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Nom latin : Homeria collina (Thunb.) Salisb.* transférée en 1980 et nommée Moraea collina Thunb.* qui a pour synonymes retenus Moraea aurantiaca (Zuccagni) A.Dietr.*, Moraea grandiflora Eckl.*, Moraea iriopetala Willd.*, Baeometra breyniana (L.) T.Durand & Schinz, Bobartia aurantiaca (Zuccagni) Sweet, Jania breyniana (L.) Schult. & Schult.f., Homeria collina var. miniata F.Muell., Homeria aurantiaca (Zuccagni) Sweet, Homeria breyniana (L.) G.J.Lewis, Sisyrinchium aurantiacum Zuccagni, Sisyrinchium collinum (Thunb.) Cav., Sisyrinchium elegans Redouté, Vieusseuxia aurantiaca Eckl., I>Vieusseuxia collina Eckl., Vieusseuxia grandiflora Eckl.,Tulipa breyniana L. famille : Iridaceae. catégorie : vivace géophyte à corme à tuniques brunes à fibres réticulées Ø 1.2 à 2 cm, ayant une dormance sèche du milieu de l'été à l'automne. port : touffe élancée, évasée légèrement retombante pour les feuilles basales. feuilles : caduc, vert franc glauque, aux nervures longitudinales marquées. Sur les tiges florales, quelques longues feuilles alternes, linéaires, engainantes, en forme de glaive étroit. floraison : dans son milieu naturel, dans la péninsule du Cap, floraison hivernale, étalée dans le temps, mais assez courte pour chaque fleur, puisqu'elles sont éphémères ne durant que 1 à 2 jours, mais elles sont très parfumées de la fin du printemps à l'été (juin à septembre), nectarifères, visitées localement par les mouches, les abeilles et comme la plupart des espèces sud-africaines de couleur rouge, orange, jaune et blanche par des scarabées* dont le scarabée hopline Clania glenlyonensis (hopline scarab beetle) qui se vautrent sur les tépales, tout en consommant pollen et nectar. Hampe florale grêle de 2 ou 3 fleurs hermaphrodites en coupe ouverte de ± 7 cm, composée de 2 verticilles de 3 tépales lancéolés disposés en quinconce, les veines sont marquées sur le revers, long et épais style trifide, pédoncule sortant de 2 spathes ou bractées. couleur : orange melon cantaloup, orange saumoné, fond de gorge griffée de vert, étamines oranges, style jaune vif ; également jaune vif à jaune pâle, abricots, pêche, saumon et rose plus foncé en coeur, parfois maculé de jaune, sur le revers la base des tépales, en partie médiane, est maculée de vert jaunâtre. fruits : dans une paire de spathes, jusqu'à maturité, capsule (3 à 5 cm) coriace, oblongue, renflée, à 3 valves, contenant de nombreuses graines brunes. croissance : rapide, une fois installé. hauteur : 0, 40 à 0,60 m Ø 0.15 à 0,20 m. plantation : à l'automne courant septembre-novembre, disposer les cormes à 5 cm de profondeur à 10 cm de distance, les grouper pour former en 2 à 3 ans une belle touffe. multiplication : par semis sous châssis froid au printemps, par division des touffes et séparation des nouveaux petits cormes, à la fin de l'été, tous les 3 ou 4 ans. sol : à tendance sablonneuse, acide ou neutre, surtout très bien drainé, riche en humus et moyennement fertile. Peut se cultiver, dans des potées que l'on rentre l'hiver en serre froide ou dans un jardin d'hiver.
Au démarrage de la période de croissance, il faut débuter avec parcimonie un arrosage jusqu'à la pleine croissance, après la floraison il faut l'interrompre. emplacement : plein soleil. zone de rusticité : 9 - 10, UK hardiness H3, USDA zone 7a-9b, tolère -5 °C, aux étés secs et aux hivers peu humides. origine : Afrique du Sud, à l'extrême-sud-ouest, de la province du Cap-Occidental, dans péninsule du Cap, présent entre autre dans les plaines et sur les versants orientaux du Devil's Peak et les collines autour du Cap, dans les roches granitiques, les landes calcaires et les pâturages, zones arbustives ou désertiques, consulter la carte, au climat de type méditerranéen*, des hivers doux (18 ° C ) de mai jusqu'en août à faibles précipitations depuis la fin de l'automne et des étés chauds et secs (25 °C et 27 °C), printemps, de septembre à novembre. Introduite de longue date en Angleterre, ainsi qu'en Australie où elle pose de sérieux problèmes. entretien : au fur et à mesure supprimer les fleurs fanées pour limiter la montée en graines et favoriser la floraison et la laisser vivre en paix, en respectant sa période de dormance du milieu de l'été à l'automne ; dans les régions où les hivers sont trop froids et pluvieux, arracher les cormes, les faire sécher et les stocker au sec. Ce sont d'excellentes fleurs, pour confectionner des bouquets. maladies et ravageurs : exempt de maladie pour l'instant. Comme bien des iridacées, peut-être visitée par les escargots (snails) et les limaces (slugs). Comme pour ceux des tulipes et des glaïeuls, les cormes entreposés au sec, peuvent abriter les pucerons de la betterave Rhopalosiphoninus staphyleae ou ceux des germes de pomme de terre Rhopalosiphoninus latysiphon, qui sont vecteur de virus, consulter la fiche de l'INRAE. NB : en 1808, le botaniste français étienne P. Ventenat, initie le genre Homeria, qui ne fait pas référence au Poète, auteur de l'Iliade et de l'Odyssée, mais qui vient du grec 'Hômêros', Homère qui signifie, celui qui est obligé de suivre, l'otage, faisant référence aux étamines aux filets soudés ensemble avec l'épais style. Ce nom d'Homeria était peu apprécié par ses contemporains qui lui préférait celui de Moraea. C'est, Carl P.Thunberg* qui en 1787, décrit l'espèce Homeria collina, mot venant du latin (collinus,-a,-um), qui désigne une colline, faisant allusion à son habitat collinaire, et son autre nom spécifique aurantiaca vient du latin 'aurantium' qui désigne la couleur orange. Le genre Moraea, est dédié au britannique Robert More*, après révision en mars 2012, sur les 586 noms d'espèces regroupées et référencées, ont été retenus 204 noms d'espèce et 370 autres noms enregistrés comme étant juste des synonymes et 12 autres demeurent encore non résolus en 2021. Le genre Homeria était composé de 29 espèces qui ce sont fortement croisées et autofécondées induisant l'hybridation interspécifique se produit avec une fréquence inhabituelle, produisant des hybrides souvent stériles, se reproduisant au moyen de nombreux minuscules cormes produits autour du corme principal, pour des raisons inconnues à ce jour les hybrides obtenus sous serre à partir de 2 espèces le sont aussi parfois ; mais elles sont dans l'ensemble considérées comme étant hautement toxiques pour les bovins et les ovins, elles contiennent des alcaloïdes l'homéridine qui a des effets dépresseurs sur le coeur et le système nerveux, avec de graves répercussions pour les agriculteurs sud-africains, provoquant des pertes économiques importantes lorsqu'elles sont présentes dans le fourrage et lorsqu'elles empoisonnent le bétail qui peut à son tour empoisonné les humains qui consomment leur viande. Localement il est considéré comme un genre adventice, trop présent dans les pâturages surpâturés (donc dominant) , les champs et les friches et sur les bords de routes en deçà de leur aire d'origine. Depuis la révision d'avril 2012, il ne comprend plus que 2 espèces reconnues. Les 2 espèces de Homeria reconnues : - Homeria cedarmontana G.J. Lewis, pas de synonyme retenu.
illustration : ci-contre, figure 18 page 472 dans 'Annals of the Missouri Botanical Garden', by Henry Shaw School of Botany, volume 68, 1981, contributed by Missouri Botanical Garden, consultable en ligne sur Archive.org. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de bulbeuses présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : climat méditerranéen, des hivers doux (7 à 18 °C ) de mai jusqu'en août à faibles précipitations depuis la fin de l'automne et des étés chauds et secs (25 à 27 °C), période où souffle le berg un vent chaud et sec qui peut faire augmenter la température jusqu'à 35 °C; le printemps a lieu de septembre à novembre. *A.Dietr., abréviation botanique pour Albert Gottfried Dietrich (1795-1856) qui travaille au jardin botanique de Berlin sous le contrôle de Christoph Fr. Otto et il enseigne à l'institut d'horticulture de Berlin-Schöneberg, collabore a des publications. Environ 45 espèces lui sont dédiées sous la forme dietrichiana, dietrichiae, dietrichii, dietrichianum. Il réalise les illustration de la Flore du royaume de Prusse 'Flora Regni Borussici: Flora Des Königreichs Preussen Oder Abbildung Und Beschreibung Der in Preussen Wildwachsenden Pflanzen' toujours édité. Eckl., abréviation botanique pour le pharmacien et botaniste danois Christian Friedrich Ecklon (1795 - 1868), qui séjourne entre 1823 et 1828 en Afrique du Sud, dans la région du Cap, explorant et collectant des spécimens en partenariat avec Karl Philipp Ludwig Zeyher, grande collection qui a son retour en Europe constituera un herbier dont Otto Wilhelm Sonder en fera par la suite l'acquisition pour entreprendre avec William Henry Harvey la célèbre Flora capensis entre 1860 et 1865. On lui doit les 3 fascicules de l'Enumeratio Plantarum Africae Australis (ed. 1835-1837), un genre d'algues lui a été dédié Ecklonia, ainsi que 37 espèces sous la forme ecklonis. *Jacquin, médecin, botaniste et philosophe viennois Nicolas Joseph Von Jacquin (1727-1817) d'origine néerlandaise, François Ier d'Autriche le nomme en 1752 responsable du Jardin Impérial de Schönbrunn, dont il initie le catalogue, et pour ce dernier, il entreprend entre 1755 et 1759 comme botaniste-collecteur, un voyage aux Antilles et en Amérique centrale. Un genre jamaïcain d'arbustes persistants de la famille des Theophrastacea, lui a été dédié par Linné Jacquinia. Abréviation botanique Jacq. On lui doit sa monographie des Oxalis publiée en 1752, consultable en ligne à la BHL et de nombreux ouvrages tel que 'Hortus botanicus vindobonensis' en 3 volumes, publié à Vienne de 1770 à 1776, 'Plantarum rariorum horti caesari schoenbrunnensis, publié à Vienne de 1797 jusqu'en 1804. *More, homme politique britannique Robert More (17031780), qui de 1727 et 1761 siège à la Chambre des communes, un botaniste averti, ami de Carl Linné. Il effectue de nombreux voyages dans toute l'Europe, élu membre de la Royal Society en 1729. *Salisb., abréviation botanique pour le botaniste britannique Richard Anthony Salisbury (né Markham) (1761-1829), un homme ayant eu un passé financier peu scrupuleux, qui fut un farouche opposant à la nomenclature de Linné, boudé par un bon nombre de ses contemporains, rejeté par ses confrères botanistes lorsqu'ils découvrirent qu'il s'était approprié l'oeuvre d'un autre botaniste. *Thunb., abréviation botanique pour le botaniste, naturaliste explorateur suédois Carl Peter Thunberg (1743- 1822), à qui l'on doit la publication de Flora japonica en 1784, suivie de Flora capensis (1807-1812); un genre riche de 200 espèces lui a été dédié Thunbergia et 261 espèces et sous-espèces sous la forme thunbergii. *scarabées, article Pollination of Petaloid Geophytes by Monkey Beetles (Scarabaeidae: Rutelinae: Hopliini) in Southern Africa by Peter Goldblatt, Peter Bernhardt and John C. Manning, dans Annals of the Missouri Botanical Garden Vol. 85, No. 2 (1998), pp. 215-230 (16 pages), consulter en format pdf. *Willd., abréviation botanique pour le botaniste taxonomiste prussien Carl Ludwig Willdenow (1765-1812), qui fut également apothicaire et docteur en médecine. En 1798, il enseigne l'histoire naturelle, en 1801 il est nommé, directeur du Jardin botanique de Berlin-Dahlem qu'il entreprend de remettre en état. En 1810, à l'Université de Berlin, il occupe la chaire de professeur de botanique. Son herbier riche de plus de 20 000 espèces, se trouve depuis 1818 au Musée botanique de Berlin où il constitue la base de l'herbier. Il fait la connaissance en 1788 d'Alexander von Humboldt, qui lui adresse ses collectes, dont il assure l'identification; en même temps il s'intéresse à l'influence du climat sur les plantes, il y consacre d'ailleurs en 1792, un ouvrage 'Grundriss der Kräuterkunde', qui est toujours réédité. Les botanistes lui ont dédiés 33 espèces de plantes et des espèces de champignons sous la forme willdenowiana et 73 sous willdenowii. On lui doit de nombreux ouvrages, dont 'Florae Berolinensis Prodomus' ( 1787) et son oeuvre de référence 'Hortus berolinensis sive Icones et descriptiones, plantarum rariorum vel minus cognitorum quae in Horto regio botanico berolinensi', première édition en 1803. natacha mauric © 03/02/2021 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres ® Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, ®Jardin! L'Encyclopédie est une oeuvre protégée, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. Toute copie d'un des éléments du site même partielle, sera considérée comme de la contrefaçon et passible de poursuites conformément aux articles L 335-2 et L 716-9 du code de la propriété intellectuelle//--> |
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