Pinus aristata - Pin aristé
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    Nom commun : Pinus aristé, Pin à queue de Renard, Pin à cône barbu, Pin à cône épineux, nommé par les anglophones 'Bristlecone Pine, Rocky Mountain Bristlecone Pine, Colorado bristlecone pine'.
    Nom latin : Pinus aristata Engelm.* (1862), deux synonymes Pinus balfouriana subsp. aristata (Engelm.) Engelm. (1880), Pinus balfouriana var. aristata (Engelm.) Engelm. (1879)
    famille : Pinaceae.
    catégorie : arbre (conifère), une espèce de grande longévité qui se régénère principalement à la suite de feux. Le plus vieux sujet au Colorado a plus de 2 500 ans.
    Chez les jeunes sujets, l'écorce est d'un vert assez lisse avec l'âge devenant cannelée, puis fissurée et virant au brun rougeâtre.
    port : trapu ou noueux selon l'altitude, conserve le bois mort desséché.
    feuillage : persistant, vert foncé. A l'extrémitédes rameaux d'un ocre orangé, dans une gaine, faisceaux d'aiguilles quinées et courbées de 2 à 5 cm, serrées contre les tiges et maculées d'exsudats de résine, elles se renouvellent tous les 20 ans. Bougeons ovoïdes de 2 cm. La pollinisation est effectuée par le vent.
    fruits : cônes femelles ovoïdes luisants de 5 à 8cm de haut, chaque écaille est mucronée (pointe piquante de 1.9 cm), et des graines ailées.
    croissance : très lente, dans les Rocheuses, il a été calculé qu'un pin de 50 cm aurait entre 200 et 250 ans.
    hauteur : jusqu'à 15 m de haut, le plus grand référencé se trouve au Nouveau-Mexique de 22 m de haut. En basse altitude, il est trapu ne dépassant pas 12 m.
    plantation : à racines nues ou en motte de novembre à la fin avril, en container de préférence à l'automne. Préparer un grand trou et effectuer un apport de compost ou d'engrais organique.
    Pour le maintenir droit, à la plantation, prévoir selon sa taille un tuteurage simple, planté en oblique à 45° et maintenu par un collier en mousse. Le piquet droit doit être positionné du côté des vents dominants et maintenu par un manchon de protection rigide. Tuteurage bipode avec 2 piquets distants reliés entre eux par un demi rondin, maintenu par un collier souple. Tuteurage tripode, 3 piquets reliés entre eux par une planchette et à l'arbre avec des bandes à clouer.
    multiplication : par semis sous châssis au printemps ou semis de graines fraîches à l'automne ou par greffage.
    sol : peu à moyennement fertile, bien drainé. Dans son milieu naturel, les sols arides sont généralement acides et très pauvres .
    emplacement : soleil ou mi-ombre.
    zone : 5-9, UK hardiness H7, USDA zone 4-9. Dans son milieu d'origine, climat continental froid avec des étés très courts.
    entretien : ne pas oublier de l'arroser les premiers mois après plantation.
    origine : ouest des États-Unis, dans les forêts subalpines supérieures, entre 2 400 et 3 300 m, au sud des montagnes Rocheuses, au Colorado, au Nouveau-Mexique, au nord de l'Arizona , à l'est du Nevada et au sud de l'Utah, présent en Californie dans Sangre de Cristo Mountains.
    Pinus aristata
    Alexey V. Sergeev ©
    NB : son nom Pinus les avis sont partagés, pour certains, il aurait pour origine le mot 'pit' mot indo-européen qui désignerait la résine, pour d'autres, il viendrait du celte 'pen' qui désignerait la tête, en latin 'pinus' désigne plus précisément le pin parasol et son nom spécifique aristata vient du latin 'arista' qui désigne la barbe d'un épi, aristée se dit d'un organe muni d'une pointe, faisant référence aux écailles mucronées.
    Après révision, ce genre comprend 130 espèces d'arbres à feuilles persistantes originaires dans l'ensemble de l'hémisphère nord. C'est une espèce très populaire chez les amateurs de bonsaïs.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de pins présents dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    * Engelm., abréviation botanique pour le médecin, botaniste et météorologue d'origine allemande George Theodor Engelmann (1809- 1884) il s'installe aux États-Unis en 1833 où il poursuit ses études de biologie à Saint-Louis (Missouri). Il rédige de forts nombreuses monographies, il est rendu célèbre du grand publique par sa grande découverte sur l'immunité d'un plant de vigne nord-américaine au phylloxéra Phylloxéra vastatrix, un minuscule puceron dévastateur, originaire de l'est de l'Amérique du Nord, qui fit des ravages dans les vignobles de l'Europe à partir de 1863, où l'on découvre cet insecte piqueur dans des vignobles gardois. Il provoque le dessèchement des feuilles et des sarments et la mort des ceps. En 1880, les trois quarts du vignoble français sont décimés. Lire l'article de la médiathèque Pierre Mendès France de Villefranche-sur-Saône.
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