Datura inoxia - Trompette du Diable
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    Sergio Niebla © Flickr
    Nom commun : Datura faux métel, Datura inoffensif, Stramoine à grandes fleurs, Trompette du Diable, Herbe à la taupe, en oOccitanie c'est le 'Poums dou diable', à la Réunion, c'est l'Herbe à Sitarane*, Pomme épineuse, Pomme-poison ou Herbe à Sorciers, à la Guadeloupe, dans les Caraïbes 'Trompette du jugement', nommée par les anglophones 'Downy thorn-apple, Thorn apple, Angel's trumpet, Indian apple, Devil's trumpet', en allemand 'Gemeiner Stechapfel', en américain 'Jimsonweed, False castor-oil plant', en arabe 'datura lashukia (pour le blanc, à fleurs violacées c'est Datura ghudruni', en espagnol 'Estramonio, Manzana espinos', en italien 'Stramonio comune, Noce-spinosa', en néerlandais 'Doornappel', en portugais 'Figueira-do-inferno, Castanheiro-do-diabo' et en russe 'Durman obyknovennyy', en Amérique du Sud, 'Chamico morado, Chamisco morado'.
    Nom latin : Datura inoxia Mill.*, synonymes retenus, Datura meteloides DC. ex Dunal*, Datura guayaquilensis Kunth*, et la RHS* lui donnent pour synonymes : Datura meteloides et Brugmansia meteloides.
    famille : Solanaceae.
    catégorie : vivace toxique à vie assez courte, souvent cultivée en annuelle, à souche semi-ligneuse d'un vert violacé, pourvue de nombreuses racines charnues.
    port : dressé, buissonnant, ramifié, évasé.
    feuilles : persistant ou caduc, duveteux, d'un vert foncé, bleuté et un peu gris-vert, nervures plus claires, dégageant, lorsqu'on le froisse, une odeur assez désagréable. Des feuilles alternes, ovales de 10 à 20 cm, légèrement asymétriques, avec une marge plus ou moins dentée, long et épais, vert ou violet aubergine. L'hybridation spontanée offre des variantes au niveau des feuilles et des fleurs.
    floraison : tout au long de l'été, courant juin-juillet jusqu'en septembre, selon climat, parfumée, nectarifère, visitée par les colibris et les insectes nocturnes dont le sphinx.
    A l'aisselle des rameaux, d'éphémères fleurs bisexuées, solitaires, en forme d'entonnoir dressé, de + ou - 20 cm, à 5 angles, 5 pointes et plis, 5 étamines et un style à stigmate bifide, enchâssées dans un long calice tubulaire et ventru, d'un vert un peu plus acide.
    Elles s'ouvrent en milieu de journée pour faner rapidement le lendemain à la mi-journée. Longs boutons floraux fuselés et turbinés.
    fruits : de grosses capsules ovoïdes, déhiscentes, de 5 à 7 cm, à 4 loges vertes, hérissées d'aiguillons souples, devenant piquants lorsque le fruit est sec, virant au jaune brunâtre à maturité et s'entrouvrant pour libérer à la moindre secousse, aux alentours de 500 petites graines réniformes de 3 à 4 mm, aplaties et de couleur fauve, pourvue d'un arille blanc, qui peuvent survivre plus de 80 ans dans le sol, avant de germer.
    Il a été signalé qu'en 2018, ont été recensés, plusieurs cas d’intoxication liés à la consommation de farine de sarrasin. Pour avoir une production saine de sarrasin et dans toutes autres matières premières pour l'alimentation du bétail, il est recommandé de maîtriser le datura et fixe la limite maximale à un gramme de graines de datura par kilogramme de céréales. Tandis que la réglementation européenne de 2016, pour les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge qui contiennent du maïs, du millet, du sarrasin, du sorgho et/ou leurs dérivés, elle est limitée à 1 microgramme par kilogramme.
    couleur : blanc immaculé à blanc ivoire légèrement rosé ou violacé sur le revers. Le tout, tel que, est fortement vénéneux.
    croissance : rapide.
    hauteur : 0.50 à 1.5 m pour un étalement supérieur.
    plantation : au printemps à > 10 cm de profondeur. C'est une adventice des cultures de printemps qui affecte le rendement et qui ces dernières années se sont retrouvés aussi dans les cultures potagères et légumières de pleins champs, comme les épinards, les haricots et les petits pois, qui occasionné des rappels de produits pour l'industrie agroalimentaire.
    L'arrachage dans les cultures et aux abords s'effectue manuellement avant la montée en graines en prenant soin de porter des gants.
    multiplication : par d'abondants semis spontanés dont la levée est échelonnée. Ils peuvent devenir très envahissant. Aussi par bouturage.
    sol : tous, qu'il soit riche ou pauvre.
    Datura inoxia
    emplacement : soleil, mi-ombre, une partie de la journée.
    zone : 9-11, U-K hardiness H4, USDA zones 8a-13b, ne tolère guère de température en dessous de -2 à -3 °C, parfaitement adaptée à la sécheresse. Indice* 5 : jusqu'à 5 mois sans eau.
    origine : Amérique centrale, en zone tropicale et subtropicale, aujourd'hui, abondamment naturalisé aux États-Unis, en Europe, en Asie et dans bien d'autres parties du monde, considéré comme une espèce invasive.
    En Europe, on retrouve cette trompette du Diable, dans les friches, les décombres, aux abords des chantiers et depuis plusieurs années, elle a envahi spontanément, de nombreux jardins et potagers, y concurrençant les cultures, posant de réels problèmes aux agriculteurs, vue sa toxicité et demandant, impérativement un arrachage manuel avant la montée en graines.
    Lire l'article "Maîtriser le datura pour éviter le déclassement des lots", publié par la Chambre d'agriculture du Puy de Dôme et chez les agriculteurs, la Direction générale de l’alimentation (DGAL) a mis en place des plans de contrôle.
    En Californie, où il est appelé 'Pricklyburr' il est considéré comme une peste envahissante.
    entretien : sans, juste supprimer les fructifications dès leur apparition, pour limiter la propagation et mettre en garde les enfants sur sa dangerosité.
    maladies et ravageurs : exempt de ravageurs, peut être sujet à des virus qui provoquent des décolorations et des déformations du feuillage, sans faire dépérir la plante.
    NB : son nom Datura vient de l'arabe 'taturah', qui désigne la stramoine, la pomme épineuse. Il est à réserver aux espèces à fleurs dressées ou horizontales et celui de Brugmansia devrait être réservé, aux arbustes à fleurs pendantes. Son nom spécifique, inoxia vient du latin 'innoxius, innoxia, xum', qui signifie inoffensif.
    Il est décrit pour la première fois, en 1768, par le célèbre jardinier en chef de Chelsea*, l'écossais Philippe Miller (1691-1771) qui l'orthographie à tort avec un seul 'n'. Il fut le jardinier-horticulteur londonien, le plus influant de son époque, spécialiste des roses et des introductions.
    Son Dictionnaire des jardiniers (Gardener's dictionary de 1724), illustré de 300 planches, est l'ouvrage de référence international. La 8e édition fut enfin traduite en français, en 1785, aux éditions Guillot, et la 6 eme édition, est rééditée par Cambridge library collection, qui est consultable en ligne dans Books, sous le titre The Abridgement of the Gardener's Dictionary.
    Son nom aztèque est Toloache, il est associé aux esprits, à la folie et au délire, il apparaît dans la pharmacopée de l'Europe, via les Indes, pas avant 1500, aux côtés de la belladone, de la jusquiame et de la mandragore.
    Au Nouveau-Mexique, dans les années 30, cette stramoine à grandes fleurs a été mise à l'honneur, par la peintre nord-américaine, Georgia O'Keeffe*, découvrir cette peinture.
    Parmi les variétés, citons :

    • Datura stramonium var. tatula (L.) Torr., se distingue par des fleurs blanches violacées et carrèment violette en fond de gorge.

    Propriétés et utilisations :
    C'est le Datura le plus fétide du genre, dont toutes les parties sont toxiques, il faut prendre le temps et le soin de prévenir les enfants, le léchage des doigts après contact peut être danger.
    Cette plante psychotrope a des effets biochimiques imprévisibles, pouvant provoquer des attaques de panique, une cécité temporaire, le délire, l'amnésie et la perte de conscience, une désorientation spatio-temporelle et provoque des troubles du rythme cardiaque (palpitation et tachycardie) des troubles de la vue, de l'appareil urinaire et des bronches et aussi des troubles de la sécrétion (salive, bille).
    L'ensemble de la stramoine contient de puissants et forts toxiques alcaloïdes tropaniques*, l'hyoscyamine et la scopolamine, qui agissent sur le système nerveux central. Toutes deux, sont utilisées dans l'industrie pharmaceutique pour obtenir de l'atropine.
    Les bourgeons sont utlisés en gémmothérapie et traditionnellement en homéopathique, Stramonium est réputé et indiqué sous forme de granulés, pour traiter les troubles du comportement, l'agitation, les peurs, les délires, les hallucinations, les phobies, les cauchemars et les terreurs nocturnes, même chez les jeunes enfants, également sous forme de teinture mère, prescrite pour calmer les tremblements, picotements dans les membres inférieur, notamment les pieds et les faiblesses et les contractions des muscles des jambes.

    • Centre antipoison France, 24/24 – 7/7, les 8 numéros d'urgences.

    • Centre antipoison Belgique, 24/24 – 7/7, tel 070 245 245, consulter centreantipoisons.be.

    A son propos, en 1827 :
    Dans le tome III de la Flore pittoresque et médicale des Antilles, ou histoire naturelles des plantes usuelles des colonies françaises, anglaises, portugaises et espagnoles dédiées et présentées au Roy", tome 3. Le médecin, botaniste français M.E. Descourtilz* avait écrit :
        Cette plante, originaire d'Amérique, se trouve dans tous les champs sablonneux d'Europe, où elle s'est parfaitement naturalisée.
        Les makendals, ou prétendus sorciers des Colonies, procurent à leurs malades cette espèce d'enthousiasme voluptueux, qui leur fait oublier
        pendant quelques instants les maux qui les accablent."
        "Breuvage assoupissant, il adoucit leurs maux.
        Le sommeil sur leurs yeux épanche ses pavots.
        Tu fuis, tu disparais, image fantastique,
        L'homme calme succède au fougueux, frénétique."
        Jacques Delille*.

        "C'est ainsi que certaines négresses galantes endorment l'amant qui n'est point préféré, pour voler dans les bras de leur vainqueur.
        Le feuillage sombre de cette plante, son odeur vireuse et nauséabonde, sa saveur amère et narcotique, signalent ses propriétés
        délétères au trop confiant observateur. Toutes ces Stramoines flattent la vue par leurs formes, mais elles sont toutes dangereuses
        à employer.
        Il y a une espèce à fleurs blanches, et une variété à fleurs violettes, Stramonium americanum minus alkekengi folio. On croit à
        Saint-Domingue, m'assure M. le colonel Deneux, que la découverte des propriétés somnifères de la Stramoine est due à un nègre, qui
        s'en servit pour assoupir un vieux propriétaire, afin de lui voler ses abeilles.
        Plus loin,.. il note : "Symptômes d'empoisonnement. Ivresse, délire furieux ou extravagant, soif, strangulation, météorisme du ventre,
        chaleur vive, rougeur de la face, paralysie,tremblement, mouvemens convulsifs et sueurs, etc.."

    Dans l'abécédaire, consulter les autres espèces de Datura et/ou de Brugmansia, présentes dans l'Encyclopédie.

    à lre :
    Du datura stramonium, étude sur la composition chimique de sa fumée, Thèse de François-Alphonse Gury, présentée et soutenue à l'Ecole supérieure de pharmacie de Paris, en 1856, 4 pages, reéditées en 2016 par hachettebnf.fr, l'édition originale est consultable à la bnf.

    Annotations :
    *alcaloïdes tropaniques, lire la thèse présentée en 2021 à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse par Lauriane Montier, "Les métabolites secondaires des plantes et des champignons, prohibés dans le contrôle antidopage chez le cheval". Chapitre III : Les alcaloïdes tropaniques : atropine, scopolamine et hyoscyamine ..., page 36 sur ccsd.cnrs.fr.

    *Chelsea, jardin célèbre où, comme le surnommait Linné, 'Le prince des jardiniers', acclimatait et collectionnait de nouvelles espèces découvertes, notamment aux Amériques.

    *DC., abréviation botanique pour Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecine suisse, qui occupe, en 1880, la chaire de botanique à la faculté de médecine de Montpellier, directeur du jardin des Plantes. On lui doit une nouvelle classification des espèces expliquée dans 'La théorie élémentaire de la botanique' (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces, doublant ainsi les familles.
    Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes.
    En 1884, à Genève, le botaniste-taxonomiste suisse Robert Buser est nommé conservateur de l'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle), initié, par ce dernier, en 1824.

    *Descourtilz, médecin, botaniste et naturaliste français, Michel Étienne Descourtilz (1777-1839), qui fut l'un des historiographes de la Révolution haïtienne (août 1791) et avant tout le médecin dans l'armée rebelle de Toussaint-Louverture. Lire aux Editions Les Perséides, le texte de présentation de "La Révolution à Saint-Domingue. Récits de rescapés (1789-1804)", de l'éditeur.
    Fondation pour la mémoire de l'esclavage, biographie de Toussaint L'Ouverture, sur esclavage.org.

    *Delille, abréviation botanique pour le français, Alire Raffeneau-Delile (1778 -1850), il participe en 1798 à l'expédition scientifique lors de la campagne en Égypte du général Bonaparte, il est le fondateur du jardin botanique du Caire, son herbier des Phanérogames d'Orient (Chypre, Égypte, Érythrée et Yémen) est conservé à l'Université de Montpellier 2, auquel a été associé l'herbier du botaniste français Albert Deflers (1841-1921), herbier où il y aurait eu des erreurs de manipulations, une restauration est envisagée, lire la biographie de ce botaniste nomade, publié dans la Glorieuse.
    En 1819 il prend la succession De Candolle et Félix Dunal à la direction du Jardin des Plantes de Montpellier où il fait installer les 2 petits bassins où il introduira le lotus pharaonique Nelumbo nucifera et c'est à lui qu'en 1830 Monsieur Vialars remettra des rameaux femelles d'un ginkgo helvétique qui ont été greffés 2 ans plus tard sur le sujet mâle du jardin, ainsi débute, la longue histoire des ginkgos montpelliérains.

    *Dunal, abréviation botanique pour le botaniste et mycologue français Félix- Michel Dunal (1789-1856), qui fut avec De Candolle à la direction du jardin des plantes de Montpellier, remplacés en 1819, par le botaniste français Alire Raffeneau-Delille* (1778-1850), a qui l'on doit la réalisation des deux bassins et l'introduction du lotus pharaonique Nelumbo nucifera.
    Jimson Weed 1932 by Georgia O'Keeffe
    Consulter la biographie de Dunal sur le SDCI de Montpellier, qui gère le Patrimoine écrit des Universités de Montpellier.

    *Indice, indices de résistance à la sécheresse : indice : 1 - jusqu'à 1 mois sans eau, indice : 2 - jusqu'à 2 mois sans eau, indice : 3 - jusqu'à 3 mois sans eau, indice : 4 - jusqu'à 4 mois sans eau, indice : 5 - jusqu'à 5 mois sans eau, indice : 6 - jusqu'à 6 à 7 mois sans eau, correspond à des zones désertiques.

    *Indoustan, c'est le nom donné autrefois à l'empire moghol qui comprenait la majeure partie de l’Inde. Lire l'article d'André Larané sur Gengis Khan (1166-1227). Le plus vaste empire qui ait jamais existé herodote.net oiu Gengis Khan et l’apogée de l’Empire mongol Bnf.
    Le fondateur de la dynastie moghole en Inde est Babur en 1526, descend de Tamerlan, lire article publié dans les passerelles.essentiels de la Bnf.

    *Mill., abréviation botanique pour le jardinier, botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), nommé jardinier en chef du jardin botanique de Chelsea (Apothecary's Garden, 1673), l'un des plus anciens jardins botaniques, aujourd'hui connu, sous le nom de Chelsea PhysicGarden de Londres.
    On lui doit la référence pour les jardiniers du 18e siècle : 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres de 1755 à 1760, illustré de nombreuses gravures d'Ehret, Lancake et John Miller.
    Dans ce vieux jardin botanique, il y cultive, en 1757, de nouvelles espèces, telles que l'Arum d'Éthiopie et la Pervenche de Madagascar, adressée, depuis le jardin du Roy de Paris.

    *O'Keeffe, Georgia O'Keeffe (1887-1986), le Centre Pompidou, en 2021, a présenté la première rétrospective de ses oeuvres, 8 podcsts à découvrir.

    *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde.
    Cette distinction, l'AGM, est la référence qui aide, chaque année, les jardiniers britanniques à choisir les meilleures plantes pour leur jardin.
    La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la Médaille commémorative Veitch 'en l'honneur de James Veitch, qui est décernée à des jardiniers, collecteurs, botanistes ou scientifiques de toute nationalité, qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions.

    *Sitarane, nom d'un célèbre bandit-sorcier qui sévissait en 1908 à la Réunion au sein de la bande des buveurs de sang et Pierre-Elie Calendrin, dit Saint-Ange, qui avant de cambrioler les propriétés donnait aux chiens de garde, des volailles ayant macéré dans une préparation à base de datura et de cannabis, appelée localement zamal et qui, avant chaque attaque, pratiquait avec sa bande le pacte du sang absorbant à jeun, à trois reprises un verre d'un mélange concocté par Saint-Ange à base d'eau bénite, de miel et de sang animal, remplacé par du sang humain par la suite.
    natacha mauric © 31/12/2009 ® Jardin! L'Encyclopédie
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