BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
Nom latin : Tricyrtis formosana Baker*, synonymes Compsoa formosana (Baker) Kuntze* (1891), Tricyrtis formosana var. formosana, Tricyrtis formosana var. glandosa (T.Shimizu) T.S.Liu & S.S.Ying (1978), Tricyrtis ravenii C.I Peng & Tiang (2007). Anciennement, donné pour synonyme de Tricyrtis stolonifera Matsum.* et de Tricyrtis formosana var. stolonifera (Matsum.) Masam. famille : Liliaceae. herbier : planche d'un spécimen collecté à Formose par Richard Oldham* en avril 1864, figurant dans Flora sinensis de 1866, conservé dans l'Herbarium Hookerianum à consultable sur Kew. catégorie : vivace à épais rhizome à nombreuse et fines radicelles. port : touffe de tiges érigées. feuillage : caduc, vert moyen, brillant et presque glabre sur le dessus, poilu sur le revers, surtout le long des nombreuses nervures qui sont fortement marquées longitudinalement. D'étroites feuilles alternes, de 15 cm, obovales à ovales-lancéolées engainantes. floraison : de la fin de l'été au début de l'automne, de la fin août, septembre jusqu'en octobre, nectarifère, visitée entre autres par des espèces d'abeilles. Grappes ramifiées de quelques petites fleurs bisexuées, solitaires en cime ou à l'aisselle des feuilles, de 2.5 à 3 cm, composées de 6 tépales recourbés en pointe, 3 internes et 3 externes, 6 étamines aux anthères oblongues et un style à pistil triloculaire au bout d'un pédicelle poilu à courtes bractées. Les boutons floraux et les pédicelles pourprés sont hérissés de courts poils colorés. Voir série de photos, source Herbarium, Academia Sinica, Taipei, Taïwan. couleur : blanc finement tigré de rouge, plus violacé sur le revers, fond de gorge jaune à trois nectaires (glandes). fruits : des capsules oblongues de 2.5 à 3.5 cm x 5 à 6 mm, contenant des graines ovales et plates. croissance : rapide. hauteur : 0.45-0.80 m. plantation : au printemps ou à l'automne. multiplication : par division en fin d'hiver ou par semis à l'automne. sol : neutre, légèrement acide, riche en humus, frais et humide, mais bien drainé. Déteste les eaux stagnantes. emplacement : ombre, mi-ombre. zone : 5-9, U-K hardiness H7, USDA zones 5b-9b. Tolère aisément jusqu'à, au moins -20 °C. origine : serait initialement originaire des îles Nansei, situées au sud de l'île d'Iriomote et de Taïwan, en zone subtropicale. Présent dans les recoins humides des montagnes au centre ainsi qu'au nord-ouest et nord-est de Formose (comté de Yilan), qui est l'ancien nom de l'île de Taïwan, ainsi qu'au Japon, dans l'archipel des Îles Yaeyama, sur la plus sauvage, l'île d'Iriomote. De nombreuses variétés issues de croisements entre Tricyrtis formosana et Tricyrtis japonica sont abondamment cultivées dans les jardins japonais. entretien : veiller à conserver le sol humide et prévoir un bon paillage pour maintenir le pied au frais et au fur et à mesure, supprimer les hampes fanées. maladies et ravageurs : exempt de maladie et de ravageurs, excepté, peut-être, les limaces (slugs) et ignoré par les cervidés. NB : son nom Tricyrtis vient du grec 'tri' qui signifie 3 et de 'kyrtos' qui signifie gibbeux, c'est-à-dire qui a la forme d'une bosse faisant allusion aux tépales et son nom spécifique formosana fait référence à son lieu d'origine Formose. Ce genre comprenait 45 noms d'espèces connus, après révision, seulement 23 d'entre eux ont été retenus. Des espèces, toutes originaire de l'est de l'Asie jusque dans la chaine de l'Himalaya, principalement en Chine qui en compte 9 espèces dont 5 sont endémiques à la zone himalayenne et 5 espèces présentes à Taïwan ainsi qu'au Japon et dans l'archipel Nansei situé au sud-ouest du Japon. La flore de Chine n'en retient que 18 espèces. Vous pouvez le découvrir en Allemagne, dans l'une des 14 serres du Palmengarten du jardin botanique de Francfort-sur-le-Main qui s'étend sur 20 hectares, à découvrir. illustration :, planche 8 560, par le litographe britannique John Nugent Fitch (1817-1892), dans 'Curtis's Magazine, volume 140, contributed by the Missouri Botanical Garden, U.S.A. Une grande partie de ses illustrations botaniques sont consultable à la BHLibrary.
- Tricyrtis formosana 'Amethystiana', fleur d'un blanc maculé de violet et à l'extrémité bleu. - Tricyrtis formosana 'Autumn Glow', une nouveauté 2024, 60 à 90 cm, un feuillage vert acide avec un étroit liséré tirant sur le jaune et une fleur d'un blanc lavé de rose, moucheté de rose carmin foncé. - Tricyrtis formosana 'Dark Beauty', des fleurs dans un ton de violet-rose foncé. - Tricyrtis formosana 'Gilt Edge', au feuillage vert marginé de jaune. - Tricyrtis formosana 'Samurai', au feuillage vert marginé de jaune, fleur rouge. - Tricyrtis formosana 'Stolonifera', offre des fleurs d'un violet clair maculé de violet plus foncé. Quelques autres espèces : - Tricyrtis ishiiana (Kitag. & T.Koy.) Ohwi & Okuy., originaire du Japon, sur les versants ombragés et humides, près des cours d'eau, dans les rochers, au centre-est de l'île de Honshü, dans la région de Kantö, dans les monts Tanzawa, une chaîne de montagnes, et, dans la préfecture de Kanagawa, où il est connu sous le nom de 'Sagami Jorou Hototogisu', de 30 à 60 cm, un feuillage lancéolé, fortement nervuré et vert foncé. Floraison en septembre-octobre, en longues fleurs pendantes dans un éclatant jaune avec la gorge moucheté de pourpre et lavé d'orange. Voir photo - Tricyrtis flava Maxim, 50 cm, en été des fleurs d'un jaune acide, à larges tépales irrégulièrement éclaboussés de gouttelettes d'un rouge marron, avec un anneau orange en fond de gorge, voir photo dans Flickr. - Tricyrtis lasiocarpa Matsum., originaire de Chine et Taïwan où il est nommé 'Mào guö yôu diän cäo', nom également donné au Pilocarpe. - Tricyrtis latifolia Maxim, synonyme retenu, Tricyrtis bakeri Koids, en été, fleur d'un jaune maculé de rouge. Accepte les sols assez secs. - Tricyrtis macrantha Maxim., au port retombant, à l'automne, fleur pendante d'un jaune maculé de marron. Requiert un sol humide. - Tricyrtis macranthopsis Masamune., originaire du Japon, présent au sud de l'île de Honshü, nommé 'kïjôrô hototogisu' à découvrir dans la préfecture de Wakayama, là où se trouve le sanctuaire de Kumano Nachi-taisha, voir photo. Des feuilles larges oblancéolées, fortement nervurées et d'un vert soutenu, à l'automne de grosses clochettes pendantes jaune avec l'intérieur des tépales maculé de rouge. - Tricyrtis macropoda Miq (des clochettes), originaire de Chine, notamment sur le mont Rozan, où elle est nommée 'You dian cao' (l'herbe de pétrole), Corée et Japon, environ 1m, des feuilles oblongues de 6 à 16 cm de long. Des fleurs d'un blanc verdâtre ou blanc avec des macules rouges. - Tricyrtis maculata Don. En chinois, nommé 'Huang hua you dian cao' qui se traduit par fleur jaune. Dans la flore de Chine, donné pour synonyme de Tricyrtis pilosa Wall., présente également au Bhoutan, en Inde ainsi qu'au Népal, où elle est découverte, en 1826. - Tricyrtis oshumiensis Masam., synonyme Tricyrtis flava ssp oshumiensis, Yellow Toad Lily, originaire du Japon, 45 cm de haut, floraison jaune pâle lavé d'orange et moucheté de rouge. - Tricyrtis ovatifolia Ying., originaire de Chine et de Taïwan, où il est nommé 'Luän yè yôu diän cäo' (Feuille d'oeuf). - Tricyrtis pilosa Wall., donné pour synonyme de Tricyrtis maculata (D. Don) J. F. Macbride., Compsoa maculata D. Don, Corchorus polygonatum H. Léveillé, Disporum esquirolii H. Léveillé, originaire de Chine, introduite sous forme de graines à Kew garden par MM. Hooker et Thomson, à l'époque Louis Van Houtte, dans Flore des serres et des jardins de l'Europe - Journal général d'horticulture (1862-1865), écrivait à son sujet : 'Une plante de peu de valeur ornementale, comparée à sa congénère ici figurée, la Tricyrtis hirta, Tome XV page 1540. - Tricyrtis perfoliata Masamune, originaire du Japon, sur la méridionale l'île de Kyüshü, sur les versants du mont Osuzu, dans la préfecture de Miyazaki, 50 à 70 cm, rampante, au printemps, fleur jaune maculé de rouge. - Tricyrtis setouchiensis Hr Takahashi., originaire du sud du Japon, 80 cm environ, petites fleurs blanches, mais tellement éclaboussées de macules d'un rose carmin foncé, qu'elles semblent lavées de rose, sur des pédicelles également mouchetés. - Tricyrtis suzukii Masamune rare, donné pour endémique aux forêts du nord et de l'est de Taïwan entre 800 et 1 500 m, où elle est nommée Herbe grasse de Suzuki. Présent dans la flore de Chine, sous le nom de 'Ngmù shï yôu diän cäo' (herbe à huile de Suzuki) à de longues et étroites feuilles ovales-lancéolées, qui sont maculées de taches qui font penser à une goutte d'huile. Avec de 1 à 3 fleurs axillaires de 1.5 à 3 cm, blanches mouchetées de parme plus ou moins foncé. Voir photo - Source Herbarium academia sinica,Taipei, Taïwan, cliquer sur la photo pour le grand format. - Tricyrtis viridula Hir., originaire de Chine. Dans l'abécédaire, consulter l'autre espèce présente dans l'Encyclopédie. Annotations : *Baker, abréviation botanique pour le botaniste écossais Joseph Gilbert Baker (1834-1920), spécialiste des mousses, responsable de l'Herbier de Kew. Il fut l'assistant de William Jackson Hooker (1785-1865). *Matsum., abréviation pour le botaniste japonais Ninzo ou Jinzô ( Nichizo en japonais) Matsumura (1856-1928), en 1883, il devient professeur assistant de botanique à l’université impériale de Tokyo, puis de 1886 à 88, il part étudier en Allemagne dans la célèbre université d'Heidelberg où il étudie avec le professeur Sachs, la taxonomie durant deux ans 1/2. En 1890, il devient professeur à l'Université de Tokyo et, en 1897, il est nommé directeur du Koishikawa botanical gardens dont les jardins et l'arboretum dépendent de la faculté des sciences de l'université de Tokyo. En 1899, est fondée la Tokyo Botanical Society. Il est l'auteur de nombreuses publications et d'ouvrages sur la flore japonaise, dont en 1907 'Le répertoire des plantes impériales'. On lui doit la découverte de plus de 150 espèces japonaises. Au Japon, il est considéré comme étant le pionnier de la botanique japonaise, le parrain du Wasabi et il est très lié aux cerisiers à fleurs de la ville de Mito. En 1922, Nichizo démissionne de son poste de professeur à l'Université impérialede Tokyo. Il consacre ses dernières années à étudier la linguistique et le bouddhisme, se consacrer à la poésie japonaise waka. Le 4 mai 1928, chez lui à Hongo, il met fin à ses jours à l'âge de 73 ans. Un genre asiatique Matsumurella (Lamiaceae) lui est dédié en 1915, découvrir un spécimen de Chine. natacha mauric©29/02/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie -natacha mauric©29/02/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
|||||||||||||||||||||||