Dolichos lablab, Lablab purpureus - Lablab, Dolique pourpre
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    Nom commun : Lablab pourpre, Dolique d'Égypte, Dolique pourpre, Dolique pourpre d'Égypte, Pois indien, Pois antaque*, Pois d'un sou, Pois contour, Pois coolis, Pois en tout temps, Mongette pourpre, localement Lablab Savi, nommé par les anglophones 'Lablab-bean, Hyacinth Bean, Seim bean, Egyptian kidney bean, Australian pea', aux États-Unis 'Hyacinthbean, Bonavist bean', en allemand 'Helmbohne, Indische Bohne, Ägyptische Bohne', en Argentine 'Chaucha japonesa, chaucha egipcia', en Bolivie 'Frejol de arribo, frijol peruano, senga phusphu', en brésilien 'Lampao', en Colombie 'Frijol calentano, frijol jacinto, mulato', en espagnol 'Frijol de Egipto', italien 'Dolico Egiziono, Fagiolo d’Egitto, Fagiolo del Cairo', en sanscrit 'Cibi, Schimbi' au Venezuela 'Chivata, caraota chivata, gallinazo, guaracaro, paspás quiguagua, au Pérou 'Cencapuspu, zarandaja, plantigrás', au Paragay 'Chaucha japonesa, iguirá cumanda', en russe 'Lobiya, giatsintovyye boby, yegipetskiye boby'.
    Nom latin : Dolichos lablab  L.*, un des synonymes Dolichos albus  Lour., Dolichos benghalensis  Jacq., Dolichos lablab  L., Dolichos purpureus  L., Lablab cultratus  DC., Lablab niger  Medikus, Lablab purpurea  (L.) Sweet, Lablab purpureus subsp. purpureus, Lablab vulgaris  (L.) Savi, Lablab vulgaris var. albiflorus  DC., Vigna aristata  Piper, tous sont des synonymes de Lablab purpureus  (L.) Sweet* qui est son nouveau nom.
    famille : Fabaceae, sous-famille : Faboideae, tribu : Phaseoleae, pour le nom de Lablab  la famille est Leguminosae.
    catégorie : vivace dans les pays chauds et méridionaux, ailleurs cultivée en annuelle jusqu'aux gelées.
    Comme les autres légumineuses sont système racinaire à des nodules où se trouvent des bactéries rhizobium trouvés qui peuvent fixer une grande quantité d’azote à partir de l’air.
    port : grimpant, volubile.
    feuillage : caduc, vert foncé avec les nervures sur le revers fortement marquées et pourprées. Les tiges sont pourpres.
    floraison : légèrement parfumée, longue de l'été jusqu'aux premières gelées. A l'aisselle des feuilles longues tiges florales pourpres avec des bouquets d'une cinquantaine de petites fleurs de pois qui durent entre 1 et 3 jours, les inflorescences se conservent en vase entre 5 et 7 jours le pois de senteur. Elles sont nectarifère visitée par les femelles bruches et les bourdons.
    couleur : souvent bicolore, rose et blanc pur, blanc et violine, bleu et rose cramoisi ou violet foncé peut être plus foncé selon la variété.
    fruits : gousses plates déhiscentes de 7 à 13 cm, incurvées verte avec liseré pourpre, à maturité d'un pourpre brillant, virant au beige en vieillissant, comprenant entre 4 et 6 graines aplaties de 1 à 2 cm d'un vert chartreux marbré d'aubergine avant de virer au rouge bordeaux puis noire avec un étroit hilum d'un blanc pur. Durée de conservation des graines entre 5 à 7 ans.
    hauteur : 8 à 9m en tout sens.
    plantation : au printemps ou à l'automne, prévoir un paillis pour conserver au sol sa fraîcheur et limité le développement des mauvaises herbes.
    multiplication : par semis en place lorsque les gelées ne sont plus à craindre et ce jusqu'en mai/juin.
    Comme pour le pois le semis de fin d'automne des petits pois permet une récolte tôt au printemps.
    Scarifier les graines auparavant, prévoir un sillon 5 à 6 cm de profondeur en espaçant les rangs de 45 à 50 cm, semer 1 graine tous les 2 à 3 cm. Autrement il est possible de semer en poquet de 4 à 5 graines par trou tous les 40 cm.
    Germination à chaud à une température de 24 ° C, les premières pousses peuvent apparaître en 5 à 6 jours et les premières fleurs 4 semaines plus tard.
    Il est conseillé de pincer la pointe des tiges juste au-dessus du cinq ou sixième bouquet de fleurs pour avoir de plus grosses gousses et pois.
    sol : tous, même pauvre.
    emplacement : soleil.
    zone : 5 - 11.
    origine : Afrique orientale Ouganda aux sources du Nil blanc, Kenya au Kilimandjaro et dans la région des grands Lacs et au nord-est de l'Afrique du sud au Transvaal et dans les montagnes de l'Abyssinie méridionale dans la province de Modat, en Érythrée et en Somalie jusqu'à 2500m d'altitude. Depuis la nuit des temps, diverses variétés dont certaines spontanées ont été cultivées depuis en Asie tropicale dans la péninsule indochinoise* de l'Inde à la Chine, au Japon depuis 1664 et à Java jusqu'aux pays méditerranéens, en Afrique excepté au Maghreb et en Europe où il était planter jusqu'à la limite de la culture du mais, sans oublier Madagascar où la dolique a été introduite par les navigateurs arabes, ce qui fait qu'en 1595 lorsque l'amiral hollandais Cornelius de Houtman y séjourne, il la découvre en culture.
    Introduite comme plante ornementale dans les jardins botaniques de l'Europe, aux États-Unis depuis l'Afrique et naturalisée à Hawaï, Puerto Rico, aux îles Vierges, en Californie, en Floride et quelques états de la côte est, autour de l'état de New-York et au Canada.
    Abondamment cultivée en Amérique du sud pour ses haricots largement consommés.
    entretien : j à la plantation prévoir des tuteurs ou le faire grimper sur une pergola, une tonnelle, un mur, un grillage ou un treillis.
    Arroser régulièrement car comme toutes les légumineuses dans un sol sec ou mal irrigué, la dolique réduit ou arrêt complètement sa croissance.
    maladies et ravageurs : peut être sujet aux pucerons comme toutes les autres graines de légumineuses, elles sont ravagées par les bruches Callosobruchus ornatus, des coléoptères qui s'attaquent au réserve de graines, mais auparavant les femelles pondent ± 500 oeufs blanchâtres soit sur les jeunes gousses, sur les cultures en développement, soit sur les graines mûres après avoir été écossées et stockées, pour que les larves y creusent ensuite des galeries pour se nourrir.
    NB : son nom Dolichos  lui a été donné par Linné, il désigne en grec le haricot ou à des plantes analogues qui se distinguent du Phaseolus par une gousse à carène droite et par l'étendard de la fleur qui est munie de deux bosses en 1763 il en fait la première description et il figure dans son ouvrage 'Species plantarum', d'après un échantillon cultivé en Égypte et décrit par Prosper Alpin à son retour d'Égypte en novembre 1584 après un séjour de 3 ans et 6 mois en .
    En 1763, c'est Michel Adanson* qui le nomme Lablab une onomatopée arabe selon Prosper Alpin qui signifie bégayer, il relate que dans certaines régions d'Égypte la gousse était donnée à sucer aux enfants pour qu'ils parlent de bonne heure, mot qui serait issu de 'laab' qui désigne en arabe un jeu pratiqué par les enfants qui consiste à jeter des gousses contre un mur pour qu'elles s'y éclatent.
    Ce genre composé de 29 noms connus après révision en 2012, il ne comprend plus que deux espèces retenues et 12 noms sont non résolus à ce jour.
    Sur Persée vous pouvez consulter en deux parties un texte sur le Lablad par Pierre Rivals, Maître de conférence à la Faculté de Toulouse, Revue internationale de botanique appliquée et d'agriculture tropicale, 33e année, bulletin n°369-370, Juillet-août 1953. 1 et 2.
    L'autre espèce de Lablab :
    - Lablab prostrata  R.Br.* , pas de synonyme retenu, il serait originaire de l'Australie occidentale.
    Ce genre comprend après révision environ 71 espèces retenues et 135 noms non résolus à ce jour depuis 2012.
    Les jardiniers devraient penser un peu plus souvent à cette belle grimpante fort décorative, idéale pour se mettre rapidement à l'abri des regards indiscrets.
    Il existe de nombreux cultivars avec des fleurs et des cosses plus ou moins colorées, tel que :
    - Dolichos lablab  'Ruby Moon' entre 3 et 4 m, feuillage vert foncé veiné d'aubergine sur des tiges pourpres, fleurs d'un vif rose tourmaline.
    Propriétés et utilisations :
    Les haricots sont riches en protéines, fer, magnésium, phosphore, zinc, vitamines B et C et riches en antioxydants excellent pour la prévention des maladies cardiovasculaires. Il est intéressant d’inclure des grains de dolichos dans votre menu quotidien, car avec votre aide, vous pourrez éliminer complètement les manifestations désagréables du mauvais fonctionnement du tractus gastro-intestinal. Ils réduiraient la teneur en sucres et celle du cholestérol.
    C'est un engrais vert, une excellente plante-fourragère pour le bétail, l'homme consomme les pois, les gousses et les jeunes pousses.
    En Afrique et en Asie, la dolique est cultivée pour être consommée cuite ou séchée réduite en farine ou pâte, qui est utilisée dans la confection de beignets, gâteaux thaï ( ex: banh chung thuong ). Des graines riches en acide folique, magnésium et potassium, consommées également par le bétail.
    En Chine, elles sont réduites en farine qui est utilisée comme succédané de l'haricot Mungo pour confectionner des vermicelles pour les soupes.
    Dans la hiérarchie des graines de haricots c'est le moins côté, d'ailleurs selon le pays les qualificatifs qu'on lui donne le prouvent bien.
    En Afrique occidentale notamment au Nigeria c'est le haricot des barbares, en Côte d'Ivoire le haricot pour s'amuser', aux Antilles le pois d'un sou, en Chine dans la province du Yunnan il est nommé ' Des recherches effectuées en Chine (Hong Kong) ont démontrées qu'elle contenait de la dolichine, une protéine qui aurait des propriétés antifongiques, efficaces contre les infections courantes des plantes potagères (aubergines, céleris, choux divers, courgettes, haricots, laitues, piments, poivrons, pommes de terre, tomates...), comme le Fusarium oxysporum , un parasite des parties aériennes et le Rhizoctonia solani , un parasite racinaire.
    Plantes d'Égypte par Prosper Alpin :
    Prosperi Alpini de Plantis Aegypti liber. Accesit etiam liber de Balsamo, chez F. de Francisis , 1592. in 4°
    Dans son ouvrage Plantes d'Égypte par Prosper Alpin* 1581 - 1584, chapitre XX page 74, traduit du latin par R de Fenoil collection des voyageurs occidentaux en Égypte imprimé en 1980 par l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire
    Ce volume existe à la Bibliothèque nationale de Paris et au British Museum.
    La gravure ci-contre est une reproduction de l'édition de 1735 (plus finement gravée que l'édition de 1640) par Mme Yousreya Hamed
    Gravure de Mme Yousreya Hamed
    Il rédige à l'aide des notes prises au Caire des livres sur la médecine pratiquée en Égypte et sur les plantes qu'il avait observé dans ce pays. L'ensemble devait formé un seul et unique ouvrage dont les chapitres sur les plantes auraient constitué le cinquième livre. Car, si l'auteur s'intéressait à la botanique , c'était avant tout en tant que médecin désireux de connaître l'utilisation des simples et de faire savoir à ses compatriotes comment les Égyptiens employaient les plantes. Chacun des 4 livres publiés sous le titre unique "Médecin des Égyptiens" est présenté comme un dialogue d'une journée entre Prosper Alpin et Melchior Wieland et se termine sur quelques lignes par lesquelles les interlocuteurs se donnent rendez-vous pour le lendemain matin. Le dialogue à lieu dans le jardin botanique de Padoue , alors dirigé par Melchior Wieland et dont Prosper Alpin aura la charges quelques années plus tard.

    Le livre publié sous le titre "Plantes d'Égypte" se présente comme le contenu de la cinquième journée de conversation.
    Le haricot noir appelé Lablab*
    Alpin. Il y a un arbre sarmenteux qui s’élève à la hauteur de la vigne, étendant ses sarments et étalant ses feuille à la façon de la vigne. Il ressemble beaucoup au haricot vulgaire. Il donne deux fois par an, au printemps et à l’automne, des fleurs un peu semblables à celles des haricots et d’où sortent de longues siliques, larges comme des fèves. Ces siliques contiennent des graines noires (les uns noires, les autres rougeâtres) Tout à fait pareil à celle du haricot. Cet arbre vit cent ans et plus et reste toujours verdoyant. Les Égyptiens utilisent ces haricots, d'aussi bon goût que les nôtres, pour leur alimentation. Les femmes en font une décoction avec du crocus pour provoquer leurs règles. Cette décoction est efficace, également, contre la toux, la dyspnée, l’anurie. C’est le Dolichos Lablab, encore cultivé partout sous le même nom Lablab, Dolique d’Égypte.
    J.Wesling* note qu’il a souvent vu utiliser ses haricots pour jouer et en conclut : laab signifie jeu chez les arabes, il n’est donc pas improbable que le nom soit dérivé de ce mot.

    Dans l'abécédaire consulter la liste des autres plantes grimpantes, présentes dans l'encyclopédie.

    Annotations :
    *Adanson, botaniste, naturaliste français d'origine écossaise Michel Adanson (1727-1806) qui travaille au Jardin du Roi sous la direction de Réaumur et de Bernard de Jussieu, se destinant à la vie ecclésiastique, qu'il abandonne et séjourne pour le compte de la Compagnie des Indes au Sénégal de 1748 à 1754 d'où il rapporte des milliers d'échantillons.
    Son herbier est conservé au Muséum d'histoire naturelle comprend plus de 30 000plantes, à son retour il publie en 1757 'Histoire naturelle du Sénégal. Coquillages. Avec la relation abrégée d'un voyage fait dans ce pays'. Tout en recherchant une méthode naturelle pour la classification. qu'il relate dans 'Familles des Plantes' publié en 1763 en 2 volumes.
    En 1750 il est nommé correspondant de Réaumur, puis adjoint-botaniste en 1759, puis ensuite associé botaniste en 1773, et pour finir pensionnaire de la classe de botanique et agriculture en 1785. Dès 1761, il est élu membre étranger de la Société royale de Londres.
    *Alpinile botaniste médecin italien Prosper Alpin, Prospero Alpini (1553-1617) séjourne 3 années au Caire, il consacre son oeuvre à l'histoire naturelle, à la médecine, aux maladies mentale et aux stupéfiants article, de Pierre Capporine, Bulletin de la Société française d'Histoire de la Médecine.
    *Antaque, mot venant d'Antaka, nom donné à Madagascar, Antaque pois rond c'est le nom donné au petit pois à la Réunion, à l'île Maurice et aux Seychelles, en Martinique c'est le Pois d'un sou, Pois contour, Pois coolis, Pois en tout temps, en Guadeloupe le Pois boucoussou, à Madagascar c'est Voamahy mot nullement malgache qui signifie grain de Mahy qui se rapproche des noms donnés en Afrique orientale comme Maharegi, Mafiwi, Mfivi.
    *R.Br., abréviation botanique pour le chirurgien écossais Robert Brown (1773 - 1858), l'un des plus célèbres botanistes et naturalistes du Royaume-Uni, spécialiste de la description et classification des végétaux car il s'intéresse à l'étude des pollens avec un microscope et il y découvre en 1827 ou 28, le mouvement de particules visibles qui s'entrechoquent avec les molécules invisibles en suspension dans le fluide interne des grains de pollen, cette marche aléatoire perpétuelle porte le nom de 'mouvement brownien', repris par la suite par les physiciens Delsault, Bachelier popularisé par Einstein.
    En juillet 1801, en compagnie du réputé illustrateur botanique Ferdinand Bauer, il embarque sur l'Investigator du navigateur cartographe anglais Matthew Flinders (1774-1814) pour explorer et collecter le long des côtes de l'Australie et en faire le tour à partir de Sidney, récit relaté dans Atlas to Flinders' Voyage to Terra Australis édité en 1814 à Londres.
    A son retour à Londres en 1805, il s'attache à des publications dont une monographie sur les Proteaceae 'On the Proteaceae of Jussieu' présentée le 17 janvier 1809 (toujours diffusée) puis en 1810 'Prodomus florae Novae Hollandiae et Insulae Van-Diemen'. Responsable de l'herbier du British Museum. De 1849 à 1853, il assure la Présidence de la Société linnéenne de Londres où auparavant en tant que membre, il y présente ses mémoires, dont un sur ses Observations sur les organes sexuels et le mode de fécondation des Orchidées et des Asclépiadacées, en deux parties lues le 1 et 15 novembre 1815.
    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'.
    A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'.
    *péninsule indochinoise : c'est l'ancienne Indochine qui était composée de la péninsule malaise, du Viêtnam, du Cambodge, de la Thaïlande, du Laos et du Myanmar (ex Birmanie).
    *Sweet, abréviation botanique pour le jardinier botaniste-ornithologue britannique Robert Sweet (1783–1835), qui travaille dans plusieurs célèbres pépinières britanniques, auteur d'ouvrages horticoles comme 'Geraniaceae: The Natural Order of Gerania, sur les géraniums cultivé en Grande Bretagne entre 1820 et 1822, à partir de 1821 il publie en 7 volumes 'The British flower garden' et son toujours célèbre 'Sweet's Hortus Britannicus : Or a Catalogue of Plants Cultivated in the Great Britain' - Londres 1827, ils sont tous consultables en ligne.
    *Wesling, Johann Wesling (1598-1649) est un médecin allemand qui séjourne plus de 5 ans en Égypte comme médecin pour les consuls de Venise, de 1638 à 1649 il est Directeur du Jardin Botanique de l'Université de Padoue, comme l'avaient été Melchior Wieland et Prosper Alpin.
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