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Nom latin : Cassia fistula L.*(1753), 10 synonymes retenus, dont Cassia bonplandiana DC. (1825), Cassia rhombifolia Roxb. (1824), Cathartocarpus excelsus G.Don (1832), Bactyrilobium fistula (L.) Willd. (1809), Cathartocarpus fistula (L.) Pers. (1805) famille : Caesalpiniaceae (Fabaceae). catégorie : arbre. port : érigé, arrondi et étalé. feuillage : caduc à semi-persistant selon climat, vert franc. De grandes feuilles alternes de 40 à 50 cm, pennées, composées de 5 à 8 paires de grandes folioles ovales de 6 à 20 cm. floraison : de fin printemps à l'été, en longues grappes axillaires pendantes, parfumées, visitées pour leur pollen et nectar, par les abeilles, les papillons, les colibris et bien d'autres insectes pollinisateurs. De longues grappes de 30 à 60 cm de long, de fleurs à 5 larges pétales obovales, 10 étamines inégales, dont 3 plus longues et dressées, 3 inférieurs courbées et les 4 autres du milieu sont droites avec des anthères biloculaires et un long pistil vert à un stigmate. couleur : jaune pâle à jaune vif selon le stade de la floraison, calice vert chartreux. fruits : des gousses (siliques) cylindriques indéhiscentes de ± 50 cm, dans des loges une pulpe sucrée noirâtre et de nombreuses graines toxiques, car elles sont fortement laxatives. Des graines qui conservent leur propriété germinative durant une dizaine d'années. hauteur : 8-10 m dans son milieu habitat naturel, il peut atteindre 20 m. croissance : moyenne. plantation : au printemps. multiplication : par semis, après scarification et trempage des graines ou par des boutures à l'étouffée de rameaux aoûtés. sol : frais, drainé, un peu fertile, acide ou neutre ou alcalin. emplacement : soleil à l'abri des vents forts ou mi-ombre partielle, quelques heures das la journée. zone : 10-11, U-K Hardiness H, USDA zones 9b-11b. Une fois implanté, il est adapté à la sécheresse ainsi qu'ausx embruns. origine : Égypte, ouest de l'Inde (Rajasthan, Gujarat, Punjab, Haryana, Andhra Pradesh, Karnataka) et plus au sud-est de l'Inde au sud du Sri Lanka en zones arides ou semi-arides dans les forêts d'arbres à feuilles caduques (f. décidues). Aujourd'hui largement distribué à travers le globe en zone tropicale, consulter la carte de l'Inde. entretien : on peut rabattre un peu en fin d'hiver, il à tendance à drageonner abondamment lorsqu'il redémarre de souche. NB : son nom Cassia désigne en latin le genre, mot venant du grec 'kasia', casse mot qui désigne le fruit du cassier à pulpe laxative et son nom spécifique fistula signifie tuyau, faisant allusion aux siliques cylindriques. Ce genre comprend plus de cent espèces d'arbustes ou d'arbres caducs ou persistants, originaires des zones tropicales ou subtropicales du globe. Propriétés et utilisations : Son bois dur et rougeâtre est localement recherché pour l'ébénisterie et la marqueterie, également depuis des siècles pour confectionner des pieux, des poteaux, des manches, des outils et du matériel agricole, tels que les essieux, les roues et d'autres pièces de charrue. Il sert également de combustible En Afrique, certains Cassia comme Cassia siamea ou Cassia vina (Cassia nigricans) sont utilisés séchés pour protéger les produits récoltés comme les céréales et les haricots des insectes nuisibles. Les copeaux de bois de Cassia sont utilisés en décoction pour lutter contre les araignées (red spiders), les altises (flea beetles) et les pucerons (aphids) agissant sur le système nerveux, non toxiques pour les abeilles, les poissons et les animaux à sang chaud. Dans les pharmacopées traditionnelles, toutes ses parties sont utilisées, réputées pour avoir des propriétés astringentes, antiseptiques, purgatives, prescrites pour traiter les dysenteries et en usage externe, en application sur les morsures de serpents, les piqûres de scorpions et les impétigos. La pulpe qui entoure les graines toxiques est comestible, au goût sucré, elle est riche en pectine et en mucilage. Attention, elle est très laxative, elle contient des anthracénosides (dérivés de la rhéine et de l'anthraquinone) en doses plus importantes que le séné traditionnellement utilisé dans la pharmacopée occidentale. Il est habituellement recommandé de toujours les utiliser en cure brève et que de temps en temps, et ce, pas avant l'âge de douze ans. Les effets apparaissent environ 8 heures après la prise. Les feuilles séchées entrent dans la préparation de thés et de tisanes laxatives et autrefois, les jeunes gousses étaient confites. En Asie, les fleurs sont offertes durant les cérémonies religieuses. En Australie (pituri) et chez certaines tribus d'Afrique, les cendres du feuillage sont intégrées au mélange d'herbes magiques à mâcher. En France, dans un rapport publié le 7 février 2019, l'Académie nationale de pharmacie demande que les plantes utilisées dans les compléments alimentaires pour leur effet laxatif stimulant et qui sont irritants pour le tube digestif, qui peuvent être dangereux pour la santé et qui devraient être interdits, qu'elles soient au moins retirées de la liste des plantes consommées comme compléments alimentaires qui sont autorisées dans les compléments alimentaires, établie par un arrêté gouvernemental du 24 juin 2014. Les fruits et folioles du séné, le suc de l'aloé, la racine de la rhubarbe, la bourdaine, l'écorce de cascara, éventuellement la pulpe des fruits du cassier et celle du nerprun. Il a été constaté que leur usage prolongé provoque une dépendance, il n'est plus possible d'aller à la selle sans médicament, provoquant a long terme, des lésions définitives sur la paroi interne de l'intestin appelées maladie des laxatifs. Les principes actifs qui provoquent ces effets sont appellé des hétérosides hydroxyanthracéniques. De plus, il est rappelé qu'il peut être dangereux de prendre en même temps certains compléments alimentaires et certains médicaments à cause de possibles interactions. Quelques autres espèces : Ayant aussi des propriétés médicinales dont certaines d'entre ellee ne font pas partie de la pharmacopée européenne. *DC., abréviation botanique pour le botaniste suisse Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), qui obtient en 1808 la chaire de botanique à la faculté de médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces, expliquée dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles, ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes. Il est l'auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et la Théorie élémentaire de la botanique, publiée en 1813. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'., son herbier, le plus riche de son époque, contenait 7000 plantes. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède et à partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. *némophile, c'est le nom d'une annuelle californienne au port tapissant, à la floraison dans les tons de bleu en forme de coupe ouverte, voir fiche dans l'abécédaire. *Senna nom utilisé en Égypte qui viendrait de 'sanare' qui signifie guérir, mot qui aurait pour origine le nom d'une région du Soudan orientale, le royaume de Sennaar (15 ième siècle) où on le trouvait en abondance pour le commercialiser. natacha mauric © 02/01/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie - ® Jardin ! L'Encyclopédie- Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin ! L'Encyclopédie. ![]() |
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