Berkheya purpurea - Berkheye pourprée, Chardon pourpre
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    Berkheya purpurea en juillet
    Leonora (Ellie) Enking © Flickr
    Nom commun : Berkheye pourprée, Chardon africain pourpre, Chardon pourpré, localement en afrikaner 'Bloudisseldoring', nommée par les anglophones 'Purple berkheya'.
    Nom latin : Berkheya purpurea (DC) Benth. & Hook.f. ex Mast., synonymes retenus Stobaea purpurea DC., Crocodilodes purpureum Kuntze*
    famille : Compositae.
    catégorie : vivace herbacée épineuse à racine pivotante.
    port : rosette de feuilles épineuses puis tige érigée.
    feuillage : 'caduc, vert franc lavé de rose couvert de poils soyeux et blancs sur le revers. Rosette de grandes feuilles basales de 40 à 45cm, ondulées, dentelées et pourvues d'épines.
    Sur les tiges, les feuilles sont plus petites, alternes étroites, engainantes à marge épineuse.
    floraison : de haut en bas en été courant juillet. Fleur en capitule de 7 à 8 cm à grandes bractées vertes épineuses au bout de longues tiges ramifiées en partie haute d'un vert pourpré.
    En Afrique australe la floraison à lieu en été de décembre jusqu'en avril.
    couleur : les ligules d'un mauve pâle à coeur les fleurons sont d'un pourpre-violet foncé blanchissant vers la base , style violet pâle c'est d'ailleurs la seule du genre à être de cette couleur les autres sont généralement de couleur jaune et rarement blanches.
    croissance : rapide.
    hauteur : 0.80m à 1 m.
    plantation : au printemps ou à l'automne.
    multiplication : par semis principalement en place après la récolte ou au printemps compter 2 à 3 semaines pour la levée et par division des jeunes touffes.
    sol : tourbeux, riche ou fertile, acide ou neutre, frais, humide (moins en hiver) surtout très bien drainé.
    emplacement : soleil.
    zone : 7 - 10, une fois installée tolère bien la sécheresse sur de longue période.
    origine : Afrique australe, le long des cours d'eau et sur les versants escarpés du Drakensberg entre 1500 et 3000m, au Lesotho et dans l'État libre, à l'est de l'Afrique du Sud dans la province côtière du KwaZulu-Natal et au nord-est du Cap-oriental; consulter la carte.
    Elle a été cultivée à Kew Gardens en 1917 avant de tomber dans l'oubli, jusqu'à ce que les plantes adaptées à la sécheresse deviennent à la mode.
    entretien : contrôlé sa progression au jardin, car elle a été introduite à titre ornementale dans de nombreux jardins à travers le monde dans les massifs, les mixed-borders, les bordures et dans les rocailles.
    Il faut savoir que dans certains pays, elle commence à être considérée comme une espèce envahissante, formant avec le temps de grandes colonies.
    Dans les massifs, il est recommandé de l'arroser avec les autres espèces au moins une fois par semaine pour lui conserver son aspect luxuriant.
    NB : son nom Berkheya a été attribué au genre en 1788 par le botaniste allemand Jakob Friedrich Ehrhart est dédié au botaniste néerlandais Johannes Le Francq Van Berkhey (1729-1812), et son nom spécifique purpurea signifie pourpre, purpurin.
    En 1838, c'est de Candolle* qui la référence et en fait la description sous le nom Stobaea purpurea qui la dédie au naturaliste médecin suédois, professeur à l'université de Lund, Kilian Stobæus (1690-1742), en 1872 elle est renommée Berkheya purpurea par le botaniste britannique Maxwell Tylden Maîtres (1833-1907).
    Berkheya purpurea fin juillet
    Lotus Johnson © Flickr
    En Afrique du sud, dans la ville du Cap vous pouvez la découvrir au Jardin botanique national Kirstenbosch, sur le versant oriental de la Table Mountain, un jardin qui bénéficie d'un climat méditerranéen, le printemps s'étale de septembre à octobre. Pour découvrir le meilleur moment pour le visiter consulter les informations et son histoire.
    Ce genre composé de 312 noms d'espèces après révision en 2012 seulement 80 noms d'espèces sont retenues ayant 222 synonymes; des espèces de vivaces épineuses toutes originaires de l'Afrique australe.

    Annotations :
    *de Candolle, botaniste et docteur en médecin suisse Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles. Abréviation botanique D.C.
    Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes.
    *Kuntze, abréviation botanique pour le botaniste allemand Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907) qui voyage à travers le monde collectant des milliers d'espèces, il est le grand réformateur de la nomenclature botanique 'Nomenclaturae botanicae codex brevis maturus, sensu codicis emendati aux Lois de la nomenclature botanique de Paris de 1867; linguis internationalibus: anglica, gallica, germanica quoad nomina latina, édité en 1903.
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