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Nom latin : Taxodium distichum (L.) Rich.* synonymes retenus après révision en 2013 Cupressus americana Catesby ex Endl.*, Cupressus disticha L., Cupressus disticha var. nutans Aiton, Cupressus disticha var. patens Aiton, Cupressus montezumae Humb. & Bonpl. ex Parl., Cuprespinnata disticha (L.) J. Nelson, Glyptostrobus columnaris Carrière, Schubertia disticha (L.) Mirb., Taxodium denudatum Carrière, Taxodium knightii K.Koch, Taxodium pyramidatum Beissn. et 10 autres synonymes consultables sur The Plant List et 2 noms illégitimes. famille : depuis le 23 mars 2013, Cupressaceae, anciennement Taxodiaceae, sous famille Taxodioideae. catégorie : arbre résineux pouvant être centenaire, voire millénaire comme c'est le cas dans les forêts des marais de Caroline du Nord. En 2018, il a été signalé par les chercheurs de l'équipe de David Stahle, éminent professeur de géosciences à l'université de l'Arkansas, qui l'étudie dans son aire de répartition naturelle aux États-Unis ainsi qu'en Amérique latine. Au sud-est de la Caroline du Nord, un spécimen vieux de 2 624 ans, drapé de mousse espagnole, vit le long de la Black river et d'autres spécimens dans les plaines inondables en compagnie de gommiers tupelo. Il est d'ailleurs considéré comme étant le plus vieux spécimen vivant en zone humide et le 5e plus ancien du continent américain*. Le tronc des vieux sujets est bien souvent creux, l'écorce fibreuse d'un brun rougeâtre s'exfoliant à la base des contreforts et elle passe dans bien des cas au gris cendré. Le système racinaire est peu profond, mais largement étalé. port : jeune, pyramidal, puis colonnaire, assez large, adulte, nettement aplati et étalé. feuillage : plumeux, caduc, vert clair, virant au cannelle, fauve à brun rougeâtre à l'automne. Les ramilles sont alternes. Selon climat la feuillaison peut se faire attendre, comme cela a été signalé au Royaume-Uni. floraison : unisexuée, dans son milieu naturel en hiver, courant février-mars, ailleurs, un peu plus tard, courant mars-avril. Le pollen est libéré bien plus tard, au cours du printemps. Les mâles en panicules pendantes et les femelles sous forme de strobiles, cliquer sur la photo pour le grand format et d'autres photos prises en Floride à Boynton Beach, dans la réserve pour la faune de Loxahatchee National Wildlife Refuge et dans la réserve de Green Cay Wetlands. couleur : jaunâtre pour les mâles en automne. fruits : des strobiles globuleuses violettes puis vertes de 3 à 3,5 cm donnant chaque année des graines ayant de petites ailes qui ne permettent pas d'assurer leur dispersion par le vent, mais la production de graines, s'étale sur une période d'environ 3 années et après la dispersion, la conservation des graines, dans un milieu humide est primordiale pour le développement des semis et cela semble être la clé de la survie des graines et de l'espèce dans son milieu ; généralement, cela signifie, que, sur des sols drainés, les graines ne parviennent pas à germer en raison du manque d'eau. Ce sont les eaux de crues qui se chargent de la dispersion des graines, le long des rivières et des cours d'eau. Les Taxodium ont des productions abondantes de graines durant une soixantaine d'années, par la suite, elles le sont moindres. croissance : très lente, mais au début assez rapide, compter de 30 à 60 cm par an. hauteur : 40 à 45 m. plantation : de l'automne à l'hiver. multiplication : par bouturage en sol saturé d'eau. Pour le semis, il faut reproduire, les conditions marécageuses, il s'effectue sur de la mousse de sphaigne ou dans de la boue détrempée, en maintenant, cette excessive humidité durant une période de 1 à 3 mois, qui est nécessaire, pour assurer la germination, dans leur milieu naturel les graines demeurent couvertes d'eau durant de longue période, s'étalant sur plusieurs mois où elles germent, lorsque les eaux se retirent. Mais il faut savoir qu'avec celui-ci, il peut y avoir une variabilité génétique qui peut donner une forme moins pyramidale et plus ovale. sol : impérativement limoneux, sableux, profond et acide, mais surtout très humide ou bien détrempé. emplacement : soleil ou mi-ombre. zone : 4a-10b, U-K hardiness H7, USDA zones 4-10. Tolère sans problème, la pollution urbaine et, une fois installé, des périodes de sécheresse occasionnelle. origine : des Everglades en Floride, présent dans les marais du sud-est des États-Unis, en Caroline du Sud, Delaware, en Louisiane, au sud de l'Indiana, au Texas, le long des cours d'eau dans le bassin versant de la vallée du Mississippi, dans les zones paludéennes (marécageuses), consulter la carte. Les peuplements se trouvent sur des zones plates à des altitudes inférieures à 30 m, au-dessus du niveau de la mer, en association forestière avec l'orme d'Amérique Ulmus americana, l'érable rouge Acer rubrum, le Copalme d'Amérique Liquidambar sylvatica, le Frêne rouge de Pennsylvanie Fraxinus pennsylvanica, le Gordonia à feuilles glabres (loblolly-bay>) Gordonia lasianthus, le Magnolia de Virginie Magnolia virginia, le Micocoulier du Mississippi Celtis laevigata et le Pacanier aquatique Carya aquatica. Introduit au Royaume-Uni, en 1640, par le jardinier collectionneur britannique John Tradescant le Jeune (1608-1662), cultivé à Londres ainsi qu'à Amsterdam. C'est John Bannister (1650- 1692), le missionnaire, botaniste, entomologiste et collecteur personnel de l'évêque de Londres Henry Compton (1632-1713) qui effectue 3 séjours en Amérique du Nord entre 1637 et 1654 et qui rapporte, des spécimens de ce cyprès, qui s'est éteint en 1898, ainsi que le tulipier de Virginie Liriodendron tulipifera et le platane occidentale, d'Amérique Platanus occidentalis, et plus tard, en 1688, du petit Magnolia de Virginie Magnolia virginiana. entretien : il a besoin de beaucoup d'eau au cours des 2 premières années après la plantation pour s'assurer son plein épanouissement et lui permettre d'établir son système racinaire, puis le laisser vivre en paix. maladies, parasites et ravageurs : il peut être sujet à des champignons parasites (saprophytes), qui colonisent, le tronc des arbres, comme le comestible polypore soufré Polyporus sulphureus (crab-of-the-woods) ainsi que le tramète du pin, l'amadouvier Polyporus fomentarius (tinder polypore), qui provoquent à plus ou moins long terme une pourriture rouge*. En Floride, il est sujet aux chenilles processionnaires (processionary moth). Son tronc et ses branches sont colonisées par des broméliacées, comme l'argentée et tirebouchonnée Tillandsia recurvata, la mousse espagnole Tillandsia usneoides et l'écarlate Ananas sauvage Tillandsia fasciculata (Cardinal wild pine). NB : son nom Taxodium vient du grec 'taxos' qui signifie If, et 'eidos' qui signifie forme, aspect extérieur, faisant référence à son feuillage qui ressemble à celui de l'if et son nom spécifique distichum du grec 'dis' deux et 'stikhos' rangée, se dit des feuilles, qui sont disposées sur deux rangées. Il est souvent confondu avec le métaséquoia. Il a été nommé l'arbre emblématique de l'État de la Louisiane. En France, vous pouvez en découvrir un vieux sujet à Toulon, de 33 mètres et d'une circonférence 3,30 mètres, située devant l’actuelle médiathèque, planté en 1797 par Gaspard-Nicolas Robert, pharmacien et botaniste. Un autre spécimen de 41 m de haut à l'Arboretum Balaine à Villeneuve-sur-Allier, au Parc du château de Lavérune dans l'Hérault, plusieurs à Pau, dont un pleureur de 23 m, au parc Beaumont, et une trentaine référencée dans le Guide du Patrimoine botanique en France, par J-P. Demoly & Fr. Picard, collection Thesaurus chez Acte Sud et un spécimen en Italie, au Jardin botanique de Florence (Orto botanico di Firenze). Découverte virtuelle au Kula Botanical Garden, Maui, Hawaï, ainsi qu'en Floride, Green Cay Wetlands à Boynton Beach et Loxahatchee National Wildlife Refuge, 4a-10b. Ce genre qui comprenait 3 espèces après révision en mars 2013 ne comprend plus que deux espèces ayant 27 synonymes, il est originaire des États-Unis et du Mexique, en zones humides et zones paludéennes. Il a été primé en 2002 par la RHS* avec Awards of Garden Merit (AGM). Ses racines ont des excroissances ligneuses coniques en forme de genoux qui sont des pneumatophores qui sortent au-dessus de la ligne de flottaison pour 'respirer' et apporter de l'oxygène aux parties immergées et au système racinaire et certainement pour fournir une bonne assise dans des sols mous et boueux. Son bois commercialisé sous le nom de pecky cypress, est très recherché pour être utilisé comme bois de construction pour réaliser des charpentes et servir de bardeaux pour les toitures et en recouvrement sur les façades, car il est très dur, imputrescible, résistant à l'attaque des termites et autres insectes xylophages, et son écorce est utilisée comme mulch.
Ces marais sont aussi le lieu de nidification du Grand-duc d'Amérique Great Horned Owl, de la Buse à épaulettes Red-shouldered Hawk, du Grand Pic à crête rouge Pileated Woodpecker et du Pic à ventre roux Red-bellied Woodpecker, de la Paruline orangée Protonotary Warbler et de 3 espèces de chauves-souris et des serpents à rats. Parmi les cultivars, citons : - Taxodium distichum 'Cascade Falls', nommé ' Cascade Falls bald-cypress', une obtention spontanée découverte en Nouvelle-Zélande, dans la région d'Auckland, sur les berges d'un lac, commercialisée depuis 2001 par un collège horticole de l'Oregon, adulte de 4 à 6 m pour un étalement avoisinant les 5 m, au port pleureur, étalé avec des branches retombant jusqu'au sol, il tolère aisément -15 °C, USDA zone 4. Ceux que vous trouvez dans le commerce sont greffés. - Taxodium distichum 'Fastigiatum', au port fastigié, pyramidal d'environ 3 m de haut x 6 à 9 m de large. - Taxodium distichum 'Nutans', port pyramidal aux branches ascendantes, environ 30 m de haut, serait de croissance plus lente que l'espèce type, zones de rusticité, donné pour 6a. Un spécimen de 35 m de haut, au tronc avec une circonférence de 4.22 m et sur une île, cinq autres taxodiums, au jardin du Parc, à Vitré - 35 500, Ille-et-Vilaine, visite sur RV pris auprès de la mairie. - Taxodium distichum 'Pendulum' ou 'Novum Pendulum', au port évidemment pleureur de 3 à 5 m de haut. Les autres anciennes espèces qui étaient reconnues : - Taxodium ascendens Brongn., depuis la révision, c'est un des synonymes de Taxodium distichum var. imbricarium (Nuttall) Croom., qui a pour autres synonymes, Cupressus imbricaria Nuttall et 19 autres, mais il ne figure plus dans les espèces reconnues, localement, il est nommé 'Pond Cypress', le Cyprès de l'étang, Cyprès des Marais, Cyprès chauve pyramidal, Taxode chauve pyramidale, son ère de répartition est plus restreinte, elle s'étend du sud-est de la Virginie, au sud de la Floride et au sud-est de la Louisiane, un arbre de 20 à 30 m de haut, à l'écorce d'un brun grisâtre. Comme son nom l'indique, le feuillage est remontant et spiralé, zones de rusticité 7a-10b. - Taxodium huegelii C.Lawson, c'est l'autre espèce reconnue, autrefois référencé sous le nom de Taxodium mucronatum Ten. ayant pour synonymes retenus Taxodium mexicanum Carrière, Taxodium pinnatum Carrière, Taxodium virens Beissn., Taxodium distichum var. mucronatum A.Henry, Taxodium distichum var. mexicanum (Carrière) Gordon, Cuprespinnata mexicana J. Nelson, Cupressepinnata mexicana (Carrière) J.Nelson, nommé par les anglophones 'Montezuma bald cypress (baldcypress), Mexican cypress', le Cyprès de Montezuma, originaire des savanes des grandes plaines de l'extrême sud du Texas, dans les comtés limitrophes de Cameron, Hidalgo et Starr et l'est du Mexique le long du Rio Grande et présent jusqu'au Costa Rica, nommé en espagnol Cipres, Ahuehuetes (de l'aztèque atl = eau et huehue = vieux), Sabino, Pentamone, en nahuatl Ahuehuetl, en miztèque 'Yucun datura, Tnuyucu', arbre de 30 à plus de 45 m de haut, selon le climat, il peut être persistant ou semi-caduque les hivers plus froids, mais normalement, il perd toutes ses feuilles
lorsque de nouvelles émergent au printemps et celles-ci sont beaucoup plus courtes, 1.30 à 1.95 cm et ses strobiles ovoïdes de Ø 3,5 à 5 cm d'une dizaine d'écailles ovulifères qui abritent de 3 à 5 graines chacune, les cônes staminés et les pistillés s'ouvrent en février, la floraison a lieu en mars-avril, la pollinisation est effectuée par le vent, puis courant octobre, les graines parviennent à maturité.
Le découvrir, en visionnant, le documentaire de 52 mn sur les arbres millénaires : Histoire d'arbre (2007), film d'Henry de Gerlache, 52 minutes, diffusé sur Arte. Annotations : Ahuehuetl, mot de la langue nahuatl qui est également le nom d'un lieu Huautla dans l'état d'Hidalgo au Mexique. *continent américainles quatre arbres plus vieux que le cyprès chauve sont : un genévrier de la Sierra (Sierra juniper), Juniperus occidentalis de 2 675 ans en Californie, un séquoia géant (Giant sequoia) Sequoiadendron giganteum de 3 266 ans en Californie, l'emblématique cyprès de Patagonie (alerce) Fitzroya cuppressoides de 3 622 ans, en zone andine au Chili et un pin Bristlecone aux cônes épineux (Great Basin bristlecone pine) Pinus longaeva âgés de 5 066 ans, toujours en Californie. *Dax, uniquement en visite guidée parc de 3,5 h réaménagé en 1921 par l'architecte paysagiste René Guichemerre (1911-1988), légué à la Mairie de Dax, site classé Jardin remarquable, un superbe Loropetalum chinensis à plusieurs pieds soudés, une collection de bambous et à l'entrée un imposant chêne-liège Quercus suber, contacter le 06 99 70 37 32 pour obtenir un créneau de visite les mardi, jeudi et samedi à 15h30 (durée de la visite : 2 heures). Fermeture de décembre à mars et pendant la féria. Lire l'article sur ce jardin méconnu publié sur presselib.com en 2019. *Endl., abréviation botanique pour le botaniste, taxonomiste, autrichien Stephan Ladislaus Endlicher (1804-1849), En 1828, il délaisse la théologie et à partir de cette date, jusqu'en 1836, il devient le secrétaire rédacteur en charge des manuscrits à la Bibliothèque impériale de Vienne de l’empereur Ferdinand Ier (dont il sera par la suite, le conseiller), qui possède d'importants ouvrages de botanique, durant cette période, il en profite, pour étudier la grammaire chinoise, le japonais, l'allemand ancien, la philologie et la numismatique.Il est considéré comme l'érudit de son siècle, nommé, en 1836, conservateur du département de botanique du musée royal d'histoire naturelle. En 1840, il préside la chaire de botanique de l'université de Vienne, après, avoir été nommé, l'année précédente, à la direction du jardin botanique de l'université. Il dirige, à partir de 1842, les collections des plantes médicinales de la pharmacognosie autrichienne, en charge des différents herbiers, qu'il enrichit avec sa propre collection, contenant plus de 30 000 espèces de plantes, et deux ans plus tard, il est à la direction du musée botanique, nouvellement créé, une fonction qu'il exerce jusqu'à sa mort. Fondateur, en 1835, de la revue autrichienne, sur les sciences de la nature, 'Annalen des Wiener Museums der Naturgeschichte', cofondateur de l'Académie autrichienne des sciences, auteur de nombreux ouvrages sur les plantes et leur système de classification, qui révolutionne, les conceptions modernes de la botanique systématique en Autriche qui restera inchangée, jusqu'en 1885. Il collabore à de nombreuses publications avec d'autres botanistes sur les nouvelles découvertes botaniques, notamment sur les espèces du Chili, du Pérou et la région amazonienne du Brésil. Sa 'Flora Brasiliensis', en 15 volumes, publiée à Munich et Leipzig de 1840 à 1906, a été éditée, après sa mort, sous le parrainage des empereurs d'Autriche, du Brésil et du roi de Bavière. Elle est consultable en ligne sur cria.org.br ou feuilletable par volume à la BHLibrary. Ses manuscrits et sa correspondance sont conservés au département botanique du musée royal à Vienne. Des botanistes lui ont dédié un genre monotypique Endlichera (Rubiaceae) et un genre largement amazonien Endlicheria (Lauraceae) puis en 2005 un hybride × Endlicherara (Orchidaceae). En février 2019, Christa Riedl-Dorn, historienne des sciences du Musée d'histoire naturelle (NHM) de Vienne, lui a consacré un ouvrage intitulé 'Ein uomo universale des 19. Jahrhunderts und sein wissenschaftliches Netzwerk' (Un universel du 19e siècle et son réseau scientifique). *Rich., abréviation botanique pour le botaniste, naturaliste versaillais Louis-Claude-Marie Richard (1754-1821). Durant 8 années à partir de 1781, il séjourna en Guyane, missionné par Louis XVI pour implanter au jardin Botanique de Cayenne, les espèces rapportées par P. Poivre et P. Sonnerat, sa mission fut quasiment un échec, le gouverneur en place se l'étant approprié. De son séjour aux Antilles et Brésil, il rapporte en 1789 un herbier de plus de 4 000 espèces. En 1794, il est nommé professeur de botanique à la faculté de Médecine de Paris. On lui doit 'Démonstrations botaniques, ou analyse du fruit considéré en général., publiées par H.-A. Duval -Alençon 1808, 'De Orchideis Europaeis annotationes, praesertim ad genera dilucidanda spectantes' ed. A.Belin - 1817, un exemplaire est consultable en ligne à la bibliothèque du New York Botanical Garden (réédition en anglais Nabu Press - 2011), puis 'Commentatio botanica de Conifereis et Cycadeis' ed. Lyon - 1826, consultable en ligne en français et latin. Carl Kunth rédige une monographie 'Notice sur Louis-Claude-Marie Richard,... ", ooù il écrit "Richard est certainement l'un des hommes de son siècle qui ont le plus contribué aux progrès de la botanique; l'influence qu'il a exercé se fera sentir surtout par les travaux de ceux qui se sont pénétrés de ses principes, et qui marchent sur ses traces. Personne n'a poussé plus loin l'art d'observer la nature jusque dans les moindre détails .." il y précise qu'il est l'auteur anonyme de 'Flora Borealis-Américana' de Michaux, en 2 volumes publiée en 1803, consultable en ligne à la Bnf. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. *pourriture rouge se nomme également pourriture cubique, ce sont des champignons qui utilisent des enzymes qui attaquent non pas la lignine du bois mais la cellulose épargnant cette dernière, le bois perd alors sa structure se fendille perpendiculairement et devient friable prenant une teinte d'un brun roussâtre. *Villa Thuret, le Jardin Botanique de la villa Thuret (3,5 hectares), 90 chemin Raymond, 06160 Antibes Juan-les-Pin, créé en 1857 par Gustave Thuret, botaniste et algologue de renom, est ouvert au public gratuitement toute l'année, excepté le week-end (samedi et dimanche) et les jours de fêtes; en été : 8h 18h, en hiver : 8h30 17h30. Le 1er week-end de juin, le jardin est ouvert le dimanche et pendant les journées du Patrimoine, le 3ème week-end de septembre, le jardin est également ouvert le dimanche, le découvrir, c'est aujourd'hui une unité expérimentale de l'INRA. ![]() |
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