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Nom latin : Antirrhinum majus L.*, synonymes retenus, Antirrhinum grandiflorum Stokes*, Antirrhinum murale Salisb.*, Antirrhinum vulgare Bubani* et 8 autres synonymes, sous la forme var. famille : Plantaginaceae, anciennement Scrophulariaceae. catégorie : vivace éphémère et rameuse, bien souvent cultivée en annuelle, aux tiges ramifiées, pubescentes et glanduleuses en partie haute. feuillage : persistant, légèrement pubescent, vert foncé. Des feuilles courtement pétiolées, alternes, lancéolées de 5 à 7 cm. floraison : longue, du printemps à l'été, de mai/juin jusqu'en septembre, parfois jusqu'aux gelées, selon la variété. Pour certaines d'entre elles, dégageant un doux parfum sucré, nectarifère, visitées par les vigoureux bourdons des jardins et selon la couleur ou le parfum, semble-t-il, par des abeilles. Des fleurs hermaphrodites, autogames, à corolle tubulaire bilabiée de 3 à 5 cm, aux lobes arrondis, parfois couverts sur le revers de courts poils, 4 étamines et un long style que l'on retrouve dressé au centre après la chute de la corolle. couleur : rouge, et selon la variété, blanc, jaune, orange, divers tons de rose, avec des macules en gorge ou pour certains bicolores. fruits : enchâssée dans un court calice souvent poilu, à 5 lobes linéaires, une capsule velue contenant de minuscules graines oléagineuses, marron foncé qui gardent leurs facultés germinatives environ quatre ans, il faut savoir qu'elles n'ont pas les caractéristiques variétales. hauteur : 0.30-0.80 m et jusqu'à plus d'1 m, selon la variété. plantation : au printemps ou à l'automne en changeant son emplacement tous les 5-6 ans. multiplication : par semis en surface à peine recouvert, en hiver de novembre à janvier, sous serre entre 15 à 23 °C, pour obtenir une floraison courant mai-juin. Compter pour la levée de 10 à 14 jours, également par des semis en été, pour une culture en bisannuelle, repiquer une fois, avant de mettre en pleine terre. Prévoir un mélange de terre, de tourbe et de sable pour les semis, arroser modérément, peut être affecté par la fonte des semis. Un semis de printemps donnera une floraison de fin d'été. Pour avoir une floraison du printemps jusqu'à l'automne, on peut effectuer le semis en fin d'été, en région froide, faire hiverner les jeunes plants sous abri et les mettre en place au milieu du printemps. Il peut aussi se multiplier par des boutures de tiges, juste en dessous d'un entre-noeud. Pour cultiver de grands mufliers, type 'Madame Butterfly', de 0,80 m de haut, afin de les intégrer dans des massifs, il est recommandé de les pincer, lorsque les plants atteignent une quinzaine de centimètres de haut pour favoriser la ramification. S'ils sont destinés aux compositions florales, il faut éviter de les pincer pour qu'ils développent qu'une unique hampe florale, haute sur tige et dans ce cas, les mufliers sont plantés, plus serrés. > sol : léger, surtout très bien drainé et riche en matière organique. emplacement : soleil, mi-ombre partielle. zone : 9-10, U-K hardiness H2, USDA zones 7a-10b. L'espèce type, tolère jusqu'à -5° C. origine : pourtour méditerranéen, présente souvent dans les rochers et sur les vieux murs, présent dans quelques états nord-américains. entretien : pincer, tuteurer les espèces hautes et enlever les fleurs fanées pour avoir pour une floraison continue et limiter la montée en graines, protéger avec des feuilles la souche avant l'hiver. maladies et ravageurs : peut subir les assauts des pucerons (aphids). Il est sensible à la rouille (rust), à l'oïdium (powdery mildew), au mildiou (downy mildew) et à la fusariose (fusarium wilt). Il peut être sujet aux taches foliaires (leaf spots), à la sclérotiniose (pourriture blanche) et à la flétrissure verticillienne (verticillium wilt), mais, malgré, tout, il a sa place dans les massifs. NB : son nom Antirrhinum désigne le genre en latin, mot qui vient du grec 'antirrhinon', qui signifie 'semblable à un nez', mettant en avant, cette ressemblance avec une gueule animale 'anti' en face de, semblable à et 'rhinos', qui désigne le nez, le museau, son nom spécifique majus signifie grand. Le nom commun de gueule de loup, lui a été donné, parce que, lorsque l'on appuie délicatement avec le pouce et l'index sur le côté, à la base de la fleur, la gueule du loup s'ouvre d'un seul coup, comme une mâchoire… Ce genre comprenait 158 noms référencés après révision en 2012, seulement 21 espèces ont été acceptées, avec 56 autres noms juste considérés comme étant des synonymes et 81 autres noms demeurent à ce jour non résolus. Des espèces d'annuelles, vivaces ou sous-arbrisseaux persistants, originaires des zones tempérées de l'hémisphère nord, et majoritairement du pourtour du bassin méditerranéen, dont 8 espèces sont présentes en France et 2 espèces de l'Amérique du Nord*. Dans l'ensemble, elles sont plus rustiques qu'on ne le croit généralement. Les nombreux hybrides, sont issus de croisements entre Antirrhinum majus et l'ibérique Antirrhinum glutinosum, au port trapu et ramifié, au feuillage gris et duveteux, à floraison blanche. Dans les régions, où ils sont cultivés en annuelles, on aura intérêt à simplement les rabattre à l'automne, sans les arracher, et on aura peut-être de bonnes surprises au printemps. On a vu des mufliers survivre à plusieurs hivers qui ont été relativement cléments, il est vrai, en zone 7. Propriétés et utilisation : Le Muflier est riche en tanins, il contient des glycosides comme la linarizine, linarine et des saponines. Les fleurs, dans les pharmacopées traditionnelles populaires, étaient réputées traiter les problèmes cutanés, les furoncles, les plaies, les ulcères et les hémorroïdes. Il était courant de prescrire l'infusion de fleurs au goût amer, pour résoudre les problèmes liés aux flatulences, traiter les troubles hépatiques et les gonflements des membres (hydropisie) et sous forme de gargarisme pour calmer les maux de gorge. Dans le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse, il est noté, page 669: "On extrait de ses graines, préalablement chauffées, réduites en pâte et exprimées à chaud entre deux plaques métalliques, une huile, peu abondante, mais d’excellente qualité et aussi estimer pour la cuisine de l’huile d’olive. En médecine, on la regardait comme stimulant, vulnéraire, bon pour guérir les fluxions des yeux et les tumeurs, mais, il est à peu près inusité aujourd’hui. On lui attribuait jadis, dans certains pays, la propriété de chasser les mauvais esprits et de détruire les effets des charmes ou des maléfices. On en portait même sur soi pour se préserver de la contagion. Édition de 1874. Confirmé par Gmelin*, qui a signalé qu'en Turquie et en Perse, des graines du Muflier des jardins, on extrait une huile pour assaisonner les aliments, et autrefois, ces graines étaient utilisées, pour faciliter la pêche, car, elles ont la propriété d'étourdir les poissons. Parmi les hybrides et cultivars, citons : Annotations : *Amérique du Nord, Antirrhinum majus et Antirrhinum bellidifolium, y sont tous les deux nommés 'Lilac Snapdragon' et à travers le monde, il existe d'autres espèces de plantes qui sont également nommées Snapdragon, d'où l'intérêt du nom botanique. *Bubani, abréviation botanique pour le médecin-botaniste italien Pietro Bubani (1806-1888) qui, à partir de 1845, et durant une quinzaine d'années, explore la chaîne pyrénéenne. On retrouve ses travaux, dans 'Flora Pyrenaea per ordines naturales gradatim digesta, opus posthumum editum curante' (1897-1901), éditée par l'italien Albert Julius Otto Penzig (1856-1923), professeur de botanique à l'Université de Gênes. *F1, ce sont des semences issues d'un croisement entre différentes variétés d'une même espèce afin de conserver les principales qualités des ascendants, mais, les graines récoltées sur ces plantes risquent de donner des variétés différentes. Les hybrides F1, de l'agro-industrie, quel impact ont-elles sur notre agriculture et sur notre alimentation vidéo Kokopelli semeur de vie. *Gmelin, citation dans les Annales de la société d'Horticulture de Paris, Journal des jardins, tome 4, publié en 1829. Johann Friedrich Gmelin, médecin, naturaliste et chimiste allemand (1748–1804), qui commence sa vie de scientifique en étant durant une année, professeur de médecine à Tübingen avant d'occuper successivement les chaires de chimie, de botanique et de minéralogie à Göttigen, s'intéressant plus spécialement aux poisons des végétaux, on lui doit le volumineux 'Onomatologia Botanica Completa, oder vollständiges botanisches Wörterbuch, Dictionnaire botanique complet, dans lequel non seulement tous les mots artificiels sont traduits et expliqués, les plantes bien connues [sic] sont décrites selon les enseignements du chevalier de Linné, leurs différents noms sont donnés selon les écrivains les plus célèbres, et une petite histoire de la vie des herboristes les plus distingués sont ajoutés, mais aussi les pouvoirs de guérison et les avantages que la science médicinale, l'agriculture, la teinture, Vieharzney et Scheidekunst tirent de la même, des meilleurs écrits de ce genre et de leur propre expérience sont expliqués par une société d'herboristes expérimentés, en 10 volumes toujours édités, publié à Nuremberg, 1771-78, consultable à la BHLibrary. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espéce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi de la 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772. En 1738, il fonde l'Académie des sciences de Suéde. Son herbier, le plus riche de son époque ne contenant que 7000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothéque universitaire de Kyoto. *Salisb., abréviation botanique pour le botaniste britannique Richard Anthony Salisbury (né Markham) (1761-1829), un homme ayant eu un passé financier peu scrupuleux, qui fut, un farouche opposant à la nomenclature de Linné, boudé par un bon nombre de ses contemporains et rejeté par ses confrères botanistes, lorsqu'ils découvrirent, qu'il s'était approprié l'oeuvre d'un autre botaniste. *Stokes, abréviation botanique pour le médecin-botaniste Jonathan Stokes (1755-1831), resté célèbre pour ses travaux et essais cliniques sur l'utilisation de la digitale dans le traitement de l'insuffisance cardiaque. natacha mauric© 02/01/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie natacha mauric©02.01.2000- ® Jardin! 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