BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
Nom latin : Agapanthus praecox Willd.*, synonymes retenus, Agapanthus giganteus auct., Agapanthus medius Lodd. ex Steud.*, Agapanthus multiflorus Willd., Agapanthus praecox subsp. praecox, Agapanthus variegatus Steud., Tulbaghia praecox (Willd.) Kuntze certaines flores le donne pour synonyme de Agapanthus umbellatus L'Her.* famille : Amaryllidaceae, autrefois Liliaceae (Agapanthaceae). catégorie : vivace herbacée rhizomateuse à racines charnues toxiques d'un grande longévité plus de 75 ans. port : touffe évasée et hampe florale rectiligne. feuillage : persistant vert foncé, longues (40 cm environ) feuilles en lanière. floraison : fin printemps à début été (juin-juillet), nectarifère et pollinifère visitée par les abeilles qui s'engouffrent dans le tube en quête du précieux nectar, également par les colibris, les passereaux et par certaines espèces de papillons. Dans son pays d'origine et les pays avoisinants sa floraison s'étend sur plusieurs mois. De grandes ombelles de fleurs tubulaires hermaphrodites à 6 lobes. couleur : bleu lavande. fruits : capsules déhiscentes pendantes contenant de nombreuses petites graines ailées noires, a conservées au sec et au frais jusqu'àu semis dans un mélange sablonneux. hauteur : 0.90 à 1.50 m pour un étalement environ de 0.60m. plantation : au printemps compter de 3 à 5 plants au m², selon la taille; floraison possible la première année. multiplication : par division des touffes au début du printemps tous les 3 ans, cela peut avoir une incidence sur la floraison, par semis à chaud au printemps dans un mélange sablonneux, compter pour la levée entre 3 et 8 semaines. Repiquez les plantules dans des godets individuels, qui passeront l'hiver sous châssis ou en serre froide en attendant la mise en place au printemps suivant, pour la floraison patienter entre 3 et 4 saisons. sol : riche en humus, frais, humide mais bien drainé prévoir un lit de gravier à la plantation dans les régions où les hivers sont pluvieux. emplacement : soleil (ou mi-ombre)., à l'ombre ses fleurs sont moins nombreuses et plus petites en en taille. zone : 8 - 11, ailleurs à cultiver dans des potées que vous rentrerez durant l'hiver surtout dans les régions aux hivers pluvieux, tolère entre -7+C et -15°C ( à vérifier lors de l'achat pour les cv), parfaitement adaptée aux embruns et à la sécheresse une fois installée. U-K hardiness H=3, USDA zone 9-10. Comme toutes les autres espèces peut survivre dans des conditions de chaleur extrême, d'ensoleillement et avec un apport réduit d'eau en hiver peut fleuri sous climat approprié du milieu du printemps jusqu'aux gelées. origine : Afrique du Sud, à l'est de la province du Cap dans la région d'Adelaïde, d'où son nom en anglais; consulter la carte. entretien : arrosage au moment de la plantation et durant le premier été; supprimer les hampes florales en fin de saison, par la suite un arrosage occasionnel au départ de la végétation des caducs, à l'automne prévoir un bon paillis (écorce en zone humide) pour protéger la souche des éventuelles gelées, si les parties aériennes disparaissent, elle redémarre de souche. Chaque année effectuer un apport d'engrais organique c'est une gourmande. culture en pot : dans un bon terreau de feuilles et du compost mettre de 3 à 5 plants selon taille du pot, elles aiment bien être un peu à l'étroit, cela favoriserait leur floraison. Effectuer un apport d'engrais pour plante à fleurs une fois par mois au printemps, et veiller à l'enrichir une fois par an car une terre trop pauvre, un arrosage excessif ou insuffisant limite ou empêche carrément la floraison. maladies et ravageurs : fréquemment visitée par les limaces (slugs) et des colonies d'escargots (snails) , dédaignée par les lapins. Sur certaines espèces d'Agapanthe, les larves de la cécidomyie, une nouvelle espèce de moucheron jaune orangé Enigmadiplosis agapanthi, s'attaquent aux bourgeons où les pontes ont eu lieu, les décolorant et les déformant en provoquant la formation de galles (agapanthus gall midge), mettant à mal leur évolution et hypothéquant la floraison des ombelles. Cette nouvelle espèce de cécidomyie a été observée pour la première fois entre juin et octobre 2014, dans un jardin privé du sud du Royaume-Uni, signalé aux entomologistes du Royal Horticultural Society (RHS*) qui ont mené une enquête sur l'incursion de ce ravageur et qui ont déterminé sa répartition sur le sol britannique en 2016. Sa présence a été signalée en 2017, dans le sud-ouest de la France et présente au printemps 2023, dans les jardins du Finistère. La fiche technique, établie en 2016 et diffusée par la DRAAF de Bretagne, est consultable en format pdf. NB : son nom Agapanthus donné en 1738 par l'Héritier*, vient du grec 'agapê' qui signifie amour, affection et de 'anthos' qui désigne la fleur, et son nom spécifique praecox signifie précoce et umbellatus en ombelle. Un genre révisé en 2003 et ne comprendrait plus que 6 espèces et 3 sous-espèces endémiques à l'Afrique australe, présente dans l'ensemble de l'Afrique du Sud, au Swaziland, au Mozambique, naturalisée dans l'île du sud en Nouvelle-Zélande et en Australie où dans certaines régions comme en Nouvelle-Galles du Sud dans les montagnes bleues, l'état de Victoria sur la péninsule de Mornington, elle et ses congénères sont considérées comme des plantes envahissantes. Cette agapanthe d'Adélaïde a sa place dans les jardins au climat doux, dans les jardins secs et ceux en bord de mer, dans les bordures, les plates-bandes, les massifs arbustifs, massifs fleuris, les mixed-borders et les rocailles ou dans des potées pour orner balcons et terrasses. Elle a été primée par la RHS* avec The Award of Garden Merit (AGA). Les agapanthes non identifiées du commerce sont le plus souvent des hybrides d'origine parfois inconnue et de qualité variable, il est conseillé de les acheter en fleurs. Propriétés et utilisations : Dans la pharmacopée traditionnelle et les croyances sud-africaines, l'agapanthe est réputée avoir des vertus aphrodisiaques, améliorant la fertilité et la libido, ses feuilles y sont réputées favoriser les contractions utérines lors des accouchements difficiles, des propriétés oxytociques confirmées par des études scientifiques menées à Johannesburg, elles auraient également une incidence tonicardiaque sur le futur bébé; ses rhizomes riches en saponines auraient des propriétés anti-inflammatoires et antifongiques pour traiter les mycoses cutanées, la teigne (Trichophyton mentagrophytes) transmises à l'homme par les animaux familiers. Dans la pharmacopée zoulou, elle est réputée pour traiter les rhumes, la toux, les troubles digestifs et la constipation. Parmi les cultivars et sous-espèces, citons : - Agapanthus praecox ssp minimus , environ 0,60 m, floraison d'un bleu assez clair.
- Agapanthus praecox x orientalis Lofty Bleu, obtention sud africaine de 1.70 m de haut, floraison bleu moyen. - Agapanthus praecox 'Alba' comme son nom l'indique à fleurs blanches. - Agapanthus praecox 'Peter Pan' de petite taille environ 0,45 m de haute. - Agapanthus praecox 'Storms Cloud' persistant à dense ombelle d'un blanc pur en été (juillet-août). - Agapanthus praecox 'Variegatus' environ 0,90m de haut, au feuillage panaché (marge blanche), floraison bleu pâle en été (juillet-août). Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *L'Héritier, magistrat botaniste français Charles Louis L'Héritier de Brutelle (1746-1800), nommé en 1772 procureur du roi à la maîtrise des Eaux et Forêts de Paris, fonction qui lui permet de vivre pleinement sa passion au contact des grands botanistes de son époque. On lui doit la parution en 1784 de 'Stirpes novae aut minus descriptionibus et iconibus illustravit' en 2 volumes, éd. Paris, consultable en ligne à la BNF, sur (Gallica). Abréviation botanique officielle L'Hér. *Lodd., abréviation botanique pour le pépiniériste, botaniste, ornithologue londonien George Loddiges (1784 -1846), spécialiste des orchidées, il oeuvre toute sa vie en famille à la Nursery and Seedsmen - Hackney (Londres). *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres le 7 mars 1804 qui décerne chaque année The Award of Garden Merit (AGM) à de nouvelles obtentions au cours du Chelsea Flower Show qui se déroule 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. Publication - Cecidology - Harris KM, Salisbury A et Jones H : Enigmadiplosis agapanthi, a new genus and species of gall midge (Diptera, Cecidomyiidae) damaging Agapanthus flowers in England. April 2016. Link Researchgate. *Steud., abréviation botanique pour le médecin, botaniste allemand Ernst Gottlieb von Steudel (1783-1856), auteur de nombreux ouvrages dont 'Nomenclator botanicus' en 2 volumes édités entre 1821 et 1824. Deux genres lui ont été dédiés Steudelia famille des Molluginaceae et Steudelella chez les Poaceae et 47 espèces sous la forme steudelii et steudeliana, steudelianus, steudelianum. *Willd., abréviation botanique pour le botaniste taxonomiste prussien Carl Ludwig Willdenow (1765-1812), qui fut également apothicaire et docteur en médecine. En 1798, il enseigne l'histoire naturelle et en 1801 il est nommé, directeur du Jardin botanique de Berlin-Dahlem qu'il entreprend de remettre en état. En 1810, à l'Université de Berlin, il occupe la chaire de professeur de botanique. Son herbier riche de plus de 20 000 espèces, se trouve depuis 1818 au Musée botanique de Berlin où il constitue la base de l'herbier. Il fait la connaissance en 1788 d'Alexander von Humboldt, qui lui adresse ses collectes, dont il assure l'identification; en même temps il s'intéresse à l'influence du climat sur les plantes, il y consacre d'ailleurs en 1792, un ouvrage 'Grundriss der Kräuterkunde', qui est toujours réédité. Les botanistes lui ont dédié 33 espèces de plantes et des espèces de champignons sous la forme willdenowiana et 73 sous willdenowii. On lui doit de nombreux ouvrages, dont 'Florae Berolinensis Prodomus' ( 1787) et son ouvrage de référence 'Hortus berolinensis sive Icones et descriptiones, plantarum rariorum vel minus cognitorum quae in Horto regio botanico berolinensi', première édition en 1803. natacha mauric© 02/03/2001 ® Jardin! L'Encyclopédie - n.mauric©02/03/2001 ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
|||||||||||||||||||||||