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Nom latin : Casuarina equisetifolia L.*, synonymes retenus Casuarina africana Lour.*, Casuarina brunoniana Miq., Casuarina excelsa Dehnh. ex Miq.*, Casuarina indica Pers., Casuarina lateriflora Poire., Casuarina littorea Oken, Casuarina mertensiana Rupr. ex Miq., Casuarina repens Hoffmanns., Casuarina sparsa Tausch, Casuarina truncata Willd. , Casuarina equisetifolia subsp. equisetifolia, Casuarina equisetifolia var. Souderi Fosberg, Casuarina littorea var. souderi (Fosberg) Fosberg & Sachet et un taxon infraspécifiques famille : Casuarinaceae. catégorie : arbre, dont l'écorce grise et fissurée, se desquame en longues bandes longitudinales. Les rameaux cannelés sont articulés comme les prêles. port : élancé de type pleureur. Vue de loin, beaucoup de gens, le confondent avec un pin, d'où le nom de pin australien. feuillage : persistant, rugueux, vert à gris vert argenté. Aux noeuds, des rameaux de minuscules feuilles squamiformes et verticillées, ce sont ces entre-noeuds verts qui assurent la photosynthèse. floraison : au printemps ou en été, suivant la région. Des fleurs apérianthées, unisexuées. Les mâles sous forme d'épis sphériques, terminaux, les femelles sous la forme de glomérules (une bractée, pistil et des stigmates bilobés). Lorsqu'il y a fécondation, les bractées se soudent entre elles pour former un petit cône ligneux de 2 à 5 cm, hérissé et spiralé. Chaque loge s'ouvre en deux pour libérer une samare. La pollinisation est effectuée par le vent, voir photo 3. couleur : fleurs mâles de couleur crème virant au brun, fleurs femelles : stigmates d'un brun rougeâtre. Cône vert devenant marron à maturité. croissance : rapide au début. hauteur : 25 - 30 m. plantation : sous climat doux au printemps. Pour une bonne implantation, penser à l'arroser régulièrement et copieusement les deux premières années. multiplication : par semis au printemps entre 20 et 25°C; ou par bouturage de rameaux aoûtés. sol : tous, même pauvre, sablonneux et chargé en sel. emplacement : soleil, peut-être planter en bord de mer, tolère les embruns et les vents violents. zone : 10-12, U-K hardiness H4, USDA zones 9-12. origine : Australie, Inde méridionale, Indonésie, îles du Pacifique, Malaisie, Madagascar et Tahiti, le long des côtes, sur les plages de sable, en zones à climat chaud et sec. Introduit à La Réunion depuis Madagascar en 1768, de nos jours, on le retrouve, le long des plages, où il limite l'érosion due à l'activité humaine. C'est au travers d'une correspondance privée du botaniste Charles François Brisseau de dit Brisseau-Mirbel* (1776-1854), l'intendant des jardins de la Malmaison en 1803, que l'on a pu apprendre que, parmi les premières plantes exotiques envoyées à Nice, au retour des deux bateaux ayant participé à l'expédition scientifique du capitaine Nicolas Baudin (1754-1803) à la découverte des terres australes et de la Nouvelle-Hollande (Australie) d'octobre 1800 à juin 1803, figure entre-autre parmi les espèces australiennes, le Casuarina en compagnie de Phormium, Metrosideros et Leprospernum. entretien : laisser vivre, ne pas oublier de l'arroser les premiers temps après sa plantation, par la suite, il a une excellente résistance à la sécheresse. maladies et ravageurs :, excellente résistance aux ravageurs. NB : son nom donné par Linné* en 1759, fait référence au casoar (Casuarinus) car son port retombant et l'allure du 'feuillage', fait songer au plumage de cet oiseau. Ce nom aurait pour origine un mot malais. Ce genre était autrefois mélangé avec d'autres espèces proches qui depuis, pour certaines d'entre elles, ont été regroupées dans le genre Allocasuarina et les autres sous le genre Gymnostoma. Il semblerait que la seule différence botanique évidente soit la couleur des samares : celle des Casuarina serait grise ou fauve, les autres seraient brunes ou noires. Depuis la révision de mars 2013, seulement 14 noms d'espèces ont été retenus, avec 17 autres noms conservés comme synonymes et 5 autres noms demeurent depuis non résolus Propriétés et utilisations : Attention, dans les pays où les Casuarina sont très présents, au moment de la floraison, leurs pollens peut être source d'allergies, consulter notre dossier : Nos arbres, leur pollen et les allergies, il comprend les réseaux d'alerte français, européens et ceux de l'Amérique du Nord et il est possible d'y configurer, les alertes polliniques. Son bois blond, dense et très serré, appelé bois de fer, est très recherché, comme bois d'ouvrage, pour la construction navale, la confection de meubles et de divers objets. C'est aussi un excellent bois de chauffage.
Ce qui permettrait à plus ou moins long terme de transférer cette capacité fixatrice d'azote chez des végétaux non fixateurs et d'introduire dans les arbres forestiers tropicaux, des gènes de résistance aux pathogènes, des gènes de tolérance au sel ou à la sécheresse. Les autres espèces : - Casuarina collina Poiss. ex. Panch & Seb., pas de synonyme, le Bois de fer des collines, Bois de faire de creek, endémique l'archipel de Nouvelle-Calédonie sur l'île principale de Grande Terre, le long des cours d'eau, il est appelé localement en kanak "Oowi, Toa Yhok, Yhomi", un arbre de 15 à 20 m, au port arrondi, qui est considéré comme une des espèces pionnières des milieux dégradés, employée pour initier la recolonisation forestière. C'est aussi un arbre ornemental, présent dans les jardins calédoniens, en sujet isolé pour son ombrage, dans la création de haies et dans les aménagements paysagers urbains, c'est un arbre d'alignement. - Casuarina cristata; Miq., synonymes,Casuarina cambagei R.T.Baker, Casuarina lepidophloia F. Muell., Casuarina quadrivalvis var. cristata Miq., originaire de l'est de l'Australie, un arbre de 20 à 24 m, zones 9-11. - Casuarina cunninghamiana Miq., synonymes retenus, Casuarina cunninghamiana subsp. cunninghamiana, Casuarina equisetifolia var. microcarpa F.Muell., Filao de Cunningham, originaire de l'est de l'Australie (Nouvelle-Galles du Sud, nord du Queensland), 30 m de haut, s'utilise en Australie comme brise-vent et comme fixateur de sol pour les berges des cours d'eau, zones de rusticité 8-12, voir photo. - Casuarina defungens L.AS Johnson, non résolu. - Casuarina glauca Sieber ex Sprengel, un synonyme Casuarina obtusa Miq., certains lui donne pour synonyme Casuarina torulosa Miq., qui serait illégitime, Filao multipliant, originaire du sud-est de l'Australie, le long de la côte, dans les zones marécageuses et salines, environ 15 à 20 m de haut, floraison en automne. Attention, il drageonne beaucoup, il peut être très envahissant, zones de rusticité 9-12. - Casuarina grandis L.A.S. Johnson, aucun synonyme, originaire de Nouvelle Guinée, Papouasie. - Casuarina hexagone Dehnh., demeure non résolu. - Casuarina junghuhniana Miq., deux synonymes retenus, Casuarina montana Lesch. ex Miq., Casuarina muricata Roxb. ex Hornem., originaire d'Asie du sud-est (Java, Bali). - Casuarina litorea Oken., demeure non résolu. - Casuarina lucida Dehnh., demeure non résolu. - Casuarina obesa Miq., pas de synonyme, une espèce menacée en voie de disparition en Nouvelle Galles du Sud. - Casuarina oligodon L. Johson, synonyme retenu, Casuarina oligodon subsp. oligodon. - Casuarina orophila L.ASJohnson , n'a pas de synonyme. - Casuarina pauvre - Casuarina potamophila Schltr., aucun synonyme. - Casuarina prisea Miq., demeure non résolu. - Casuarina tenella Schltr. sans synonyme. - Casuarina teres Schlechter., pas de synonyme retenu, originaire de Nouvelle Calédonie. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres pins, présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Mirbel, lire la biographie du botaniste français Charles François Brisseau de Mirbel (1776-1864), rédigé par Martine François du Comité des travaux historiques et scientifiques de l'Institut rattaché à l’École nationale des chartes, sur le CTHS © copyright CTHS-La France savante, 31/08/2009. *Linné, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linneaus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Abréviation botanique officielle L. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. 
Il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier 'Linnean Herbarium', le plus riche de son époque contenait 7 000 plantes, il est conservé, au Musée national d'histoire naturelle de Stockholm.*Lour., abréviation botanique pour le botaniste portugais Joao de Loureiro (1717-1791), un missionnaire jésuite qui a passé 30 ans en Cochinchine (Vietnam), on lui doit la découverte du genre Enkianthus et la dénomination du genre Phyla, cité dans Flora cochinchinensis de 1790 à laquelle s'ajoutent les autres espèces que l'on observe en Chine, en Afrique, en Orient et en Inde, des lieux de bien d'autres espèces. Le tout en accord avec le système sexuel de Linné. *Mimosa Revue des eaux et forêts, p 156 "Mimosa horrida, garni d'épines acéres et convenant pour les clôtures, Mimosa myrtifolia fort joli par son feuillage et surtout par ses fleurs, produit une gomme semblable à la gomme arabique, Mimosa stenophylla à la remarquable vigueur qui pousse en touffe, peut être utilisé dans les plantations à faire pour consolider les talus, les berges des ravins, etc..". *Miq., abréviation botanique pour le zoologiste, botaniste néerlandais (d'origine allemande) Friedrich Anton Wilhelm Miquel (1811-1871), qui exerce durant 11 ans, à partir de 1835, la fonction de directeur du jardin botanique de Rotterdam, 13 ans plus tard, du jardin d'Utrecht, jusqu'en 1871, tout en dirigeant à partir de 1862, le Rijksherbarium de Leyde. Les botanistes et les collecteurs lui adressent pour ses jardins de nouvelles plantes depuis l'Australie, ainsi que des comptoirs et des possessions néerlandaises. Membre de l'Académie royale des Sciences de Suède. On lui doit plusieurs monographies dont, celle sur les Cactaceae, publiée en 1839, sur les Cycadaceae, en 1842 et sur les Palmiers de l'Archipel indien, suivi de la 'Flora Indiae batavae', éditée à Amsterdam de 1855 à 1859. nmauric© 18/08/03 ® Jardin ! L'Encyclopédie ® Jardin ! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle,la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressement interdites.  |
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