Myriophyllum verticillatum - Myriophylle verticillé
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    Myriophyllum verticillatum
    Nom commun : Myriophylle verticillé, Millefeuille aquatique ou Volant d'eau, nommé par les anglophones 'Whorled milfoil, Whorled water milfoil, Myriad leaf'.
    Nom latin : Myriophyllum verticillatum L.*, synonyles Myriophyllum limosum Hectot ex DC.,* Myriophyllum pectinatum DC., Myriophyllum verticillatum var. intermedium W.D.J. Koch*, Myriophyllum verticillatum var. cheneyi Fassett
    famille : Halloragidaceae.
    catégorie : vivace aquatique immergée.
    port : dressé, souple.
    feuillage : vert clair, virant au rouge à l'automne. Sur des tiges grêles et souples, de très fines feuilles verticillées, pectinées donnant un aspect plumeux. A la base de chaque segment foliaire, il y a des organes glanduleux
    floraison : en été, de juin jusqu'en septembre, des petites fleurs réunies en épis qui se dressent à la surface de l'eau.
    couleur : jaune vif.
    croissance : rapide.
    hauteur : 0.30 à 1 m.
    plantation : au printemps. Il faut au moins 20 cm d'eau, compter 4/5 pieds au 1 m².
    multiplication : au printemps, par bouturage de tiges.
    emplacement : soleil ou mi-ombre.
    zone : 3-10, U-K hardiness H4, USDA zones 7a-11b, tolère aisément - 30 à -35°C.
    origine : Asie, Europe et Amérique du Nord, au bord des cours d'eau à débit léger, des étendues d'eau calmes ou des marécages.
    entretien : faire un nettoyage de temps en temps, car, attention, elle peut devenir envahissante.
    NB : son nom Myriophyllum vient du grec 'murios' qui signifie des dizaines de milles, faisant référence au fait, qu'elle possède d'innombrables feuilles.
    Ce genre sur 113 noms d'espèces connues après révision n'en comprend plus que 28 espèces d'annuelles ou de vivaces en majorité submergées pouvant toutes devenir envahissantes, ayant un impacte sur la biodiversité environnnante, occultant la lumière, favorisant l'altération de la qualité de l'eau et l'envasement, provoquant des désordres en chaîne en aval.
    Propriétés et utilisations :
    Ce Myriophylle verticillé est utilisé pour oxygéner les eaux des bassins, il est consommé par les poissons, qui l'utilisent aussi pour y frayer en paix.
    Autres espèces envahissantes :
    - Myriophyllum aquaticum (Vell.) Verdc., (1973), Myriophylle aquatique ou Myriophylle du Brésil, nommée par les anglophones 'Parrot feather, Brazilian watermilfoil', introduite en France, dans la région bordelaise en 1888, est signalé en 1913, comme envahissante, colonisant progressivement l'habitat naturel, notamment dans la réserve naturelle nationale des marais de Bruges (1983), qui abrite, beaucoup d'espèces animales et végétales, originaires des continents américains sur 264 ha, consulter la guide des espèces format pdf, et également dans d'autres régions françaises Somme, Basse-Normandie et Pyrénées ...,
    Son statut était préoccupant pour l'Union européenne en 2016, et le Centre de ressources des espèces exotiques envahissantes, recommande pour éliminer toutes les parties, un arrachage manuel, depuis les berges ou bien à bord d'une embarcation, ou l'arrachage mécanique avec une pince, mais elle préconise auparavant d'installer en amont et en aval de la surface à traiter des grillages à maille 1 cm x1 cm, qui serviront de filtres et qui retiendront les particules pour ne pas contaminer les alentours, et limiter le risque de dissémination par le réseau hydrographique, consulter l'article de France Mercier (CEN Basse-Normandie) et Alain Dutartre (hydrobiologiste indépendant, publié le 24/08/2016.
    - Myriophyllum spicatum L., Myriophylle en épi, au Canada et aux États-Unis, où , elle est nommée 'Eurasian watermilfoil, Spiked watermilfoil', elle est devenue un vrai fléau dans une grande partie des lacs.

    Annotations :
    *DC., abréviation botanique pour Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecin suisse, qui occupe, en 1880, la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, directeur du Jardin des Plantes.
    On lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles.
    Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes.
    En 1884, à Genève, le botaniste-taxonomiste suisse, Robert Buser est nommé conservateur de l'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle)qui a été initié par ce dernier, en 1824.
Myriophyllum aquaticum
*W.D.J.Koch., abréviation botanique, pour le médecin, botaniste rhénan Wilhelm Daniel Joseph Koch (1771-1849), qui enseigne la botanique à l'Université d'Erlangen. Le genre Kochia lui a été dédié.
Il est l'auteur d'une flore germano-helvétique réalisée entre 1835 et 1837, éditée sous le nom de 'Synopsis florae germanicae et helveticae' incluant celles de l'Istrie et de la Biélorussie, consultable en ligne à la BHL (Biodiversity Heritage Library).
*L., abréviation botanique pour le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linneaus, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale.
Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica' et le récit de son Voyage en Laponie édité en 1738 (la traduction en français a été réédité en 2002, éditions de la Différence).
En 1738, il exerce la médecine durant trois années, puis il l'enseigne durant une année à l'Université d'Uppsala, par la suite jusqu'en 1772, il y enseigne la botanique et il fonde l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier, le plus riche de son époque, contenait 7 000 plantes.
natacha mauric © 09/08/2004 ® Jardin! L'Encyclopédie
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