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Nom latin : Sansevieria trifasciata Hort.* ex Prain* (1903), depuis 2017, devrait être nommée Dracaena trifasciata (Prain*) Mabb. Certaines flores lui donnent encore pour synonymes, Sansevieria jacquinii N.E.Br., Sansevieria laurentii De Wild., Sansevieria trifasciata var. laurentii (De Wild.) N.E.Br., Sansevieria trifasciata var. trifasciata , Sansevieria zeylanica var. laurentii (De Wild.) L.H.Bailey, Sansevieria craigii auct., Aletris hyacinthoides var. zeylanica L., voir The PlantList. famille : Asparagaceae, initialement intégré aux Dracaenaceae. port : touffe, rigide, érigée. feuillage : persistant, coriace, charnu. De longues feuilles en forme de glaive lancéolé, se terminant par une épine, souvent ornées de stries, de marbrures ou de bigarrures de couleur crème. floraison : éphémère, mais parfumée, au printemps ou en été. Hampe florale pourvue de bractées, et d'un épi de petites fleurs à pétales très étroits et de longues étamines. couleur : blanc verdâtre virant progressivement au blanc crèmeux à blanc jaunâtre. croissance : lente. hauteur : 0.30 à 0.80 m, et plus suivant l'espèce. plantation : sous climat approprié en toutes saisons. multiplication : par division des touffes, prélèvement de drageons ou de rhizomes au printemps, et également, en fractionnant une feuille en segments de 5 cm, en veillant à laisser sécher les coupures durant quelques heures, puis les planter verticalement en respectant le sens de la croissance. sol : à l'extérieur, tous, mais surtout bien drainé. culture en pot : prévoir un mélange de tourbe et de terre de bruyère et de la perlite ou des graviers pour mettre au fond de la potée. Rempoter en mars-avril, tous les 3 ou 4 ans. emplacement : soleil, mi- ombre légère en extérieur. A l'intérieur, éviter un plein soleil qui peut à travers les vitrages provoquer des brûlures sur les feuilles. zone : 10-12, U-K Hardiness H1B, USDA zone 10a-12. Température minimale 10 °C. origine : Afrique centrale et occidentale en zone tropicale à saison sèche, depuis le sud du Nigeria, en Tanzanie, ainsi qu'au Congo et Zaïre, Guinée équatoriale et jusqu'en Afrique du Sud, consulter la carte. entretien : arrosage modéré pour éviter le pourrissement des racines, effectuer un apport d'engrais dilué toutes les trois semaines. Réduire les arrosages en hiver. Ne pas utiliser de produit lustrant pour dépoussiérer, juste de l'eau à température ambiante avec un fond de bière. maladies et ravageurs : exempt de maladies, mais sensible aux cochenilles farineuses (mealybugs), et au jardin, visité par les charançons de la vigne (vine weevil). NB : son ancien nom, Sansevieria lui a été donné par le botaniste-entomologiste et médecin napolitain Vincenzo Petagna* (1734-1810) en souvenir d'un aristocrate italien du 18e, Raimondo Di Sangro, prince de San Severo ( Pouilles). Le genre des Sansevieria, est originaire de l'Afrique orientale et de l'Asie, après révision en 2012, sur 174 noms existants, il ne comprend plus que 66 espèces et 63 autres noms retenus, juste comme étant des synonymes et 2 demeurent toujours non résolus. Il se divise en trois catégories : les espèces plus ou moins arborescentes, celles au port dressé, aux feuilles ensiformes rigides, et celles aux feuilles disposées en rosette. Le nom botanique donné depuis 2017, Dracaena viendrait du latin où il désigne le genre, mot qui vient du grec 'drakaina' qui est le féminin de 'drakôn' qui désigne un dragon, mais certains auteurs, émettent l'hypothèse que le médecin, botaniste flamand Charles de l'Écluse* (1526-1609), l'aurait dédié au navigateur anglais, Sir Francis Drake (1540-1596), qui lui en aurait rapporté après l'une de ses expéditions au Nouveau Monde. Le genre, des Dracaena comprend 198 espèces de vivaces ou sous-arbrisseaux, originaire des régions tropicales et subtropicales du globe. Propriétés et utilisations : La consommation de toutes parties de Sansevière provoque des vomissements, utilisées à cet effet, sous forme d'extrait de racines pilées. Dans la pharmacopée ougandaise, c'est un contrepoison, connu sous le nom de yat-twol, pour remédier aux piqûres d'animaux vénéneux et aux morsures de serpents. Dans l'ensemble de l'Afrique, la Sansevière est une plante médicinale utilisée en médecine vétérinaire ; les parties souterraines entrent dans la confection de breuvage et d'onguent, pour traiter les ovins, bovins et autres animaux. En Afrique du Sud, et au Botswana, les médecines traditionnelles et les féticheurs, par les Bushmans et les Zoulous, dans la province du Cap-Oriental, la région semi-désertique du Karoo* et en Namibie, la préparation appelée ringa, est prescrite dans les affections de l'oreille pour soigner les oreillons , les otites et autres les maux d'oreille et l'inflammation de la glande parotide. En Afrique centrale, elle est réputée en sorcellerie, préparée lors des ordalies pour l'épreuve du poison, et les chasseurs-cueilleurs Pygmées Efe et Mbuti, confectionnent un poison pour leurs flèches à partir de racines pilées en association avec d'autres plantes forestières, au nord-est de la République démocratique du Congo (ex. Zaïre) chez les Pygmées pour un usage médicinal par les féticheurs et par les chasseurs-cueilleurs du nord Kenya, qui l'utilisent aussi les racines pilées sous forme d'onguent, mélangées à de la graisse de mouton, pour traiter la gonorrhée, les douleurs articulaires, le mal de dos, soigner les femmes enceintes, et les racines bouillies y sont réputées pour traiter le paludisme, idem au Kenya.
En Tanzanie, le mdubai ou l'oldubai sous forme d'onguent antiphlogistique, est réputé pour ses propriétés anti-inflammatoire, musculaire et articulaire et également prescrit sous forme de décoction ou de soupe de morceaux de tiges, rhizomes et racines, pour traiter les maladies vénériennes (gonorrhée, chlamydiose et syphilis). Au sud du Soudan, les bergers trempent le toar, des morceaux, des parties souterraines dans de l'eau et donnent le breuvage au bétail lors de la mise bas, lorsqu'il y a rétention du placenta et aussi pour soigner les mammites, les mastites et les inflammations du pis. Deux sous-espèces retenues : - Dracaena trifasciata subsp. sikawae (RHWebb & Yinger) Takaw.-Ny. & Thiede (2021), qui a pour synonyme Sansevieria trifasciata subsp. sikawae RHWebb & Yinger (2019), est endémique au centre-ouest de la Tanzanie, en zone tropicale à saison sèche. - Dracaena trifasciata subsp. trifasciata, présente en zone tropicale à saison sèche, depuis le sud du Nigéria jusqu'à dans les états de l'ouest de l'Afrique centrale. Largement introduite et naturalisée en Asie et aux Amériques. Parmi les nombreux cultivars, citons : Il existe de nombreuses variétés et cultivars pour cette espèce, des formes naines ou avec des feuilles plus ou moins spiralées. - Sansevieria trifasciata 'Gold Flame' à courtes et larges feuilles obovales d'un vert foncé, marginé et lavé de jaune crème, bande centrale verte. Quelques autres espèces : - Sansevieria aethiopica Thunb, avait pour synonymes Sansevieria caespitosa Dinter, Sansevieria glauca Haw., Sansevieria scabrifolia Dinter, est illégale Sansevieria thunbergii Mattei, depuis 2018 Dracaena aethiopica (Thunb.) Byng & Christenh., originaire de l'Éthiopie, présente au Mozambique et Zimbabwé en zone désertique, rosette d'un vert glauque. - Sansevieria concinna N.E.Br (1915) , anciennement synonyme de Sansevieria subspicata var. concin (N.E.Br.) Mbugua. depuis 2018 c'est juste un synonyme de Dracaena spathulata Byng & Christenh., 0.70 m, originaire des zones subtropicales de l'Afrique du Sud, du KwaZulu-Natal et de l'Afrique de l'Est, au sud-est de la Tanzanie - Sansevieria cylindrica Bojer ex Hook. (1859), anciennement synonymes de Sansevieria cylindrica var. patula N.E.Br., Sansevieria angolensis Welw. ex Carrière, Sansevieria livingstoniae Rendle, Acyntha cylindrica (Bojer ex Hook.) Kuntze, Cordyline cylindrica (Bojer ex Hook.) Britton, depuis 2018, c'est un synonyme de Dracaena angolensis(Welw. ex Carrière) Byng & Christenh. originaire du Kenya, en zone tropicale à saison sèche, aux feuilles vert sombre pouvant atteindre 1 m , striées horizontalement de vert glauque, pourvues de sillons longitudinaux, fleurs blanc rosé, veinées de vert et de rouge, variété rare. - Sansevieria ehrenbergii Schweinf. ex Baker (1905), devrait être nommé depuis 2018, Dracaena perrotii (O.Warburg) Byng & Christenh., il avait pour synonymes retenus, Sansevieria rorida (Lanza) N.E.Br., Sanseverinia rorida Lanza, Acyntha ehrenbergii (Schweinf. ex Baker) Kuntze, Acyntha rorida (N.E.Br.) Chiov., Dracaena hanningtonii Baker, Pleomele hanningtonii (Baker) N.E.Br., originaire de l'Afrique de l'Est en zone tropicale à saison sèche. Son aire de répartition, se limite aux zones limitrophes entre le Kenya et la Tanzanie. Des feuilles en éventail. - Sansevieria grandis Hook.f. (1903), synonyme de Sansevieria grandis var. zuluensis N.E.Br., depuis 2017 c'est le synonyme du Dracaena hyacinthoides (L.) Mabb., donné par certaines flores pour synonyme de Sansevieria hyacinthoides (L.) Druce, c'est une épiphyte, originaire de Somalie, présente du Kenya jusqu'en Afrique du Sud. Une rosette de feuilles ovales vert clair, veinées de rouge. Pourvue de stolons retombants et de rosettes. Localement utilisée la médecine traditionnelle et comme conliment pour le bétail. - Sansevieria hallii Chahin. (1996), synonyme de Dracaena hallii (Chahin.) Byng & Christenh. (2018), endémique à l'Afrique australe, du sud du Zimbabwé jusqu'au ord-est du Limpopo. Rosette vert sombre, en spirale, des feuilles striées horizontalement de vert clair. - Sansevieria hahnii Hort. est un nom toujours non résolu, photo de la Sansevieria hahnii 'Golden' commercialisée aussi sous le nom de Sansevieria trifasciata 'Golden hahnii'. - Sansevieria hyacinthoides (L.) Druce (1914), depuis 2017, c'est le synonyme de Dracaena hyacinthoides (L.) Mabb., anciens synonymes, Sansevieria guinensis Willd., Sansevieria thyrsiflora Thunb., et 26 autres synonymes retenus, originaire de l'Afrique du Sud kusqu'en 'Afrique de l'Est, au Kenya. Des feuilles assez larges vert clair et vert sombre, légère bordure rouge, floraison légèrement parfumée, s'utilise en médecine traditionnelle et pour nourrir le bétail.
- Sansevieria metallica Hort. ex Gerome & Labroy (1903), est depuis 2018 le synonyme de Dracaena zebra Byng & Christenh., il avait pour synonymes, Sansevieria metallica var. longituba N.E.Br., Sansevieria metallica var. metallica, Acyntha metallica (Gérôme & Labroy) Chiov., originaire de l'Afrique du Sud, et du KwaZulu-Natal présent jusqu'au sud-est de l'Afrique, au Malawi, jusqu'à 1,60 m de haut d'où son nom de Sansevieria géant, il a des fleurs au parfum de caramel. - Sansevieria pearsonii. N.E.Br. (1911) depuis 2018, c'est le synonyme de Dracaena pearsonii (NEBr.) Byng & Christenh., anciens synonymes, Sansevieria desertii N.E.Br., Sansevieria rhodesiana N.E.Br., originaire de l'Afrique du Sud et sud de la Tabzab=nie en zone désertique. Des ffeuilles vert sombre, imbriquées en éventail, semi-cylindriques, effilées, rayures horizontales et pointe claire. Des fleurs parfumées rappelant le mimosa. Annotations : *tropicale : climat en zone tropicale à saison sèche qui en Afrique du Sud, correspond à l'hiver austral qui a lieu durant les mois d'avril à octobre, les températures y sont plus fraîches et l'été austral s'étend de décembre à mars. Consulter la définition du climat tropical donnée par Brahmanand Mohant, chercheur et enseignant à l'Asian Institute of Technology, en Thaïlande, à lire sur Construction21, le média du bâtiment et de la ville durable. *Hort., abréviation de la nomenclature botanique qui vient du latin 'hortulanorum' qui signifie des jardiniers, qui désigne un horticulteur inconnu. *Karoo, le désert du Karoo, est un plateau aride semi-désertique divisé en 2 parties par une chaine montagneuse, ce mot Karoo, signifie le pays de la soif, dans la langue khoïkhoï parlé par des peuples pastoraux. *Petagna, botaniste-entomologiste et médecin napolitain Vincenzo Petagna (1734-1810), qui enseigne la botanique à l'Université de Naples. Directeur des jardins botaniques de Monte Oliveto et l'auteur de deux ouvrages appréciés par ses contemporains 'Institutiones botanicae', publié à Naples entre 1785 et 1787 et un traité 'Delle facultà delle plants' (1796). Le botaniste de la cour, Giovanni Gussone (1787-1866) lui a dédié un genre d'ombellifère Petagnia, endémique au nord-est de la Sicile. *Prain, abréviation botanique pour le botaniste britannique, David Pe de Calcutta, tout en étant le directeur du service de recherche botanique de l’Inde (Botanical Survey of India), directeur du Royal Botanic Garden de Calcutta (Kolkata) tout en étant le surintendant de la culture du quinquina* Cinchona officinalis au Bengale. En 1905, il dirige les jardins botaniques royaux de Kew et il devient un membre de la Royal Society*, puis, en 1923, membre de l'Académie des sciences coloniales. Consulter sa biographie et ses publications sur cths.fr, le comité des travaux historiques et scientifiques de l'Institut rattaché à l’École nationale des chartes. De 1907 à 1920, il dirige la publication du Curtis's botanical magazine, une revue botanique qui comprenait les plantes des jardins royaux de Kew et d'autres établissements botaniques de Grande-Bretagne. Sa collection de sa correspondance privée et ses publications ont été numérisés en 2015 et sont conservés aux archives de l'Institut Hunt. *quinquina, la poudre des Jésuites, la quinine, obtenue à partir de l'écorce du quinquina Cinchona officinalis, réputée traiter les accès de fièvre. Rapportée par ces derniers, en Europe dès 1649, mais faisant alors, partie des 'remèdes secrets' jusqu'à ce que "Le roi de France, Louis XIV (1638-1715), en achetât le secret d'un Anglais nommé Robert Talbot, docteur en médecine, pour la somme de 2000 louis d'or..." extrait de l'Aperçu sur l'introduction et la culture des arbres de Quina (Cinchonas) à Java, sans entrer sur le terrain spécial et purement chimique de l'extraction de la quinine des écorces des Cinchonas. Publié en 1883 par le capitaine R.-François De Seyff, dans Le Globe, revue genevoise de géographie, pp. 32-120, consulter l'article. *Royal Society, fondée en 1660, Royal Society of London for Improving Natural Knowledge, la plus ancienne académie scientifique destinée à la promotion des sciences, consulter le dossier spécial sur son histoire, sa structure et gouvernance, son rôle, diffusé en 2006 par l'ambassade du Royaume-Uni, en France, consultable sur uk.ambafrance.org. natacha mauric© 27.04. 2001 ® Jardin! L'Encyclopédie  |
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