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![]() Nom latin : Nephrolepis exaltata (L.) Schott.*, synonymes Aspidium exaltatum (L.) Sw., Hypopeltis exaltata (L.) Bory, Polypodium exaltatum L.* famille : Lomariopsidaceae, Davalliaceae anciennement Oleandraceae. catégorie : fougère vivace cryptogame terrestre ou épiphyte à rhizomes. port : dense touffe en rosette compacte, dressée puis évasée et arquée puis retombante. feuillage : persistant vert franc. De larges et longues frondes en arête de poisson, lancéolées aux pinnules sessiles, alternes, lancéolées à marge légèrement ondulée et crénelée. floraison : pas de fleurs chez les fougères, mais des sores. fructifications : des sores, sous forme d'amas appelés sporanges réniformes, situés sur le revers des pinnules, le long de la marge, ils sont protégés par une membrane (l'indusie) qui, en été, libère chacune d'entre elles une quinzaine de spores, qui sont dispersées par le vent. croissance : moyenne. hauteur : 0.30/0.75 à 2 m, 0.60 à 0.90 m, et plus, dans son milieu naturel. plantation : à l'extérieur à l'automne ou au printemps selon région, sous climat approprié en toutes saisons. multiplication : par< semis spontané de spores (sporulation) entre juin et septembre et par division au printemps, des frondes pourvues de stolons. Pour récolter, semer des spores et repiquer des prothalles, consulter 'La culture des fougères en partant de spores' de Franck Radnai© 2006 en format pdf. sol : acide ou neutre, PH 5 à 6.5, riche, humifère, mais bien drainé. culture en pot : choisir un mélange pour plante d'intérieur ou préparer un mélange à base de 2 parts de terreau de feuilles, 1 part de tourbe et 1 part de terre de bruyère, certains horticulteurs qui refusent d'employer de la tourbe, proposent un mélange composé de 3 parts de terreau de feuilles, 2 parts de sable et 1 part de bonne terre végétale. rempotage : il s'effectue au printemps, avant de rempoter, il faut doucement gratter la motte pour enlever toutes les racines desséchées et abîmées, sans défaire le centre. emplacement : pas de soleil direct, mi-ombre lumineuse, loin des sources de chaleur, dans une pièce bien ventilée, à l'atmosphère plutôt humide, température hivernale idéale, entre 15 et 20 °C, minima 10 °C. zone : 10-12 en zones humides à forte hygrométrie, U-K hardiness H1B, USDA zones 9-11. origine : dans les forêts tropicales humides et les marais des Amériques, Brésil, Guyane française, Mexique, Floride, présente à la Réunion, dans les Antilles, sur les îles de Cuba, Haïti, Jamaïque, Porto Rico et en République dominicaine, naturalisée dans de nombreux pays. Dans son milieu naturel, elle est parfois considérée comme une peste envahissante. entretien : régulièrement effectuer un nettoyage des frondes fanées et desséchées en les sectionnant à la base. Pour une culture à l'intérieur, maintenir une humidité ambiante est important, il est recommandé de placer la potée sur une soucoupe remplie de billes d'argiles humides, et le matin, de brumiser régulièrement, les frondes avec une eau non calcaire. Durant la période de croissance mars-avril à septembre , tous les 15 jours, effectuer un léger apport d'engrais pour plantes vertes toujours sur un substrat humide, le plus simple est d'immerger la potée durant 30 minutes dans un seau d'eau à température ambiante. A savoir, le substrat dans les suspensions ont tendance à se dessécher plus rapidement que dans les potées. Les erreurs d'arrosages provoquent le brunissement ou jaunissements des frondes, le brunissement des pointes des frondes et le jaunissement des jeunes pousses sont dues également à une atmosphère ambiante trop sèche. maladies et ravageurs : un mauvais drainage, peut provoquer le pourrissement des rhizomes et elle peut être sujette aux acariens (red spiders), aleurodes (glasshouse whitefly) et aux cochenilles (scale insects) sur le revers des frondes . NB : son nom Nephrolepis vient du grec 'nephros', qui désigne le rein et de 'lepis', qui signifie écaille, faisant référence à la forme de l'indusie des sores et son nom spécifique exaltata vient du latin 'exaltatus' qui signifie exalté, élevé, donc très grande, faisant allusion à sa taille. En vogue, dans les demeures et les salons de l'ère victorienne, longtemps tombée en désuétude, la fougère de Boston et les autres néphrolépides ont fait à partir de 2009, un grand retour en Europe, on l'aperçoit d'ailleurs, dans les jardins londoniens et on la retrouve à l'intérieur des maisons, posée sur une console, plantée dans de haute potée ou dans un panier suspendu, ou dans une salle de bain, sur un balcon abrité, dans un patio, une véranda et incorporée dans la composition de murs végétalisés. Ce genre comprenait une trentaine de noms d'espèces, The Plantlist n'en retient que 15, considérant les autres noms comme des synonymes ; des espèces de fougères persistantes ou semi-persistantes, rhizomateuses, parfois stolonifères, pouvant être pour certaines pourvues de tubercules comme Nephrolepis tuberosa, qui sont originaires des zones tropicales ou subtropicales du globe. Le nom de Fougère de Boston, est dû au fait, qu'elle a été découverte, en 1896, dans le port de Boston, sur un bateau en transit en provenance de la Jamaïque, dont la cargaison comportait des lots de fougères à destination de la ville de Philadelphie. Propriétés et utilisations : La Fougère de Boston n'est toxique ni pour les chiens ni pour les chats. et contrairement aux idées reçues, les plantes produisent une quantité nettement plus important d'oxygène, qu'elles ne rejettent de gaz carbonique, donc, vous pouvez même en mettre dans les chambres. Des études menées par la NASA, dès 1980, ont démontré que certaines plantes ont des propriétés absorbantes et dépolluantes, neutralisant les divers produits se trouvant dans les matériaux (tissus, revêtements muraux, revêtements de sol, mobilier) présents dans nos intérieurs, dans les produits utilisés (peintures, solvants, colles, produits d'entretien, parfums d'ambiance) parmi ces plantes purificatrices figurent entre autre les Nephrolepis qui absorbent le cancérogène formaldéhyde que l'on retrouve dans la composition des mousses isolantes, dans les revêtements agglomérés des cloisons et du mobilier, les planchers et sols stratifiés, dans certains textiles dits infroissables et dans les fumées ; elles absorbent aussi le xylène, un solvant utilisé dans la fabrication du caoutchouc, des colles, encres, peintures, résines, vernis et celle de certains insecticides. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres plantes purificatrices, présentes dans l'Encyclopédie. Parmi les nombreux cultivars, citons :
- Nephrolepis exaltata 'Aurea' et 'Golden Boston', aux frondes dorées. - Nephrolepis exaltata 'Bostoniensis', synonyme Nephrolepis exaltata var. bostoniensis, des frondes plus larges que l'espèce type, avec des pinnules lancéolées à marge ondulée, lui donnant un aspect plumeux, se rencontre fréquemment sur l'île de la Réunion*. - Nephrolepis exaltata 'Bostoniensis Compacta'. - Nephrolepis exaltata 'Boston Blue Bell' (2006), au port plus compact en forme de boule, 60 à 90 cm Ø de ± 1 m, longues frondes retombantes dans un vert-jaunâtre nettement plus lumineux, sa croissance serait plus rapide. - Nephrolepis exaltata 'Chidsii', les pinnules sont récurvées. - Nephrolepis exaltata 'Duffii', commercialisée sous l'appellation Nephrolepis cordifolia 'Duffii'. - Nephrolepis exaltata 'Elegantissima' - Nephrolepis exaltata EMINA®, aux pinnules très découpées, récurvées et frisées, aspect un peu dégingandé. - Nephrolepis exaltata 'Erecta' à frondes très frisées. - Nephrolepis exaltata 'Fluffy Ruffles', au port vraiment ébouriffé et très compact, 30 à 35 cm Ø 40 à 50 cm, frondes triangulaires à base assez large, pinnules frisottantes. - Nephrolepis exaltata 'Green Moment', obtention néerlandaise à partir de 'Boston Blue Bell', 30 cm Ø ± 60 cm. - Nephrolepis exaltata'Hillii', port retombant, aux frondes froissées, gaufrées d'un vert assez clair. - Nephrolepis exaltata 'Lady Green', de grande taille entre 0.50 et 1m en tous sens, aux frondes d'un vif vert anisé. - Nephrolepis cordifolia 'Lemon Button Fern', très touffue, 0.30 m en tous sens, port érigé et légèrement évasé, des frondes aux petites pinnules alternes ovales de 1 à 2 cm, fort recherchée, car elle supporte bein la chaleur et la sécheresse, une fois installée. - Nephrolepis exaltata 'Marshallii', commercialisé dans les années 1980 au port semi-érigé, d'un vert nettement plus pâle. - Nephrolepis exaltata 'Mini Ruffle', très petite, 10 cm de haut, pour les compositions. - Nephrolepis exaltata 'Pom Pom' port trapu, touffu, étalé, 20 à 25 cm Ø 40 à 50 cm, des frondes à courtes pinnules ovales. - Nephrolepis exaltata 'Rita's Gold', frondes jaune-vert un peu chartreux. - Nephrolepis exaltata 'Rooseveltii', Roosevelt Fern, serait une ancienne obtention de l'époque victorienne, des frondes aux larges pinnules auriculées, profondément découpées aux lobes aigus et ondulées. - Nephrolepis exaltata 'Silver Balls' à écailles argentées. - Nephrolepis exaltata 'Suzi Wong', des frondes aux pinnules découpées comme le persil commun. - Nephrolepis exaltata 'Teddy Junior', de larges et courtes frondes vert clair et vert foncé. - Nephrolepis exaltata 'Tiger Boston', aux pinnules irrégulièrement marbrées, zébrées de vert émeraude - Nephrolepis exaltata 'Todeoides', d'un vert acide, des frondes aux pinnules découpées lui donnant un aspect froissé, - Nephrolepis exaltata 'Verona', 'Verona Lace Fern', une ancienne obtention, aux frondes finement dentelées. - Nephrolepis exaltata 'Whitmanni', de larges frondes assez courtes, aux pinnules un peu irrégulières. - Nephrolepis biserrata 'Macho' (2012) port étalé, ébouriffé, 60 à 90 cm Ø 45 à 60 cm frondes bipennées en dents de scie. - Nephrolepis cordifolia, 'Plumosa' se distingue par des frondes aux pinnules lobées. - Nephrolepis falcata f. furcans . Autres espèces : Nephrolepis abrupta (Bory) Mett., synonymes Dicksonia abrupta Bory., Leptopleuria abrupta (Bory) C. Presl, Néphrolépide abrupte, Fougère de La Réunion, endémique à La Réunion, aux Comores, île Maurice et Madagascar, sur les versants du Piton de la Fournaise. Nephrolepis acutifolia (Desv.) Christ, synonymes Isoloma lanuginosa Sm., Lindsaea acutifolia Desv., Lindsayoides acutifolia (Desv.) Nakai, Néphrolépide à feuilles aiguës, une épiphyte originaire de la Polynésie française et la Réunion, 1 m à 1.50 m de haut, au port pleureur, recherchée pour ses longues frondes retombantes. Nephrolepis auriculata (L.) Trimen, pas de synonyme pour Néphrolépide auriculée. Nephrolepis biserrata (Sw.) Schott, 27 synonymes dont Nephrolepis acuta (Schkuhr) C.Presl., Nephrolepis exaltata var. biserrata (Sw.) Baker, Aspidium ensifolium Schkuhr, Lepidoneuron biserratum (Sw.) Fée, Polypodium neprolepioides H. Christ, Tectaria fraxinea Cav., Broard (large) Swordfern, Giant Swordfern, Néphrolépide biserrulée, Fougère rivière, Fougère noire, largement distribue aux Amériques, Antilles, Afrique, Asie ( Chine dans les provinces du Guangdong, Hainan et Yunnan, et Taïwan, Japon, Inde, Péninsule indochinoise et Malaisie, présente à la Réunion, Madagascar et Mayotte, 0.60 à 4 m dans son milieu naturel, longues et larges frondes lancéolées dressées puis également cultivée en plante d'intérieur pour ses longues et larges frondes. Nephrolepis brownii (Desv.) Hovenkamp & Miyam., synonyme Nephrodium brownii Desv. Nephrolepis cordifolia C.Presl., synonymes Nephrolepis imbricata (Kaulf. ex Spreng.) C.Presl, Nephrolepis pendula (Raddi) J.Sm., Nephrolepis tuberosa (Bory ex Willd.) C.Presl., Néphrolépide à feuilles cordées, Fougère couronne, Langue de femme, serait originaire des forêts pluviales de Nouvelle-Zélande, poussant sur les rochers, 0.30/0.40 à 1 m, vert foncé, des frondes étroites, aux pinnules auriculées 4 cm x 0.10 à 0.12 cm, zones 9/10 -12. Nephrolepis delicatula (Decne.) Pic. Serm. Nephrolepis falcata (Cav.) C. Christens, synonyme Tectaria falcata Cav., Néphrolépide à faucilles, Néphrolépide queue de poisson, nommée par les anglophones 'Fishtail Swordfern', originaire des Philippines, introduite en Floride et dans les îles Hawaï, entre 1920 et 1930 et de là, diffusé en Europe, présente au Costa-Rica, de 0.60 à 2,5 m de haut, de longues et étroites frondes d'un beau brillant vert émeraude, aux pinnules en forme de queue de poisson (photo bas de page) également cultivée comme plante d'intérieur, zones 10-12. Nephrolepis hirsutula (G. Forst.) C. Presl., synonymes Davallia multiflora Roxb., Nephrolepis multiflora (Roxb.) F.M. Jarrett ex C.V. Morton, Polypodium hirsutulum G. Forst. Nephrolepis pectinata (Willd.) Schott, synonymes Nephrodium pectinatum (Willd.) Link, Aspidium pectinatum Christ, Aspidium pectinatum Nephrolepis pendula (Raddi) J. Sm., synonymes Nephrodium crenatum Desv., Nephrodium pendulum (Raddi) Desv., Nephrolepis cordifolia var. pendula (Raddi) Sodiro, Nephrolepis crenata Fée, Nephrolepis tuberosa var. pendula (Raddi) Hook., Aspidium pendulum Raddi. Nephrolepis intermedia Sodiro, synonymes Aspidium sesquipedale Willd., Nephrolepis intermedia Sodiro, Nephrolepis sesquipedale (Willd.) C. Presl., Polypodium rivulare Vahl. Nephrolepis tuberosa (Bory ex Willd.) C. Presl, pas de synonyme. Nephrolepis undulata (Afzel. ex Sw.) J. Sm., synonymes Aspidium undulatum Afzel. ex Sw., Nephrolepis filipes C. Chr., Nephrolepis intermedia Fée, Nephrolepis occidentalis Kunze, Nephrolepis pluma Moore, Nephrolepis tuberosa var. undulata Mett. Annotations : *L., abréviation botanique pour le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linneaus, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica' et le récit de son Voyage en Laponie, édité en 1738 (la traduction en français a été rééditée en 2002, éditions de la Différence). En 1738, il exerce la médecine durant trois ans, puis il l'enseigne durant une année à l'Université d'Uppsala, et par la suite jusqu'en 1772, il y enseigne la botanique. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier, le plus riche de son époque, contenant 7 000 plantes. *Schott, abréviation botanique pour le nom du botaniste autrichien Heinrich Wilhelm Schott 1794-1865), qui séjourne au Brésil de 1817 jusqu'en 1821, il se spécialise alors dans l'étude des Aracées tropicales. En 1845, il est nommé directeur du Jardin Impérial du palais de Schönbrunn de Vienne. On lui doit un superbe ouvrage illustré 'Aroideae Maximilianae, éditeur J. Peyritsch-1879, des planches sont à découvrir à l'Institut de botanique de Vienne. *sores, nom donné aux sporanges réniformes, situés sur le revers des pinnules, le long de la marge, ils sont protégés par une membrane (l'indusie) qui en été, libère chacune d'entre elles une quinzaine de spores, qui, sont dispersées par le vent. *La Réunion, y sont été référencées plus de 300 espèces de fougères qui, sont dans l'ensemble ,endémiques à l'archipel des Mascareignes qui est constitué par 3 îles principales, l'île Maurice, La Réunion et Rodrigues, situées dans l'Océan Indien face au Mozambique. natacha mauric © 24.12. 2000 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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