycnocarpa (Atk. & Bartlett) Wiegand famille : Onagraceae. catégorie : bisannuelle soyeuse à tige anguleuse comestible dans son intégralité. port : érigé. feuillage : la première année juste une rosette de feuille lancéolées, poilues, la deuxième année une tige érigée surmontée d'un épis. floraison : éphèmère en été (de juin à septembre), parfumée et nectarifère, s'ouvrant uniquement le soir se fanant avant le lendemain midi, visitées principalement par les insectes nocturnes et qui embaume au crépuscule. Épis de fleurs tubulaires axillaires à corolle (±5cm) à 4 larges pétales, 8 étamines, calice à 4 longs sépales repliés contre la tige. couleur : jaune vif brillant. fruits : des capsules déhiscentes. hauteur : 0,80 à 1,20 m pouvant avoisiner les 2m. plantation : au printemps. multiplication : par semis en fin d'été sous châssis, repiquer sous châssis puis mettre en place au début du printemps, se ressème spontanément. sol : léger assez pauvre, pas trop riche et surtout bien drainé. emplacement : plein soleil, mi-ombre quelques heures dans la journée. zone : 4 - 10, U-K hardiness H=7, USDA zone 6a-9b, tolère aisément -30°C. origine : Amérique du Nord, dans 48 états des États-Unis excepté au nord-ouest : Idaho, Wyoming, Utah, Colorado et Arizona, sur l'ensemble du territoire canadien excepté les 4 provinces du nord et le Labrador, consulter la carte. Largement naturalisée dans toutes les régions tempérées du monde. Introduite en Europe au cours du 18e siècle. entretien : rabattre après la floraison. maladies et ravageurs : peut être sujet à l'oïdium (powdery mildews) et aux taches foliaires (leaf spot) dues à une maladie cryptogamique, qui provoquent le dessèchement. NB : son nom Oenothera vient du mot grec 'oinos' qui désigne le vin et de 'thêr' qui signifie chasser les bêtes sauvages; un nom qui désigne en grec une plante (certainement l'onagre) dont les racines infusées dans du vin, étaient réputées et utilisées pour apprivoiser les bêtes sauvages, ou peut être parce que ces mêmes racines une fois séchées, avaient une odeur vineuse et, son nom spécifique biennis vient du latin 'annis' qui signifie an donc de deux ans. Ce genre comprend plus de 120 espèces d'annuelles, bisannuelles ou vivaces, toutes originaires des zones tempérées du continent américain et naturalisées à travers le monde. Propriétés et utilisations : Ses racines sont comestibles et consommées cuites, d'où l'origine de son nom commun de Jambon de jardinier, faisant certainement référence à la couleur. Les feuilles se mangent en salade associées à d'autres herbes car elles ont un goût un peu fort. parties aériennes ont des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Les autres oenothères annuelles : - Oenothera albicaulis Pursh, port étalé, fl. blanc puis rose, cultivée en bisannuelle - Oenothera glazioviana P. Micheli ex Mart., port dressé, fl. jaune-rouge en fin d'été, bisannuelle Dans l'abécédaire consulter la liste des autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *H. Lév., abréviation botanique pour le prêtre missionnaire sarthois passionné de botanique Hector Léveillé de son vrai nom Augustin Abel Hector Léveillé (1863 - 1918). Au Mans, fondateur en 1891 de l'Académie internationale de géographie botanique qui publie une revue 'Le Monde des plantes', académie qui joue un rôle dans l'histoire de la géographie botanique et de l'écologie. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier, le plus riche de son époque ne contenant que 7000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. *Pers., abréviation botanique pour le botaniste, mycologue sud-africain Christiaan Hendrik Persoon (1761-1836), d'origine allemano-néerlandais, fondateur de la systématique en mycologie. Son herbier, racheté en 1825 a été inclus à l' Herbier national des Pays-Bas conservé à Leyde. natacha mauric © 13/05/2001 ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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