BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
Nom commun : Sauromate veiné, Arum cornu, Lis vaudou, Monarche de l'est,à moins qu'on ne lui préfère à nouveau celui de Typhonium, nommé par les anglophones 'Voodoo lily, Monarch of the East', en allemand 'Mexikanische Wunderblume' et en Inde 'Bhasamkand'. Nom latin : Arum cornutum c'était son ancien nom, plus connu maintenant sous le nom de Sauromatum venosum (Dryand. ex Aiton) Kunth*, et pour certaines flores Typhonium venosum (Dryand. ex Aiton) Hett. & P.C.Boyce, Alocasia pedata (Link & Otto) Raf., Arisaema venosum (Dryand. ex Aiton) Blume, Arum clavatum Desf., Arum fugax Salisb., Arum pedatum Link & Otto, Arum pedatum Willd., Arum sessiliflorum Roxb., Arum venosum Dryand. ex Aiton, Desmesia venosum (Dryand. ex Aiton) Raf., Jaimenostia fernandopoana Guinea & Gómez Mor., Sauromatum abyssinicum Schott, Sauromatum angolense N.E.Br., Sauromatum guttatum Schott, Sauromatum guttatum var. pedatum (Link & Otto) Engl., Sauromatum guttatum var. pulchrum (Miq.) Engl., Sauromatum guttatum var. punctatum (K.Koch) Engl., Sauromatum guttatum var. sessiliflorum (Roxb.) Engl., Sauromatum guttatum var. simlense (Schott) Engl., Sauromatum guttatum var. venosum (Dryand. ex Aiton) Engl., Sauromatum nubicum Schott, Sauromatum nubicum var. angolense (N.E. Br.) Engl., Sauromatum pedatum (Link & Otto) Schott, Sauromatum pulchrum Miq., Sauromatum punctatum K.Koch, Sauromatum sessiliflorum (Roxb.) Kunth, Sauromatum simlense Schott. famille : Araceae (Aroideae). catégorie : vivace tubéreuse toxique à tubercules globuleuses de 4 à 10 cm de diamètre. port : érigé. feuillage : caduc, disparaissant sous nos climats vers la fin du mois d'août, vert acide. Grande feuille pennatifide d'environ 60 cm, généralement solitaire rarement 2, découpé comme une main avec de nombreux doigts de différentes tailles et d'autres d'une plus grande. Les nervures médianes sont plus claires, les autres sont marquées donnant un aspect gaufré au limbe et une marge ondulé, le tout sur une grosse tige lisse mouchetée de brun-rouge à noire vers la base. floraison : entre mars et juin (printemps), elle marque le retour à la vie de la plante car cette fleur longiligne apparaît avant la feuille. 'Fleur' composée d'un grand spadice avoisinant les 30 cm de haut, et d'une spathe colorée (bractée en forme de cornet comme pour l'arum à base renflée) sur court pédoncule émergeant de bractées foliaires. Sur le spadice, les fleurs mâles et femelles sont séparées par une partie qui est stérile. L'ensemble dégage rapidement une odeur nauséabonde de viande en décomposition qui attire les mouches pollinisatrices durant une journée. illustration : planche 155 dans 'Plantae Asiaticae Rariores' par N.Wallich*, vol. 2 (1831) contributed by Missouri Botanical Garden, St. Louis, U.S.A. couleur : bordeaux pourpre, presque noir pour le spadice, bordeaux avec mouchetures jaunes pour la spathe, pédoncule vert pâle moucheté de brun. croissance : rapide. fruits : grappes de baies violettes à noires, chaque baie contient de 1 à 2 graines. hauteur : quelques centimètres pour les jeunes sujets, 0.50 m à plus de 1 m pour les sujets adultes. plantation : mettre en végétation au chaud courant mars, à 5 cm de profondeur. On peut démarrer la floraison sur une soucoupe avec un fond d'eau ou dans un vase à bulbe comme il était présenté en 1899 dans Gartenflora de E. von Regel, vol. 48 p. 67. Sur la photo sans eau ni sol, une pointe de plante est sortie discrètement du tubercule après environ 4 semaines et 4 semaines plus tard apparition d'une fleur. multiplication : par division des cormes durant la période de repos et par semis de graines à chaud au printemps. Démarrer les tubercules à l'intérieur à 18°C. En place, nombreux semis spontanés sol : riche en humus, surtout très bien drainé, déteste l'humidité excessive en hiver. culture en pot : prévoir un mélange composé à parts égales de terre végétale riche et légère et d'un bon terreau de feuilles, le rempotage s'effectue au moins tous les deux ans pour renouveler le substrat et diviser les cormes.
zone : 9 - 11, USDA zones 8a - 10, selon l'emplacement semble tolérer jusqu'à - 10/13° C . origine : sud-est de l'Asie en Inde orientale, dans la chaîne de l'Himalaya, dans la province du Pendjab, dans l'État du Bihâr sur le plateau de Chota Nâgpur, dans la plaine du Gange, dans la région de Bombay, au sud du Pakistan dans la région qui correspondait au Sindh, donné pour être naturalisé en sur les lisières et dans les forêts de l'est de l'Afrique présent en Éthiopie, Angola, Cameroun et Mozambique où il est nommé Typhonium venosum. Devenu rare dans son milieu naturel en Inde ; consulter la carte. entretien : nécessite une période de repos hivernal dans du sable, au sec et au frais ( 5 ° C.) pour respecter sa période de dormance, sans arrosage de octobre à mars (fin d'automne à hiver). NB son nom Sauromatum vient du grec 'sauros' qui désigne le lézard, faisant référence aux mouchetures présentes sur pédoncule et la spathe de la fleur, et son nom spécifique venosum du latin 'vena' qui désigne la veine donc veineux. Ce genre paléotropicale ne comprendrait que 2 ou 4 espèces de vivaces tubéreuses originaires de l'Afrique de l'est, de la Péninsule arabique et du sud-est de l'Asie. Le nom de Typhonium vient du grec 'thypos' qui désigne un typhon, 'tuphos' (fumée) et de 'doron' qui désigne un présent, faisant référence aux divinités malfaisantes de la mythologie grecque. Dès que les gels ne sont plus à craindre et que le sol est réchauffé on pourra l'installer en pleine terre au jardin comme sur la photo où plusieurs pieds ont été plantés. Présent au Muséum Nationale d'Histoire Naturelle de Paris dans la Collection numérisées des vélins du Muséum, portefeuille 5, planche 7 par Adèle Riché*. Propriétés et utilisations : Comme toutes les autres de la famille des aracées il est toxique, mais il a des propriétés médicinales connues dans les pharmacopées traditionnelles et la médecine ayurvédique*, des morceaux de tubercule ou de la pâte utilisée en cataplasme sur les morsures de serpents, les piqûres de scorpion, sur les infections de la peau et les plaies également prescrite en usage vétérinaire. Des études menées en Inde, attribueraient des propriétés ayant des effets sur certains cancers, comme d'autres espèces du genre, à suivre. Annotations : *Banks, Sir Joseph Banks (1743-1820) éminent botaniste, explorateur naturaliste britannique qui participe entre 1768 et 1771 à l'expédition menée par James Cook (1728 - 1779) sur l'Endeavour à travers le Pacifique avec la découverte de la Nouvelle-Zélande, expédition dont il fut l'un des rares survivants. Le manuscrit du Journal of H.M.S. Endeavour, 1768-1771, est consultable en ligne NL of Australia.
*Darwin, le naturaliste britannique Charles Robert Darwin (1809-1882) en 1825 il étudie la médecine à l'Université d'Édimbourg, puis la la théologie et les sciences naturelles; en 1831 il entame le tour du monde à bord du HMS Beagle jusqu'en 1860. Cnrs. *N. Wallich, chirurgien danois Nathaniel Wallich (1786-1854) qui travaille au Bengale pour le compte de la Compagnie des Indes orientales, là-bas il s'intéresse à la flore de l'Inde, sa santé fragile fait qu'il passe 3 années à partir de 1811 sur l'île Mauric au climat plus tempérée. En 1814, il est nommé surintendant du Muséum de Calcutta et 3 ans plus tard il y est nommé surintendant du Jardin botanique de la East India Company, puis en charge de celui de Singapour. Tout au long de sa carrière, il offre des spécimens aux collecteurs et se chargent de l'acheminement des collectes vers l'Angleterre, en innovant des techniques pour les conserver durant les longs mois de transport, les graines sont stockées dans de la cassonade qui les conservent parfaitement. Il rentre en Angleterre passer sa retraite en 1847. Tout au long de sa vie, il échange une longue correspondance avec Charles Darwin* et Sir Joseph Banks*. Un genre de palmier poussant en Inde et en Birmanie lui a été dédié Wallichia et des centaines d'espèces lui ont été dédiées sous la forme wallichii wallichiana ou wallichianus. Abréviation botanique Wall. Ses découvertes et descriptions ont été intégrées à la Flora Indica, or, Descriptions of Indian plants par William Roxburgh, éditée en 6 volumes par l'éditeur scientifique William Carey à la Mission Press entre 1820 et 1824, consultable en ligne à la BHL ou Googlebook. 'Tentamen florae Napalensis illustratae : consisting of botanical descriptions and lithographic figures of select Nipal plants' édité à Serampore aux presses de la Mission en 1824-1826. 'Plantae Asiaticae rariores; or, descriptions and figures of a select number of unpublished east indian plants, by Nathaniel Wallich, illustration de Vishnupersaud (... à Londres par Treuttel et Würtz en 1830. 'Descriptions of some rare and curious plants édité à Calcutta par Medical and Physical Society of Calcutta en 1834. 'Notes on the drugs called Mishme Teeta and Pucha Pat ; Notes on Cassia lanceolata (Senna) édité à Madras en 1837. Adèle Riché (1791 - 1878) artiste peintre française connue pour ses participations aux ouvrages de botanique et ses portraits, elle fut entre autre l'élève du peintre flamand Jan van Dael spécialisé dans les natures mortes. *médecine ayurvédique, il y est nommé Teliya kand. natacha mauric © 17/07/2002 ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. |
|||||||||||||||||||||||