Alnus cordata  - Aulne de Corse, Aulne cordé
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    Nom commun : Aulne de Corse, Aulne cordé, en Corse il est nommé Piralzu ou Peralzu, en italien 'Ontano napoletano, Alno da monti', en anglais 'Italian alder, Alder of Corsica', en allemand 'Italienische Erle, Erzblättrige Erle', en espagnol 'Ontano napoletano', en finnois 'Italiensk or', zn néerlandais 'Hartbladige els', en norvégien 'Hjertebladet El', en portugais 'Amieiro', en russe 'Ol'kha Ital'yanskaya'.
    Nom latin : Alnus cordata  (Loisel.*) Duby*, synonyme Alnus cordata f. parvifolia  Callier, Alnus cordata var. tschmela  Sommier & Levier, Alnus cordifolia  Ten., Alnus cordifolia var. rotundifolia  Regel, Alnus macrocarpa  Req. ex Nyman, Alnus neapolitana  Savi, Alnus nervosus  Dippel, Alnus obcordata  C.A.Mey. ex Steud. , Betula cordata  Loisel., est illégale Alnus rotundifolia  Bertol.
    famille : Betulaceae.
    catégorie : arbre ripicole à l'écorce lisse légèrement rugueuse, l'écorce des jeunes sujets est verdâtre.
    port : mince, élancé, cime étroite (conique).
    feuillage : caduc, en cœur à la base pointu à l’extrémité
    floraison : dès l’automne en chaton mâle et femelle sur le même rameau.
    couleur : marron
    croissance : végétation très rapide a son jeune âge 15m en 20 ans.
    hauteur : jusqu’a 25 m.
    plantation : à l'automne.
    multiplication : par semis. Dans les Alpes du sud dans les stations fraîches il se ressème de lui-même.
    sol : frais même argileux, avec un préférence pour les sols acides.
    Comme d'autres espèces d'arbres dont les acacias, il a la réputation de fertiliser les sols y fixant l'azote vivant en symbiose avec une bactérie actinomycète filamenteuse la Frankia  détéctable par la présence de nodules sur les racines.
    emplacement : soleil, mi-ombre.
    zone : 7 - 9, résiste jusqu'à –20°C
    origine : son aire de répartition naturelle est le sud de l'Italie depuis la Campanie jusqu'à la Calabre, l'île d'Elbe et en Corse, il serait également présent dans le nord-est de l'Albanie. On trouve cet Aulne entre 600 et 1000m, à l’étage des châtaigniers qu’il remplace dans les zone fraîche et auxquels parfois il se substitue.
    Plus bas il se localise le long des cours d’eau, et là s’hybride avec l’aulne glutineux Alnus glutinosa , donnant Alnus x elliptica  Requiem.
    Ainsi l’Aulne de Corse a été introduit avec succès en Champagne et en Lorraine, où il supporte bien le froid.
    entretien : juste supprimer le bois mort et surveiller le collet. Consulter le pdf sur le dépérissement del'Aulne publié par la Cater de Normandie © 2007.
    maladies et parasites : depuis 1993, le phytophthora de l’aulne Phytophthora alni  apparu et identifié au sud de l'Angleterre, s'est rapidement répandu en Europe une maladie causée par cette espèce de champignon et 3 de ses taxons, disséminés par les cours d'eau, pénètrant par le système racinaire, bloquant progressivement la circulation de la sève et provoquant le dépérissement de cet aulne plus sensible que les autres espèces du genre.
    NB : son nom Alnus  qui désigne le genre en latin à pour origine le mot celte 'lan' qui signifie proche, voisin des cours d'eaux et, son nom spécifique cordata  vient du lation 'cordis, cor 'qui signifie cordé, coeur faisant référence à son feuillage en forme de coeur.
    Il est utilisé dans les zones humides pour fixer les sols et limiter les glissements de terrain le long des cours d'eau tout en fixant l'azote dans ces derniers.
    Ce genre aprè révision ne comprend plus que 44 espèces d'arbres caducs, persistants ou semi-persistants, originaires des zones tempérées principalement de l'hemisphère nord avec quelques représentants originaires d'Amérique centrale et d'Amérique du sud dans le sud des Andes.
    Autre espèce présente dans l'Encyclopédie :
    - Alnus glutinosa  (L) Gaertn, Aulne glutineux, Aune glutineux, consulter sa fiche.

    Annotations :
    Duby, abréviation botanique pour le pasteur, botaniste et taxonomiste genevoix Jean Étienne Duby ( 1798 - 1885 ), grand admirateur de Augustin Pyramus de Candolle*, il participe à la publication de son ouvrage contribué à la publication de Botanicon gallicum par Candolle ; seu Synopsis plantarum dans Flora gallica descriptarum (1828-1830).
    Il se spécialise dans la recherche sur les cryptogames et les mousses européennes et exotiques.
    de Candolle abréviation botanique DC., Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecin suisse, qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique' (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles. Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites.
    Il est l'auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses. Il s'intéresse également aux propriétés médicinales des plantes.
    L'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle) initié par ce dernier en 1824 a été poursuivi par le botaniste-taxonomiste suisse Robert Buser (1857-1931) lorsqu'il a été nommé conservateur de cet herbier.
    *Loisel. abréviation botanique pour le médecin-botaniste français Jean-Louis-Auguste Loiseleur-Deslongchamps (1774 - 1849), auteur de nombreux ouvrages dans les deux domaines, élu membre de l'Académie Nationale de Médecine en 1832 puis en 1834 il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur.
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