Spathodea campanulata - Tulipier du Gabon, d'Afrique
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    en Juin à Maui, Hawaii
    Forest & Kim Starr © Flickr
    Nom commun : Tulipier d'Afrique, Tulipier du Gabon, Flamme de la forêt, que les anglophones nomment 'African tulip tree et parfois 'Rain tree'.
    Nom latin : Spathodea campanulata P.Beauv.*, après révision synonymes retenus Spathodea tulipifera(Schum.) G.Don*, Spathodea nilotica f. bryanii O.Deg. & I.Deg., Spathodea nilotica Seem., Spathodea danckelmaniana Büttner, Spathodea campanulata subsp. nilotica (Semblable) Bidgood, Spathodea campanulata subsp. congolana Bidgood, Bignonia tulipifera Schum., Bignonia tulipifera Thonn.
    famille : Bignoniaceae.
    catégorie : arbre qui a tendance à drageonner à l'écorce ocre beige à nombreuses lenticelles claires.
    port : évasé à cime arrondie.
    feuillage : selon le climat persistant ou semi-persistant d'un vert sombre brillant aux nervures fortement marquées donnant un aspect gaufré.
    De grandes feuilles imparipennées (30-40 cm) à 7-19 folioles ovales-acuminées, à marge ondulée, folioles récurvées en forme de cuillère. Les jeunes feuilles sont d'un vert bronze.
    floraison : du printemps à l'été, nectarifère, pollinisation effectuées par les oiseaux (passereaux et perruches) et les chauve-souris.
    Racèmes terminaux et plats de grosses fleurs à corolle campanulée à 5 lobes arrondis, ondulés et dentelés, 4 étamines, calice coriace. La corolle est plus renflée en partie externe.
    Les inflorescences s'ouvrent de l'extérieur vers l'intérieur pour une durée de 3 à 4 jours.
    Les bourgeons floraux sont duveteux et vert-bronze, lorsqu'on les presse, apparaissent des gouttes d'eau, n'apparaissant que sur des sujets adultes.
    couleur : rouge écarlate-orange à liseré jaune doré.
    fruits : longues capsules déhiscentes, oblongues de 20 cm de long pourvues d'une grande quantité de graines ailées dispersées par le vent. Coques des capsules à découvrir en cliquant sur une des photos et bien d'autres.
    croissance : assez rapide.
    hauteur : 20 - 25 m en plus.
    multiplication : par semis à chaud entre 20 et 21°C, par bouture de tiges semi-ligneuses ou de segments de racines ou prélèvement de drageons.
    sol : frais, riche bien drainé, acide ou neutre. Tolère le sel.
    emplacement : soleil à l'abri du vent pour protéger la floraison et surtout la ramure fragile.
    zone : 11-12, sensible au gel dès -1°C. Ailleurs peut se cultiver sous serre.
    origine : Afrique équatoriale, en zone tropicale et subtropicale. Introduit et naturalisé en Polynésie française et dans les îles Hawaï et dans les jardins botanique de l'Indonésie, au Brésil et au Costa-Rica, en Australie.
    entretien : le laisser s'installer en surveillant si nécessaire les arrosages.
    NB : son nom Spathodea vient du grec "spathê" qui signifie spatule se référant à la forme de la corolle.
    Ce genre ne comprend qu'une seule espèce, dans certains pays elle est considérée comme très envahissante, nommé Rain tree car les fleurs crachent du nectar que recoivent sur eux les gens qui passent sous son couvert.
    Propriétés et utilisations :
    Son bois est très cassant, fraîchement coupé, il a une odeur d'ail, il brûle difficilement, c'est peut être pour cette raison, qu'il est considéré comme un arbre magique, vénéré par les médecins sorciers et nommé bâton de sorcier.
     20 january Floral Gardens of Kula, Maui, Hawaii
    Forest & Kim Starr © Flickr/font>
    L'écorce, les fleurs et les graines comestibles, sont employées dans la médecine traditionnelle africaine, les fleurs auraient des propriétés pour traiter les problèmes de peau et les graines utilisées pour empoisonner les flèches.
    Parmi les cultivars, citons :
    - Spathodea campanulata 'Aurea' floraison d'un éclatant jaune safran, zone de rusticité Zone 10a, photo bas de page.

    Annotations :
    *P.Beauv., abréviation botanique pour le nom du avocat-naturaliste-botaniste français Ambroise Marie François Joseph Palisot de Beauvois (1752-1820), qui à l'âge de 20ans décide de consacrer sa vie à la botanique, il fut l'élève de Bernard de Jussieu. Dans le courant de 1786, il participe à une expédition en Afrique et durant son séjour au Bénin, il collecte des plantes qu'il fait parvenir à Paris; en 1788, il s'installe à Saint-Domingue où il se trouve piégé par la révolution et ses opinions sur le maintient de l'esclavagisme. On lui doit des ouvrages sur les mousses et la Flore d'Oware et du Bénin (2 volumes 1804-1821).
    *G.Don, abréviation botanique pour le jardinier, botaniste-collecteur écossais George Don (1798-1856), nommé en 1816 contremaître au Jardin botanique de Chelsea. De 1821 à 1823, collecteur en Afrique (Gambie, Guinée et Sierra Léone) et aux Amériques (Brésil, Cuba, Jamaïque, est des États-Unis) pour le compte de la Société Royale d'horticulture de Londres (RHS) . Il participe à l'Encyclopédie de Loudon.
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