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Nom latin : Adansonia digitata L.*, synonymes retenus Adansonia bahobab L., Adansonia baobab Gaertn.*, Adansonia integrifolia Raf.*, Adansonia scutula Steud.*, Adansonia situla (Lour.) Spreng.*, Adansonia somalensis Chiov., Adansonia sphaerocarpa A.Chev., Adansonia sulcata A.Chev., Baobabus digitata (L.) Kuntze, Ophelus sitularius Lour. famille : Malvaceae) autrefois Bombaceae. catégorie : arbre millénaire. port : large, étalé sur un énorme tronc court à l'écorce lisse grisâtre à brun grisâtre. feuillage : caduc, durant la saison sèche. De grandes feuilles (12 cm) divisées à plusieurs folioles autour d'un pétiole. floraison : en été de mai jusqu'en août, parfumée, nectarifère visitées par les abeilles, leur pollinisation est assurée par les chauves-souris. De grosses fleurs nocturnes pendantes au bout d'une longue tige d'environ 20cm à 5 pétales retroussés. couleur : blanc porcelaine et des étamines pouvant être parfois violacées. fruits : des fruit durs oblongs et velus ressemblant à du daim, d'environ 30 cm. croissance : lente au démarrage. hauteur : 20 à 24 m, diamètre du tronc pouvant atteindre de 8 à 9m de circonférence et plus. multiplication : par semis à chaud ou bouturage. sol : aime le calcaire, sol alcalin ou neutre ou faiblement acide, plutôt sec, fertile, pauvre en phosphates. emplacement : soleil. zone : 11 - 12. origine : Afrique centrale, mais se retrouve du Sahel au Transvaal, en zone de savane sèche; consulter la carte. entretien : s'adapte très bien à la culture en pot, et sous forme de bonzaï. NB : son nom de Baobab, vient de l'arabe " bu hibab" fruit à nombreuses graines. Figure dans les récits de voyage d'Ibn Battuta (1352) puis en en 1445 par des navigateurs portugais (Gomes Pires) sur l'île de Gorée (Sénégal). En 1749, lors de son séjour à Saint-Louis du Sénégal et au Cap Vert, Michel Adanson en fit la description et en rapporta; Jussieu le lui dédia en 1757. Le plus vieux et célèbre du genre se trouve à Shiramba, le long du Zambèze, il serait âgé de 2 000 ans, il a été vu par Livingstone. En Afrique, l'Arbre à palabre est un arbre sacré, il est l'emblème du Sénégal, il est le seul à avoir des fleurs pendantes, les autres espèces ont des fleurs érigées. Ce genre comprend 8 espèces dont six sont endémiques à Madagascar, et le dernier est endémique à l'Australie. Poésie : L'arbre à palabres.
D'une graine sacrée un arbre magicien. Les esprits ont besoin d'un pont avec les Dieux. Alors l'arbre grandit et devient cet autel, Réceptacle des voix que les Griots usés Font entendre le soir Quand la lumière pâle de mondes inconnus Se pose sur la Terre Les secrets se dégagent de la moindre fissure. S'évaporent du sol, glissent de l'un à l'autre. Envahissent l'espace. D'un regard les anciens partagent leur savoir; Mémoire collective. Un murmure ondule, emprisonne le cercle. Au milieu des fumées tant de songes s'emmêlent, Et depuis deux mille ans l'arbre boit Ces pensées par lesquelles il croît. Nul ne sait les mystères qui dorment dans ses plis. Mais un jour une plaie déchire son écorce, Et ce corps colossal s'offre en une grotte. Tous les griots respectent cette étrange béance, Sachant qu'un jour prochain, Aux plus dignes d'entre eux elle sera sépulture. Le temps les unira et l'homme-baobab tout au long de sa vie Transmettra son savoir aux ombres décharnées Venues prier sous lui. Dans les nuits africaines Un des rites les plus étranges se sera accompli Servi de mélopées sacrées aux rythmes syncopés. Racines de cette terre. Racines de l'Afrique. Jean-Jacque Gauthier 25 mai 2014
Le tronc au bois spongieux, peut contenir 90 000 litres d'eau, c'est un véritable réservoir. Des graines est extraite une huile alimentaire, elles sont consommées grillées, elles peuvent remplacer le café. D'autre part étant riche en phosphate, elles sont utilisées pour la fabrication dengrais et de savons. L'écorce fibreuse sert à confectionner cordes et cordages. Le Baobab à la particularité de pouvoir régénérer cette dernière. La sève, rentre dans la fabrication du papier. la feuille de baobab riche en protéines et minéraux (calcium, de fer, du potassium, du magnésium, du manganèse, du phosphore, et du zinc) se consomme bouillie. Elle sert de fourrage pour le bétail durant la saison sèche. La pulpe des fruits frais ou séchée est utilisée pour la confection de boissons, riches en vitamines B1 et C. Les jeunes pousses et les racines des jeunes plants, sont consommées comme des asperges. Dans la médecine traditionnelle africaine, les feuilles sont utilisées comme antidiarrhéique, fébrifuge, anti-inflammatoire et antifilarien. La poudre de feuilles desséchées est antianémique, antirachitique, tonique, émolliente, antiasthmatique et antirhumatismal. Lécorce est fébrifuge et anti-inflammatoire pour le tube digestif. La fibre du fruit (en décoction) est emménagogue et antidiarrhéique et la pulpe est réputée combattre la diarrhée, la dysenterie, la variole et la rougeole. Autres espèces : - Adansonia grandidieri Baill., endémique de Madagascar à l'écorce rouge grisâtre, des fleurs blanches et des fruits comestibles appelés Pain de singe, les graines sont oléifères. L'allée de baobabs millénaires est à voir dans la région de Morondava ( Madagascar), d'une hauteur de 30 à 40 m. - Adansonia gregorii F. Muell. synonyme Adansonia gibbosa (A. Cunn.) Guymer ex D.A. Baum , synonyme Adansonia stanburyana Hochr. , il est endémique à l'Australie (nord-ouest: Queensland), où il est nommé "Dead rat tree, bootle tree", zones 11-12. - Adansonia madagascariensis Baill.., de 5 m à 20 m de haut et des fleurs érigées d'un rouge foncé - Adansonia perrieri Capuron, au nord de Madagascar, une espèce très rare, en voie de disparition, plus de 30 m de haut, des fleurs érigées d'un blanc virant au jaune clair et de gros fruits ovoïdes (30 cm). - Adansonia rubrostipa Jumelle & Perrier , synonyme Andansonia fony Baill., à une forme de bouteille, le plus petit du genre entre 4 et 5 m, écorce marron-rouge, des feuilles à bord dentelé, des fleurs érigées jaunes vif à orange. - Adansonia suarezensis H.Perrier, spécifique au nord de Madagascar. En voie de disparition, plus de 25 m Tronc resserré aux deux extrémités. Fleur érigée: blanc. Fruit long. - Adansonia alba Jumelle & Perrier, synonyme Adansonia za Baill., le plus répandu à Madagascar ou il est symbole de vie (réservoir d'eau pour la saison sèche). Tronc conique à écorce grise. Fleur érigée de couleur jaune. Annotations : *Gaertn., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste allemand Joseph Gaertner (1732-1791), il débute comme professeur d'anatomie à Tübingen en 1760 avant de devenir durant 8 années professeur de botanique à Saint-Pétersbourg, à partir de 1770 il travaille sur son 'De Fructibus et Seminibus Plantarum'publié en 3 volumes à partir de 1788, le dernier est publié après sa mort en 1792.
Dans la famille des Rubiaceae, le genre Gaertnera lui a été dédié et des espèces sous la forme gaerteneri, gaertneriana, gaertneroides. *L. abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suèdois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linné médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe latins, désignant le genre suivi du nom de l'espéce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigne àl'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. *Lour., abréviation botanique pour le missionnaire jésuite Joao de Loureiro (1717-1791) qui passant 30 ans en Cochinchine (Vietnam), on lui doit la découverte du genre Enkianthus. *Raf., abréviation botanique pour l'excentrique naturaliste, linguiste et archéologue autodidacte français Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) qui dès 1802, séjourne et travaille en Amérique, auteur de nombreux canulars. En 1841, le botaniste britannique Thomas Nuttall lui dédie dans les astéracées un genre de chicorée Rafinesquia. *Spreng., abréviation botanique pour le médecin botaniste allemand Kurt Polycarp Joachim Sprengel (1766-1833), il enseigne la médecine en 1789, spécialiste de l'histoire de la médecine, auteur de nombreux ouvrages, sur cette histoire, il s'intéresse à la classification linnéenne. Il est élu membre de l'Académie royale des sciences de Suède en 1810, il échange de septembre 1818 à mai 1819 une correspondance sur des graines et des fougères planté à Liverpool avec l'éditeur, botaniste anglais William Pamplin (1806-1939) également pépiniériste à Chelsea. *Steud., abréviation botanique pour le médecin, botaniste allemand Ernst Gottlieb von Steudel (1783-1856), auteur de nombreux ouvrages dont 'Nomenclator botanicus' en 2 volumes édités entre 1821 et 1824. Deux genres lui ont été dédiés Steudelia famille des Molluginaceae et Steudelella chez les Poaceae et 47 espèces sous les formes steudelii, teudeliana, steudelianus, steudelianum. natacha mauric © 25.10.2001 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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