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Nom latin : Iris pumila L.* (1753), après révision, synonymes retenus, Iris aequiloba Ledeb.*, Iris angustifolia Mill.*, Iris biflora L., Iris coerulea Spach*, famille : Iridaceae, tribu Irideae, sous-famille Iridoideae. catégorie : vivace xérophile à rhizomes charnus, brun-rougeâtre. port : courte et dense touffe érigée et évasée en éventail. feuillage : persistant, vert pâle, grisâtre. De courtes et d'étroites feuilles planes engainantes de 8 à 10 cm × 6 à 15 mm, en forme de glaive, mais plus longue, que la tige florale. floraison : au printemps, de la fin mars jusqu'en mai, selon le climat, faiblement parfumé. Courte tige florale entre des bractées écailleuses avec en cime une fleur bisexuée, unique à très court pédoncule, formée de 6 tépales spatulés, ceux du bas sont barbus. couleur : jaune pâle, barbe d'un jaune plus foncé, périanthe jaune pâle, jaune et blanc, pouvant être de divers tons de bleu pâle, blanc bleuté, violet à violet pourpré ou bicolore, les blancs et les bleus pâles se font de plus en plus rares en garrigue. fruits : capsule renflée à 3 valves contenant sur 2 rangs par loge, des graines ovoïdes de 3–5 mm et d'un brun clair. croissance : moyenne, l'oublier et laisser vivre, il peut ne pas fleurir, certaines années, c'est le cas en garrigue. hauteur : 0.10 à 0.15 m pour les espèces botaniques en garrigue. plantation : au printemps, fin mars-avril, ou tout au long de l'automne, tous les 15 cm, compter au minimum 9 plants au m². multiplication : par semis de graines fraîches en été, compter au minimum une année ou par division des rhizomes, après la floraison, raccourcir les feuilles, nettoyer les vieux rhizomes et couper les racines, il faut éviter de les diviser trop souvent, tous les quatre à cinq ans. sol : ordinaire, caillouteux, surtout très bien drainé, sec, à tendances calcaires, parfaitement adapté à la sécheresse. emplacement : soleil, mi-ombre, quelques heures dans la journée, en situation abritée des vents violents pour préserver les tépales et prolonger la floraison. zone : 2-9, U-K hardiness H7, USDA zones 5-9, une fois installé, parfaitement à la sécheresse, indice* 5. origine : sud et est de l'Europe méridionale, dont le pourtour méditerranéen, en zone de garrigue rocailleuse, dans les cistaies, les pelouses calcaires xérophiles, en garrigues dans le Midi de la France (Languedoc, Aude, Aveyron et dans les Maures), Asie Mineure, Asie centrale, du Caucase jusqu'à l'ouest de la Sibérie, à une altitude de 800 à 1 000 m. entretien : supprimer les fleurs fanées, pour éviter la montée en graines, et les feuilles desséchées, à l'automne et au printemps nettoyer la touffe. maladies et ravageurs : exempt de maladie, comme tous les iris, il est visité par les escargots (snails), les limaces (slugs) et les chenilles (caterpillars). Un excès d'humidité favorise le pourrissement des rhizomes, si nécessaire mettre un lit de gravier avant de le planter. NB son nom Iris vient du grec ou il désignait déjà le genre et désigne l'arc-en-ciel. Dans la mythologie grecque, Iris, déesse aux ailes irisées, était la messagère des dieux de l'Olympe, qui secondait Héra ; et son noms spécifique pumila vientr du grec 'khamai', qui signifie à terre, donc, prostré, nain.
Cet iris des garrigues à sa place dans les jardins secs, les jardins de gravier, il s'utilise dans les pelouses sèches, sur les talus, dans les rocailles, dans les bordures, le long des allées et des murets, ou dans d'éphémères potées ou vasques pour fleurir quelque temps balcons, patios et terrasses ainsi que sur les toitures végétales en lieu est place de l'iris des toitures Iris tectorum de plus grande taille à floraison violette. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces ou hybrides présents dans l'Encyclopédie : Annotations : *Indice, indices de résistance à la sécheresse : indice : 1 - jusqu'à 1 mois sans eau, indice : 2 - jusqu'à 2 mois sans eau, indice : 3 - jusqu'à 3 mois sans eau, indice : 4 - jusqu'à 4 mois sans eau, indice : 5 - jusqu'à 5 mois sans eau, indice : 6 - jusqu'à 6 à 7 mois sans eau, correspond à des zones désertiques. *Ledeb., abréviation botanique pour le botaniste, zoologiste allemand Karl Friedrich von Ledebour (1785 - 1851), c'est à Stockholm où il se rend pour étudier les mathématiques qu'il rencontre le botaniste, naturaliste suédois Carl von Linné et le naturaliste Carl Thunberg. Il participe à une expédition dans les montagnes au nord de la Norvège, durant laquelle il se passionne pour la botanique, à son retour, il passe sa thèse de botanique et en 1805 à l'âge de 20 ans et il est nommé démonstrateur en botanique et directeur du jardin botanique de Griefswald. Par la suite, il enseigne la minéralogie, la botanique et la zoologie à l'Université de Dorpat. Il séjourne en Estonie, en Russie, dans les montagnes de l'Altaï, dans les steppes du Kazakhstan, à partir de 1826 en compagnie de C.A. Meyer et A. von Bunge, ils y collectent plus de 1600 nouvelles espèces qui constituent la base de la Flore Altaica publiée en 4 volumes de 1829 à 1833. Il publie ensuite en 1841 et 1853 'Flora Rossica' la première flore complète de l'empire russe composée de 6 500 plantes avec des notes de Pallas. Peu de temps avant sa mort à Munich, le genre Ledebouria lui a été dédié. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis, la botanique, jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. *Mill., abréviation botanique pour le jardinier, botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), nommé surintendant en chef du Jardin botanique de Chelsea (Apothecaries’ Garden, 1673), l'un des plus anciens jardins botaniques, aujourd'hui connu, sous le nom de Chelsea PhysicGarden de Londres. On lui doit la référence pour les jardiniers du 18e siècle : 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres de 1755 à 1760, illustré de nombreuses gravures d'Ehret, Lancake et John Miller. Dans ce vieux jardin botanique, il y cultive, en 1757, de nouvelles espèces, telles que l'Arum d'Éthiopie et la Pervenche de Madagascar, adressée, depuis le jardin du Roy de Paris. *Spach., abréviation botanique pour le botaniste français Édouard Spach (1801-1879), aide naturaliste au Musée d'histoire naturelle, puis en 1854, il est nommé conservateur des galeries de botanique, auteur de nombreuses monographies dont 'Histoire naturelle des végétaux. Phanérogames', publiée de 1834 à 1848, en 3 volumes, consultable en ligne à la BnF Gallica. nmauric© 21.03.2007 ® Jardin ! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.  |
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