BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
Nom commun : Pin parasol, Pin pignon ou Pinier nommé par les anglophones 'Stone pine', Stone, Italian pine, Umbrella pine'. Nom latin : Pinus pinea L.*, synonymes retenus Pinus esculenta Opiz*, Pinus sativa Lam.*, Pinus maderiensis Ten., Apinus pinea (L.) Neck. ex Rydb., Apinus pinea (L.) Neck. famille : Pinaceae. catégorie : arbre (conifère) monoïque à l'écorce d'un gris brunâtre qui en vieillissant se fissure et se desquame en grandes plaques verticales laissant apparaître une écorce ocre rouge. port : globulaire, compact, arrondi qui s'aplatit en parasol en prenant de l'âge. feuillage : persistant (se renouvelle tous les 3 ou 4 ans), vert franc, glauque puis vert bleuté. Longues et épaisses aiguilles de 10 à 18 cm, rigides et piquantes réunies en faisceaux par 2 ou 3. floraison : au printemps (avril-mai) unisexuée, chatons mâles oblongs ocre jaune assez insignifiants mais fortement chargés de pollen, les femelles en petits cônes, aux extrémités des rameaux. fruits : à maturité tous les 3 ans, strobiles ovoïdes à globuleuses (pomme de pin ou pigne) de 8 à 15 cm, d'un brun roux brillant, contenant des graines noirâtres à coque ligneuse renfermant des amandes ailées comestibles (pignons). croissance : lente. hauteur : 15-25 m pour un étalement de 10 à 15 m. sol : tous, plutôt sec, supporte mal le calcaire. emplacement : soleil, mi-ombre. multiplication : par semis, après stratification à froid. zone : 7 - 10, U-K hardiness H 4, USDA zones 8-9b, tolère jusqu'à -11 ou -12 °C. Les jeunes sujets sont sensibles au gel, adulte il est parfaitement adapté à la chaleur et à la sécheresse. origine : sud-ouest de l'Europe sur le pourtour du bassin méditerranéen, certains auteurs lui donne une origine ibérique pour d'autres l'Asie Mineure puisqu'on le rencontre jusqu'en Syrie. En France, on le rencontre le long du littoral au Languedoc, en Corse, dans le Massif de l'Estérel et celui des Maures. entretien : sans. Mais comme d'autres espèces du genre, il peut être visité par les chenilles processionnaires (Thaumetopoea pityocampa) qui sont repérables dés la fin de l'automne par la formation de nid soyeux blanchâtre ou par un jaunissement rapide des faisceaux d'aiguilles. Il n'y a pas vraiment de traitement définitif, la seul chose à faire est de couper les rameaux pourvus de nids, de les brûler en prenant soin de ne pas les toucher à mains nus, car les poils urticants peuvent provoquer chez l'homme et chez les animaux domestiques des irritations cutanées, des troubles oculaire ou encore respiratoire. Les communes dans les régions infectées peuvent effectuer dans les lieux publics en été des traitements aériens ou à partir de nacelles des pulvérisations d'insecticides à base de Bacillus Thuringiensis.
Consulter sa fiche sur ephytia INRA. On les retrouve aussi, en colonie sur le pin Pignon, pin noir et le pin sylvestre. Le pin d’Alep semble se montrer plus résistant, pour l'instant. Le 16 mars 2022, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, a publié, un arrêté au Journal Officiel, visant à éviter l’introduction et la propagation de cette cochenille nord américaine, consulter le Pdf. Dans cette zone, les mesures obligatoires s’appliquent aux espèces sensibles de pins* destinés à la plantation et aux bois résultant de l’élagage des branches ou de l’abattage des arbres contaminés : Pour les professionnels : On extrait de sa résine de la térébenthine qui est appelée Térébenthine d'Italie. Ce genre comprend après révision 130 espèces d'arbres à feuilles persistantes, originaires dans l'ensemble de l'hémisphère nord. Dans l'abécédaire consulter la liste des autres espèces de pins présents dans l'Encyclopédie. Annotations : *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
En 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier 'Linnean Herbarium', le plus riche de son époque ne contenait que 7000 plantes, est conservé au Musée national d'histoire naturelle de Stockholm. *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste-biologiste-botaniste français Jean Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en établi les principes théoriques, voir Philosophie zoologique (1809) où il met en place une nouvelle classification pour les animaux; il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et végétaux qui sous l'influence de diverses conditions induisent des adaptations et modifications. Auteur 'Histoire des mollusques', ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages. *Opiz, abréviation botanique pour le botaniste, taxonomiste allemand Philipp Maximilian Opiz (1787-1858) d'origine tchèque, à partir de 1805 il retourne dans son pays d'origine pour y enseigner dans une école camérale, par la suite à partir de 1831, il exerce la profession de forestier. Un genre lui est dédié, Opizia dans la famille des Poaceae et 16 espèces sous la forme opizii et opiziana, opizianum. *pins, les autres espèces de pins sensibles à la cochenille-tortue : Pinus australis, P. banksiana, P. caribaea var. bahamensis, P. contorta, P. echinata, P. elliottii, P. glabra, P. mugo, P. nigra, P. palustris, P. pinaster, P. pinea, P. sylvestris, P. taeda et P. virginiana, les femelles adultes ont une carapace convexe et ovale, d'un brun-acajou, maculée de taches noires irrégulières, elles s'entassent, les unes sur les autres, à la base des faisceaux d'aiguilles. natacha mauric © 20.08.2000 ® Jardin! L'Encyclopédie - nmauric©20.08.2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété; intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. |
|||||||||||||||||||||||