Paramongaia weberbaueri- Paramongaia de Weberbauer
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    Paramongaia weberbaueri
    Siro Kurita ©
    Nom commun : Paramongaia de Weberbauer, Paramongaie de Weberbauer, nommée localement 'Cojomaria'.
    Nom latin : Paramongaia weberbaueri Velarde
    famille :Amaryllidaceae Tribus: Clinantheae.
    catégorie : bulbeuse herbacée à gros bulbe.
    port : en touffe dressée, en éventail.
    feuillage : caduc, vert bleuté, glauque et pruineux, en éventail de part et d'autre de la hampe florale 5 à 7 longues et larges feuilles rubanées (60 à 70 cm x 5).
    floraison : fleur solitaire nectarifère visitée par les papillons, parfumée à l'automne (selon climat fin octobre, novembre possible jusqu'en fin janvier).
    Sur une hampe florale, plus courte, une large fleur solitaire (Ø 15 à 20 cm) à longue et étroite corolle tubulaire de + ou - 10 cm à 6 tépales lancéolés, effilés en pointe, au centre une couronne tubulaire à marge ondulée et finement frangée, à la base deux bractées
    couleur : jaune soufré, plaqué contre la corolle, un filet formant 6 rayures d'un vert pomme qui se détache près de la corolle libérant un bout de filet avec des étamines jaune orangé et un long style trilobé jaune.
    fruits : des capsules loculées déhiscentes contenant des graines aplaties.
    croissance : moyen.
    hauteur : 0.60 à 0.75 m, hampe florale plus courte de 50 cm.
    plantation : au printemps ou à l'automne sans trop enfoncer les bulbes.
    multiplication : assez aléatoire par semis de graines fraîches en veillant à les faire tremper dans de l'eau tiède durant quelques heures, semer et patienter au minimum 4 bonnes années avant de la voir fleurir ou par division des bulbilles.
    sol : impérativement un mélange très drainant composé de roche granitique, de sable et d'un peu de terreau de feuilles.
    emplacement : soleil, mi-ombre (soleil une partie de la journée) à une température en automne avoisinant des 12-15°C.
    zone : 10 U-K Hardiness H?, USDA zones 7b-11.
    origine : endémique au Chapparal du centre du Pérou, dans les Andes septentrionales entre 2700 et 3000m d'altitude, dans la région d'Ancash, au climat climat subtropical aride, consulter la carte.
    entretien : respectez son cycle de croissance qui est comme pour bien des bulbeuse, 6 mois de dormance au chaud et au sec durant l'été (24 à 26°C) puis vers la fin de l'été augmenter le taux d'hygrométrie à mesure que la température baisse pour avoisiner les 12 à 13°C en hiver.
    Arroser régulièrement dès le démarrage de la végétation et ce jusqu'au jaunissement du feuillage vers la fin de l'hiver. Après la totale fanaison conserver la potée au chaud et au sec du printemps jusqu'à l'automne.
    Il a été constaté qu'il était possible d'avoir des bulbeuses ayant des cycles inversés tels que précédemment décrits, mais certains d'entre eux, adoptent un développement printanier (fin février début mars) avec fanaison totale à l'automne.
    NB : son nom Paramongaia vient de Paramonga un mot de la langue muchik* signifiant forteresse, nom donné à la cité fortifiée du Royaume de Chimor (1000 à 1470 avant JC) qui s'installa sur les vestiges de l'ancienne civilisation Moche, située sur la rivière 'Fortaleza' dont il subsiste quelques peintures, ruines se trouvant sur la côte centrale du Pérou dans le district de Pativilca (l'un des cinq districts de la province de Barranca, située au nord du département de Lima. Son nom spécifique weberbaueri lui a été donné par Octavio Velarde Nuñez, en souvenir du botaniste allemand August Weberbauer (1871-1948) qui après sa découverte en 1874 par Antonio Raimondi*, l'inclus au genre Ismene et ce n'est qu'en 1949, Octavio Velarde Nuñez créa le genre Paramongaia 
    Découverte et décrite pour la première fois en 1949, et ce n'est que vers 1965 qu'elle fut introduite par des collectionneurs dans le sud de la Californie, assez rare dans le commerce.
    Ce genre ne comprend que deux espèces endémiques au Pérou et à la Bolivie, un genre proche par sa fleur des 3 représentantes du genre Pamianthe qui sont : Pamianthe cardenasii Traub Pamianthe parviflora Meerow Pamianthe peruviana Stapf
    L'autre espèce du genre :

    • Paramongaia superba Ravenna, découverte vers 1980 en Bolivie dans la région de la Paz, endémique à la vallée de La rivière Amarete, donnée par certains botanistes comme synonyme de Paramongaia weberbaueri bien que sa période végétative soit inversée lui donnant ainsi une période de dormance hivernale.

    Annotations :
    *Kurita, botaniste-biologiste, généticien japonais Shirö Kurita (1936-2019), qui, en 1958, est professeur au département de biologie de l'Université de Chiba, nommé professeur émérite, en 2001. Docteur en sciences, Université métropolitaine de Tokyo de 1949 à 2011.
    Il y mène des recherches sur les fougères, puis sur les Amaryllidacées japonaises, qui se reproduisent sans développer des graines, mais en divisant les bulbes. Il a publié l'histoire et les résultats, sous la forme d'un livre scientifique destiné au grand public 'Higanbana Museum Magazine' Kenseisha (1998), hélas, son blog sur les Higanbana a été fermé.
    Membre de la Botanical Society of Japan, de l'American Botanical Society, de l'International Fern Society et d'autres. Il a publié en japonais de l'Histoire naturelle du lys araignée rouge" (Lycoris radiata ) (1998, Kenseisha), Introduction à la diversité biologique : le chemin vers l'humanité 'Tokai University Press (1997) : 13,7 milliards d'années depuis l'origine de l'univers jusqu'à la naissance de l'homme -2013, Kodansha Academic Library

    *Muchik, langue de la civilisation précolombienne mochica ou Moche, présente du 1er au 7e siècle après J.-C, vivant dans le département de Libertad, situé sur la côte au nord-ouest du Pérou. Lire article publié sur une des premières civilisations andines dans geo.fr.

    *Velarde abréviation botanique pour le botaniste péruvien Octavio Velarde Nuñez (fl. 1945-1959), spécialiste de la flore péruvienne. Dans le district de La Molina à Lima, dans le campus de l'Universidad Nacional Agraria La Molina (Université nationale agraire), a été transplanté le Jardín Botánico Octavio Velarde Núñez qui avait été fondé en 1904 et qui était initialement dédié à la flore du Pérou.
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