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Nom latin : Chlidanthus fragrans Herb.*, synonymes retenus Chlidanthus ehrenbergii (Klotzsch) Kunth*, Clitanthes lutea (Poir. ex Spreng.) Herb., Coleophyllum ehrenbergii Klotzsch, Pancratium luteum Poir. ex Spreng., et demeure non résolu, depuis 2012 : Gallesia citrina Sessé & Moc. famille : Amaryllidaceae, tribu Eustephieae. catégorie : vivace herbacée aux bulbes à tuniques marrons de 3,5 à 4 cm x 2,5 à 3 cm. port : rosette basale de feuilles, dressées, hampe florale légèrement inclinée sous le poids des fleurs. feuillage : caduc, vert moyen glauque à vert grisâtre. Des feuilles opposées, linéaires, étroites, disposées en éventail. floraison : durant 3 à 4 jours, avant les feuilles, en été, courant juin, au parfum de citron, nectarifère et pollinifère, visitée par entre autre par les abeilles. Sur une hampe de 25 à 30 cm, de 2 à 5 fleurs dressées, en forme de trompette, au pavillon en étoile (Ø de ± 5cm) 3 sépales et 3 tépales en quinconce, 6 étamines aux anthères oblongues et bifides, un long style filiforme, trifide. couleur : entre le jaune impérial et l'orpiment en sachant qu'il faut patienter entre 2 et 3 ans avant de le voir en fleurs, le revers est faiblement lavé de vert sur les boutons floraux. fruits : capsules déhiscentes ovoïdes à 3 valves contenant, dans chaque partie, des graines plates, ailées, membraneuses, empilées, les unes sur les autres. Découvrir la planche botanique 0442 publiée dans 'Drawings from the Spanish Royal Expedition to New Spain de Sessé & M. Mociño' (1787–1803), planche, source Torner Collection - Hunt Institute for Botanical Documentation. hauteur : 0.25 m. plantation : à la fin de l'hiver, dès la fin des gelées, jusqu'au début du printemps, correspond aux 6 mois de dormance a respecté, en positionnant entre 7 et 12 bulbes regroupés à 4-5 cm de profondeur, en prenant soin de marquer l'emplacement. multiplication : par semis entre à 13-18°C et au printemps par division des caïeux, avant de replanter sous abri. Surtout ne pas déranger les plantes en pot, car les caïeux, sont en période de dormance entre le mois d'avril et le mois de juin. sol : riche en humus, bien drainant et sec en hiver. emplacement : plein soleil, mi-ombre quelques heures dans la journée. zone : 9-10, U-K hardiness H1C, USDA zone. Avec un bon paillage mulch en zone 9. origine : dans la Cordillère des Andes au Pérou, présente au Chili, consulter la carte. Le premier spécimen parvenu en Europe, a été adressé en 1820, depuis le Pérou, et les premiers spécimens introduits en Angleterre, ont été achetés au Chili, par Lord Carnarvon à Buenos Aires. entretien : arrosage épisodique si besoin. Dans les régions à l'hiver humide ou froid, prévoir l'arrachage à l'automne, faire sécher et conserver les bulbes au sec et hors gel. Sa culture est assez semblable à celle du Sprekelia qui vit sous climat subtropical à l'hiver sec, mais qui a besoin de plus de soleil. maladies et ravageurs : les jeunes pousses sont convoitées par les escargots (snails) et les limaces (slugs). NB : son nom Chlidanthus vient du grec 'childê' qui désigne la délicatesse et de 'anthus' anthos qui désigne la fleur et son nom spécifique fragrans vient du verbe latin fragare signifiant odorant. Ce genre comprenait 12 noms d'espèces référencés après révision en 2012, seulement 4 noms ont été retenus et 7 autres sont considérés juste comme étant des synonymes et 1 autre demeure toujours non résolus en 2020. Au jardin, cette exotique jonquille péruvienne, à sa place, dans les rocailles, les massifs fleuris, les plates-bandes, les mixed-borders, près des cheminements et des ouvertures pour profiter de son délicat parfum, ou simplement dans d'éphémères potées pour embaumer les rebords de fenêtre, balcons, patios ou terrasses. illustration : planche 326, du lithographe Belge, Louis-Constantin Stroobant, dans 'Flore des serres et des jardin de l’Europe" de Louis van Houtte, volume 4, publié en mars 1848, cliquer sur l'illustration pour visualiser le grand format.
- Chlidanthus boliviensis Traub & I.S.Nelson, Chlidanthe de Bolivie, pas de synonyme retenu, de courtes feuilles formant une touffe, longue hampe florale avec une ombelle d'une dizaine de fleurs en trompette d'un jaune citron, à longue et fine partie tubulaire, planche herbier collecte de mars 1954 Nmnh (laisser le temps de charger). - Chlidanthus cardenasii Traub., pas de synonyme retenu, Chlidanthe de Càrdenas* dédié au plus grand botaniste bolivien, collecté par son assistante dans une région où s'est déroulée une déforestation incontrôlée à des fins agricoles, forestières et d'élevage, mettant l'espèce en danger. - Chlidanthus soratensis (Baker) Ravenna., synonymes retenus Amaryllis soratensis (Baker) Traub & Uphof, Hippeastrum soratense Baker, Rhodophiala soratensis (Baker) Traub, originaire de Bolivie, dans la province de Larecaja, au nord-ouest de La Paz, aux environs de la ville de Sorata (Sorate), vers la Laguna Chillata, un spécimen dans l'herbier de Kew collecté en 1869, par le naturaliste Gilbert Mandon, référencé sous Hippeastrum soratense. Dans l'abécédaire consulter la liste des autres espèces de bulbeuses présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Cárdenas, le grand botaniste bolivien à Martin Cárdenas Hermosa* (1899-1973), le spécialiste de la flore de Bolivie, auteur de nombreux ouvrages sur les Amaryllidaceae et Cactus, voir sa biographie sur EcuRed en espagnol. *Herb., abréviation botanique pour le Britannique William Herbert (1778 –1847) comte de Carnarvon, un juriste pasteur gallois passionné de botanique, spécialiste des iridacées et amaryllidacées, hybrideur de talent à qui l'on doit un ouvrage 'Amaryllidaceae; preceded by An attempt to arrange the monocotyledonous orders; and followed by a Treatise on cross-bred vegetables". Ed. J. Ridgway and sons (London, 1837), à consulter en ligne à la BnF en réactualisant le lien (touche F5), ou Archiv.org. Robert Sweet lui dédie un petit genre de quelques bulbeuses bleues ou violettes, Herbertia (Iridaceae) originaire de l'Amérique du Sud et du sud-est des États-Unis. *Kunth., abréviation botanique pour le botaniste prussien Karl Sigismund Kunth (1788 - 1850) qui à Berlin va gérer les collections récoltées par Alexandre de Humboldt au cours de ses séjours en Amérique et oeuvrer pour la parution de 'Plantes équinoxiales' paru en 7 volumes. Il rédige une monographie 'Notice sur Louis-Claude-Marie Richard,... ", où il écrit "Richard est certainement l'un des hommes de son siècle qui ont le plus contribué aux progrès de la botanique ; l'influence qu'il a exercé se fera sentir surtout par les travaux de ceux qui se sont pénétrés de ses principes, et qui marchent sur ses traces. Personne n'a poussé plus loin l'art d'observer la nature jusque dans les moindres détails ..", il y précise qu'il est l'auteur anonyme de 'Flora Borealis-Américana' de Michaux, en 2 volumes, publiée en 1803, consultable en ligne à la Bnf. natacha mauric ©14/04/2001 ® Jardin! L'Encyclopédie ® Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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