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Nom latin : Phytolacca dioica L.*, synonymes Phytolacca dioica var. ovalifolia Chodat*, Sarcoca dioica (L.) Raf.*, Pircunia dioica (L.) Moq., serait invalide, Phytolacca arborea Hort. ex Moq., est illégale, Phytolacca populifolia Salisb. famille : Phytolaccaceae. catégorie : arbre dioïque dont le bois est très cassant, à souche tortueuse chez les vieux sujets et bien souvent a souvent plusieurs troncs. Les rameaux contiennent une sève toxique à odeur nauséabonde. port : touffu et étalé, base large, étalée, au système racinaire étendu, et chez les vieux spécimens, une canopée large et arrondie en forme de parapluie, qui offre une ombre fort appréciée dans les pampas brésiliennes où il n'y a point d'autre arbre à des kilomètres à la ronde. feuillage : persistant ou semi-caduc selon le climat, vert foncé au revers plus pâle et blanchâtre à marge ondulée. De grandes feuilles alternes, elliptiques et acuminées avoisinant les 20 cm de long, bien souvent, en forme de gouge plus ou moins resserrée. floraison : en grappes pendantes, courant mai-juin, nectarifères, visitées, entre autres, par les abeilles. Longs racèmes de 10 à 15 cm de petites fleurs, les mâles ont de nombreuses étamines. En Amérique du Sud, elle a lieu de septembre à novembre et la fructification en janvier-février. couleur : blanc jaunâtre à blanc verdâtre. fruits toxiques : des grappes de baies boursouflées, charnues et juteuses, jaunâtres puis pourprées, qui donnent un colorant carmin, elles contiennent plusieurs graines d'un noir brillant, voir photo. croissance : rapide, sans cernes annuels, grande longévité. hauteur : 12 à 15 m pour un étalement de 15 à 18 m. plantation : en automne ou au printemps. Ne pas planter trop près des fondations et des réseaux et canalisations, car ses racines sont envahissantes. multiplication : par semis, après un séjour dans de l'eau ou par prélèvement de rejets. sol : ordinaire. emplacement : soleil. origine : Amérique du Sud, endémique au nord-est de l'Argentine, dans la province de Misiones, ainsi qu'en Uruguay, à l'ouest au Paraguay, puis au Brésil, au nord-est de la province de Buenos-Aires, consulter la carte. Introduit de longue date dans le sud de la Californie comme arbre d’ombrage, comme celui qui se trouve dans Huntington* gardens à Pasadena, planté en 1912, près des étangs aux nénuphars, à partir de graines donné à Henry Edwards Huntington (1850-1927), en provenance du jardin botanique de Buenos Aires. zone : 9 - 11, USDA zone 8-10b, tolère bien les embruns et une fois implantée tolère de fort longues périodes de sécheresse. entretien : ne pas oublier de l'arroser, les premières années, pour favoriser son enracinement. maladies et ravageurs : exempt de maladie, et les substances qu'il renferme, font qu'il est immunisé contre les criquets et biens des ravageurs et le bétail ne vient pas brouter sous son couvert. NB : son nom Phytolacca vient de 'phyto' qui signifie plant et 'lacca' serait une forme latinisée de 'laque' faisant allusion à sa couleur, son nom spécifique dioica pour nous préciser que les fleurs femelles et les mâles sont sur des sujets différents. Il est l'arbre emblématique de l'Uruguay et de l'Argentine, surnommé 'Amigo del gaucho' où ce dernier se réfugiait aux heures chaudes de la journée. Il y est appelé ombú, mot qui vient du guarani 'umbú' qui signifie ombre. Dans Montevideo, capitale de l'Uruguay, se trouve un arbre de plus de 200 ans sur le boulevard d'Espagne et à l'est du pays, dans le département de Rocha se trouve sur une bande de 20 km, un vaste regroupement d'ombrues, le lieu se nomme Monte de Ombúes*, voir photo ou chercher dans Flickr "Monte de Ombúes", près de la laguna de Castillos qui fait partie de la réserve de biosphère de Bañados del Este, inscrite à l'UNESCO, un primordial conservatoire d'oiseaux et un refuge faunique pour les rongeurs, les mustélidés et les chats sauvages. regarder la vidéo de Cines3. Le Belombra est à réserver pour les parcs et les grands jardins, sous climat doux, surtout ceux en bord de mer. Vous pouvez en découvrir de beaux sujets dans le sud de la France, comme dans le Var, le spectaculaire spécimen du jardin Alexandre Ier à Toulon, d'une circonférence de 4,60 m et notamment celui qui se trouve dans le village sur l'île de Porquerolles et bien d'autres le long du littoral en Corse*, un vieux sujet dans la forteresse de Calvi, et plusieurs regroupés dans le du Jardin de l’Annonciade à Bastia, également en Espagne, au centre de Barcelone, dans le parc de la Ciutadella, en Italie à Tarente deux majestueux anciens trônent sur la piazzetta Ludovico Ariosto. Ce genre comprend trente-cinq espèces de vivaces, d'arbustes ou d'arbres persistants originaires d'Afrique, des Amériques et d'Asie en zone tempérée ou tropicale.
Toutes les parties sont toxiques et sa large base est une réserve d'eau qui lui permet de survivre dans un environnement désertique et de résister au feu. Son bois est tendre et spongieux, qui peut être travaillé avec un simple canif. Dans les pharmacopées traditionnelles, les feuilles sont réputées être laxatives et le suc des feuilles fraîches réputé calmer les crises d'arthrite et les rhumatismes. Brûlées et réduites en cendre, cette poudre est mélangée à du sel et donnée à consommer au bétail, pour lutter contre les tiques et divers parasites. Autre espèce présente dans l'Encyclopédie : - Phytolacca decandra L., le Raisin d'Amérique, consulter sa fiche. Annotations : *Chodat, abréviation botanique pour le botaniste, pharmacien suisse Robert Hippolyte Chodat (1865–1934), il ouvre une pharmacie à Genève avant de devenir Docteur ès Sciences et privat-docent en 1887, agrégé de la société géographique de Genève; à partir de 1891, il enseigne la botanique systématique puis, la botanique générale. En 1900, il est nommé directeur de l'Institut botanique de l'université de Genève, doyen puis recteur de l'Université. Il publie plus de 400 travaux dans des revues scientifiques (Monographies d'algues), dans le bulletin de la Société helvétique des Sciences naturelles (Zurich), portant un intérêt particulier à la phytogéographie et à la répartition géographique des plantes. Ses manuscrits scientifiques, photographies et autres documents se trouvent au conservatoire et au jardin botanique de la Ville de Genève. Il sera la référence internationale sur la famille des Polygalaceae, avec Ernst Wilczek et W. Vischer. Il publie en 1902 'Contributions a la flore de la République argentine', puis, en 1916 'La végétation du Paraguay, résultats scientifiques d'une mission botanique suisse au Paraguay'. *Corse, vous pouvez aller à la découverte des nombreux Belombras de Corse, qui sont référencés dans cet article, publié par Le castor masqué. *Huntington* gardens, des jardins botaniques sur s'étendent sur environ 83 hectares dont 52 hectares (130 acres) ouvert au public, qui présentent des collections réparties dans 16 superbes jardins thématiques comptant plus de 83 000 plantes, parmi lesquels plus de 3 100 arbres, repartis dans 93 familles, 313 genres et 812 espèces, pour certaines des espèces menacées, pour d'autres des espèces génétiquement significatifs, comme c'est le cas pour la collection d'avocatiers qui comprend 27 génotypes plantés en 1907 qui sont proches des espèces sauvages. Découvrir les jardins sur huntington.org. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnaeus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'académie des sciences de Suède. Son herbier 'Linnean Herbarium', le plus riche de son époque, contenant 7 000 plantes, est conservé au musée national d'histoire naturelle de Stockholm. *Raf., abréviation botanique pour l'excentrique naturaliste, linguiste, archéologue autodidacte français, Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) qui, dès 1802, séjourne et travaille en Amérique, auteur de nombreux canulars. En 1841, le botaniste britannique Thomas Nuttall, lui dédie, dans les Astéracées, un genre de chicorée Rafinesquia. natacha mauric © 17/08/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie - natacha mauric©17/08/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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