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Nom latin : Diphylleia cymosa Michx.*, pas de synonyme retenu. famille : Berberidaceae. illustration : figure 167 de Asa Gray* dans Introduction to structural and systematic botany, and vegetable physiology, : being a 5th and rev. ed. of the Botanical text-book, illustrated with over thirteen hundred woodcuts" (1860 New-York) , contributed by NCSU Libraries, U.S.A, consultable en ligne sur archive.org. catégorie : vivace herbacée rhizomateuse cylindrique traçante à courtes et épaisses racines latérales. port : touffe compacte, dressée et très évasée. feuilles : caduc d'un vert moyen plus foncé autour des nervures principales marge lavé de rouge parfois fortement nervurées lui donnant un aspect gaufré à marge ondulée finement crénelée-dentelée, poilu sur le revers, jaunissant à l'automn. De grandes feuilles peltées en forme de parapluie composée comme si l'on avait soudé 2 feuilles peltées formant de part et d'autre un lobe profond et chaque partie est à entre 3 et 6 lobes irrégulièrement dentée, plus explicite voir une photo. floraison : courte ne durant pas plus d'une semaine vers la fin du printemps, au début de l'été courant mai-juin, nectarifère et pollinifère visitée entre autre par les abeilles, les bourdons et les coléoptères. Cymes ramifiées ou non ramifiées, axillaires d'une vingtaine de fleurs à corolle en forme de coupe à 6 pétales arrondis ondulés se chevauchant légèrement, 1 court style à 1 seul stigmate entouré de 6 étamines aux anthères bifides allongées latéralement et le tout est recourbé vers l'intérieur en forme de pince à sucre pour bien diffuser le pollen, court calice à étroits et fins sépales. Les boutons floraux sont ovoïdes, d'un blanc lavé de vert en pointe, enveloppé dans 3 bractées verdâtres caduques. couleur : blanc pur légèrement nacré, étamines blanches aux anthères d'un jaune orange, au centre l'ovaire supérieur jaune verdâtre puis vert en globuleux, calice vert acide. fruits : en juillet-choisissant des baies globuleuses ovoïdes d'un bleu indigo pruineux contenant 2 à 3 graines, aux pédicelles et pédoncule d'un beau rouge vif, surgissant bien au-dessus de la vague verte et bombée des feuilles. croissance : moyennement lente à développer son rhizome annelé qui conserve les marques des tiges précédentes. hauteur : 0.50 à 0.60 m, taille adulte à 10 ans peut atteindre 1.20 m Ø avoisiant 1.50 m. plantation : au printemps en choisissant bien son emplacement à cause de ses rhizomes traçants, compter de 7 et 9plants au m². multiplication : à l'automne par prélèvement de portions de rhizomes et par semis à chaud, compter pour la levée. sol : acide ou neutre riche en humus, frais humide, drainé, mais elle tolère l'argile. culture en pot : mélange à parts égales composé de bonne terre de jardin, terreau de feuilles enrichi, terre de bruyère et sable de rivière grossier ou pouzzolane, arroser régulièrement sans excès, chaque printemps prévoir un surfaçage avec du compost, rempoter que lorsque c'est nécessaire. emplacement : mi-ombre, ombre lumineuse, soleil léger avec les après-midis ombragés. zone de rusticité : 7 - 9, U-K hardinessH , USDA zone 7a-8b, tolère aisément jusqu'à -18°C, une fois installée elle ne tolère pas la sécheresse. origine : endémique au sud-est des États-Unis, dans les sous-bois humides et moussus près des cours d'eau et dans les ravins et zones de ruissellement, aire de répartition dans la vaste chaîne des Appalaches vers les monts Allegheny, Tennessee, Caroline du Nord*, Virginie, à l'extrême sud de la Géorgie, Caroline du sud jusqu'au Delaware. Découverte dans les hautes montagnes près des ruisseaux Caroline septentrionale, consulter la carte de Amérique du Nord.
maladies et ravageurs : rien de signaler pour l'instant, dédaignée par les cervidés. NB : son nom Diphylleia vient du grec 'dis' qui signifie double et de 'phullon' qui désigne la feuille, donc diphylle désigne un élément composée de deux pièces et son nom spécifique cymosa signifie en cyme, c'est à dire une inflorescence dans laquelle l'axe principal, terminé par une fleur, se ramifie par une ou plusieurs tiges latérales qui se développent de la même manière, on parle de fleurs à cyme unipare (myosotis), bipare (les oeillets) ou multipare (euphorbe). Dans le dictionnaires des sciences naturelles page 219, édition de 1819 elle a pour nom commun en français Diphyllée en cime. Ce genre ne comprend que 3 espèces de vivaces rhizomateuses qui ne se rencontrent qu'à l'est de l'Asie et en Amérique du Nord. en arrière plan dans les mixed borders et massifs floraux ou dans les massifs arbustifs et les sous-bois humides ou tout simplement de grandes potées pour embellir balcons, patios et terrasses ombragées. Propriétés et utilisations : Rien de signaler pour l'instant. Les 2 autres espèces : - Diphylleia grayi F.Schmidt, synonymes retenus Diphylleia cymosa var. grayi (F.Schmidt) Maxim., Diphylleia cymosa subsp. grayi (F.Schmidt) Kitam., Diphylleia cymosa var. incisa (Takeda ex Takeda & Tanabe) T.Shimizu, Diphylleia grayi f. incisa Takeda & Tanabe, Fleur de verre, fleur squelette, originaire du Japon présente au nord de l'île principale de Honshü dans la région d'Hokkaido où elle est nommée 'Sankayö, Shiki no yama yasö', en arabe 'Zhrt alhykl aleizmi', en anglais 'Skeleton flower', à cause de ses 10 ou 12 fleurs de 2 cm qui sont d'un blanc translucide lorsqu'il y a de la rosée ou de la pluie et lorsqu'elles sèches tout redevient normal, les jeunes pousses foliaires ont la forme d'une ombrelle repliée hérissée de court poils comme les tiges et les pédoncules, voir vidéo, vivace rhizomateuse de 30 à 70cm de haut à floraison courte entre avril et juin dans son milieu naturel, baies d'un bleu violet pruineux sur des pédicelles verts, elles seraient comestibles selon un pépiniériste japonais qui les a goûté elles auraient une saveur un peu aigre et sucré. - Diphylleia sinensis H.L.Li, un seul synonyme retenu Diphylleia cymosa subsp. sinensis ( H.L.Li) T.Shimizu, en chinois 'Nan fang shan he ye', Feuille de lotus des montagnes endémique à la Chine dans les provinces de l'Hubei, Shaanxi , Gansu, Yunnan et Séchouan entre 1 800 et 3 700 m d'altitude dans les bambouseraies, les forêts de conifères ou de feuillus, considérée comme étant l'esprit de la montagne car sa floraison blanche devient elle aussi translucide sous la pluie, a des pédicelles pubescents, 6 pétales obovales et 6 sépales linéaires-lancéolés, des baies ovoïdes de 10 à 15 mm d'un bleu-noir pruineux à pédicelle faiblement framboisé contenant 4 graines réniformes, voir photo. Annotations : *Gray, Asa Gray (1810–1888) botaniste taxonomiste américain, professeur de botanique de l’Université Harvard considéré comme le plus grand botaniste de son époque. Le spécialiste de la flore nord-américaine. Auteur de nombreux ouvrages de botanique dont le plus célèbre ouvrage est le Gray's Manual édité en 1848, un manuel de la botanique du nord des États-Unis, de la Nouvelle-Angleterre au Wisconsin et du sud de l’Ohio et de Pennsylvanie. Il entretien une correspondance avec Charles Darwin, collabore avec les scientifiques européens qu'il rencontrera en Europe et il met en place un important réseau de collecteurs. Abréviation botanique officielle : A.Gray *Caroline du Nord où l'on trouve également mais avec beaucoup de difficultés selon les dires dans les bois des comtés de Avery et Caldwell le rarissime et fort convoité par les photographes Rose's Heartleaf, Wild Ginger' Hexastylis rosei ou Asarum rosei (Aristolochiaceae), voir photos.
Mais tout cela se passait pendant la période de la Révolution française (1789-1799) tant redoutée par les américains. Michaux est alors soupçonné d’être une sorte d’espion. En 1792 il débarque au Québec, ses ressources financières épuisées il quitté l'Amérique en 1796. Son herbier historique (collecté par lui-même) de la flore de l'Amérique du Nord composé de 2192 espèces, est conservé au Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris. Mais, hélas il ne contient qu'une partie de ses collectes de la Flora boreali-americana, car sur le chemin du retour, il fait naufrage sur la côte néerlandaise, en causant la perte d'une partie de sa collection. A savoir, la rénovation de l'Herbier sur l'ensemble des collections botaniques entreprise en 2008, s'est achevée fin 2012. L'édition en 1803 de la première flore américaine 'Flora boreali-américana Flora boreali-americana, sistens caracteres plantarum quads in America septentrionali collegit et detexit' d'Andreas Michaux, réédité en 1820, a été en réalité rédigée par le botaniste français Louis-Claude Richard à partir de ses collectes et de ses travaux, elle demeure l'ouvrage de référence sur la flore américaine. natacha mauric © 15/11/2020 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, Jardin! L'Encyclopédie est une oeuvre protégée, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. Toute copie d'un des éléments du site même partielle, sera considérée comme de la contrefaçon et passible de poursuites conformément aux articles L 335-2 et L 716-9 du code de la propriété intellectuelle//--> 
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