Acacia collinsii, Vachellia collinsii - Acacia de Collins
Portail de Jardin! L'Encyclopédie


    Vachellia collinsii
    Nom commun : Acacia de Collins, Vachellie de Collins, appelée localement au Mexique 'Cornizuelo', ailleurs 'Cachito', nommé par les anglophones 'Bull Horn Acacia'.
    Nom latin : Acacia collinsii Safford (1910), aujourd'hui nommé, avec pour synonymes, Acacia costaricensis Schenk, Acacia glutea Ram.Goyena, Acacia nelsonii Saff., Acacia panamensis Schenk, Acacia penonomensisSaff., Acacia yucatanensis Schenk, Myrmecodendron collinsii (Saff.) Britton & Rose, Myrmecodendron collinsii (Schenk) Britton & Rose (1928).
    Aujourd'hui nommé Vachellia collinsii (Saff.) Seigler* & Ebinger* (2005), qui a pour synonyme, Tauroceras spadicigerum (Schltdl. & Cham.) Britton & RoseVachellia collinsii (Saff.) Seigler & Ebinger, avec pour synonyme, Tauroceras spadicigerum (Schltdl. & Cham.) Britton & Rose;Vachellia collinsii (Saff.) Seigler & Ebinger, avec pour synonyme, Tauroceras spadicigerum (Schltdl. & Cham.) Britton & Rose
    famille : Leguminosaceae, selon flores : Mimosaceae.
    catégorie : petit arbre ou arbuste au tronc et à la ramure, pourvus de très grosses épines pouvant se chevaucher, en forme de cornes de buffle ou taureau. L'écorce est grisâtre.
    port : érigé, étalé.
    feuillage : vert acide à vert moyen, persistant, dans son habitat naturel, mais caduc, en Europe. Des feuilles composées, bipennées, formées de 20 à 40 paires de folioles à foliolules de petite taille qui lorsqu'ils sont jeunes sont pourvus de petits nodules nutritifs, à la base des pétioles 3 nectaires (glandes) contenant un suc qui attire des fourmis ( ex : Pseudomyrmex ferruginea, P. nigrocincta ou P.belti) qui vivent en symbiose avec lui et le protègent de toute tentative d'approchent aussi bien des insectes, que des animaux ou des plantes, maintenant ainsi, les autres espèces à distance respectables. Généralement, ces fourmis vivent dans les épines.
    floraison : en été, en Europe vers la mi-juillet, parfumée, mellifère, visitée entre autres par les abeilles.
    Des fleurs réunies en petits épis érigés.
    couleur : jaune pâle.
    fruits : gousses plates et incurvées de 5 à 6 cm, beige à acajou, contenant des graines enrobées d'une pulpe sucrée jaunâtre, qui est convoitée, par les animaux et oiseaux.
    croissance : rapide.
    hauteur : 8 à 12 m, sous climat approprié.
    plantation : au printemps.
    multiplication : par semis au printemps, après trempage des graines dans de l'eau chaude et par bouturage de tiges aoûtées.
    sol : tous, même pauvre.
    emplacement : soleil.
    zone : 9-11, U-K hardiness H2, USDA zones 9a-10b, excellente résistance à la sécheresse et à la salinité, ce serait d'ailleurs, l'un des plus résistants du genre.
    origine : sud-est et sud-ouest du Mexique, dans l'état de Guerrero et Amérique centrale (Belize, Costa Rica, Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua et Panama), en zones de savanes jusqu'à une altitude de 1 800 m, ainsi qu'au sud-ouest des Caraïbes et introduit en Colombie.
    En zone tropicale à rythme saisonnier distinct, avec une saison sèche et une autre, humide.
    NB : son nom vient de 'akakia' qui désigne un acacia en grec et de 'akis' qui signifie épine, pointe et son nom spécifique collinsii dédié au généticien, botaniste et explorateur américain Guy N. Collins (1872-1938), il travaille au Libéria et à Puerto Rico, botaniste principale de la Division des cultures et maladies céréalières de l'USDA.
    Il publie en 1903, en collaboration avec O.F.Collins 'Economic plants of Porto Rico', avec des photos, ouvrage consultable en ligne.
    Ce genre comprend plus de 1200 espèces d'arbres et d'arbustes persistants dont certains sont pourvus d'épines. Ils sont principalement originaires d'Afrique, d'Asie, des Amériques, d'Australie qui compte à elle seule environ 900 espèces et du Pacifique.
    Son nouveau genre Vachellia ne comprend que 20 noms d'espèces reconnus et 2 noms qui demeurent non résolus. Genre qui est dédié au chapelain britannique George Harvey Vachell (1789-1839), qui a oeuvrait à Canton et au comptoir de Macao, pour le compte, de la Compagnie anglaise des Indes orientales (East India Company) qui depuis sa création en 1600, par les commerçants de Londres, qui avait le monopole du commerce, octroyé par la reine Élisabeth I (1533-1603).
    Vachell, tout en exerçant son ministère, collectait et expédiait de nouvelles espèces asiatiques au Royaume-Uni.
    Propriétés et utilisations :
    Les acacias ont la propriété de restaurer la fertilité des sols, ils vivent en symbiose avec des bactéries fixatrices d'azote (rhizobiums pigmentés) qui sont logées dans des nodosités que les acacias développent sur leurs racines et sur les tiges pour cohabiter et échanger des nutriments.
    Dans la pharmacopée traditionnelle, son écorce est utilisée pour traiter les problèmes de peau (boutons, furoncles et gale) et les rages de dents. Les inflorescences sont utilisées dans la préparation de certains parfums.
    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces d'Acacia, présents dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Chicago, le choix de Chicago - Dès l'année 1884, quelques Américains s'étaient préoccupés de célébrer dignement, en 1892, le 400° anniversaire de la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb. A cette époque, un Mexicain, le docteur T. W. Zaremba, eut l'idée d'organiser une Exposition universelle à Mexico, et entreprit une série de conférences dans les principales villes des États-Unis.
    L'accueil favorable qu'il reçut à Chicago l'encouragea dans son dessein ; il revint plusieurs fois dans cette ville et, trouvant plus facile la réalisation de son projet aux États-Unis qu'au Mexique, il sollicita et obtint, le 24 novembre 1885, du Secrétaire d'Etat de l'Illinois l'autorisation de fonder à Chicago une Société de l'Exposition du centenaire.
    *Compagnie anglaise des Indes orientales, la East India Company, qui avait deux autres comptoirs en Inde, à Bombay et Calcutta.
    *Ebinger, John Edwin Ebinger (1933-), doctorat de botanique en 1961, puis en 1963, il occupe le poste de professeur adjoint de botanique à l'Université Eastern Illinois, puis titulaire en 1973.
    Il effectue 3 séjours au Mexique en 1985, 1990 et 1991 pour étudier le genre Acacia, il est d'ailleurs considéré comme le spécialiste du genre.
    *Safford, botaniste économique et ethnologue américain, William Edwin (Ned) Safford (1859-1926), qui, avant de suivre des études de botanique et de zoologie à l'Université de Yale, a été diplômé de l'Académie navale d'Annapolis, en 1880, qui est suivi, de missions navales sous les Tropiques durant trois années.
    En 1886, il effectue une mission, qui le conduit dans le Détroit de Magellan, pour collecter des algues et des plantes, qu'il adresse au naturaliste chilien Rodolfo Amando Philippi (1808-1904).
    Durant deux années, il séjourne au Pérou et en Bolivie en tant que commissaire ethnographique pour l'Exposition colombienne de Chicago*, en 1893.
    Nommé en 1898, vice-gouverneur de la culture à Guam, il réalise une étude sur les installations économiques et la culture de l'île, qui deviendra une oeuvre pionnière en ethnobotanique. pour la petite histoire avant de prendre ses quartiers sur l'île de Guam, aux Samoa, il fait l'acquisition de 200 livres ayant appartenu à Robert Louis Stevenson.
    Par la suite, il travaille au Département américain de l'Agriculture en tant que botaniste adjoint au Bureau de botanique économique et systématique où en 1915, il est nommé botaniste économiste.
    En 1920, il obtient son doctorat de biologie marine, mais un accident vasculaire cérébral le paralyse, mais, il poursuit son travail en dictant ses livres jusqu'à son décès deux ans plus tard.
    Il a publié des monographies sur les plantes comestibles et textiles, sur les Daturas et une autre sur les acacias du Mexique, en 1923. Abréviation officielle Saff.
    *Seigler, abréviation botanique pour le botaniste, collecteur et collectionneur américain, David Stanley Seigler (1940-), qui a obtenu son doctorat en 1967, nommé professeur de botanique végétale à l'Université de l'Illinois, se spécialisant sur le métabolisme secondaire des plantes. Il étudie la systématique et la phylogénétique de l'Acacia qui aboutissent à des publications et des révision de plusieurs parties du genre.
    nmauric©15/06/2005 ® Jardin ! L'Encyclopédie
    ® par la Société des Gens de Lettres ®Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites




compteur site internet