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Nom latin : Buddleja madagascariensis Lam.*, initialement écrit Buddleia madagascariensis, synonyme retenu, Buddleja heterophylla Lindl.* (1829), nom sous lequel il a été initialement décrit. Autres sybonymes retenus Nicodemia madagascariensis (Lam.) R.Parker (1924), Adenoplea madagascariensis (Lam.) Eastw. (1936) famille : Buddlejaceae (Loganiaceae). catégorie : arbuste sarmenteux, aux jeunes rameaux blanchâtres, tomenteux. port : évasé, parfois grimpant. feuillage : persistant, rugueux, vert clair à vert foncé, fortement veiné donnant un aspect gaufré, revers pubescent et blanchâtre. Des feuilles acuminées, opposées, elliptiques à lancéolées, de 3 à 14 cm x 2 à 7 cm, aux nervures fortement marquées sur un long pétiole. floraison : longue de l'automne au printemps, au parfum suave et puissant, nectarifère, visitée entre autres par les abeilles et par de nombreuses espèces de papillons. Inflorescences en thyrses de 10 à 25 cm, verticilles de petites fleurs sessiles à corolle tubuleuse et poilue à 4 lobes arrondis, dans un calice campanulé , blanc et tomenteux, à 4 courts lobes triangulaires, plaquées contre la corolle 4 courtes étamines aux anthères oblongues, 1 style à stigmates en forme de massue. Dans les jardins malgaches, une longue floraison d'avril à novembre avec une fructification de mai jusqu'en novembre. couleur : jaune vif, jaune ocre, jaune orangé à rose saumon virant progressivement sur l'orange en fin de floraison, comme celui-ci, photographié à Kula, Maui - Hawaï. Cliquer sur son nom pour en découvrir fruits : en forme de baies de 2,5 à 5 mm, charnues, violacées à noirâtres, qui auraient un goût sucré, contenant des graines brunes, ovoïdes; >photo. croissance : rapide. hauteur : 2 - 4 m en tous sens. plantation : au printemps ou à l'automne selon climat. multiplication : à l'automne par semis de graines fraîches à chaud entre 18 °C et 22 °C. Après une courte période de stratification à froid, faire tremper ensuite les graines 48 heures dans de l'eau froide. Compter pour la levée entre 10 et 15 jours. Par la suite, la première année, conserver les potées sous serre. Multiplication également par bouturage de tiges aoûtées, avec une préférence pour les boutures à talon. sol : presque tous, bien drainé, plutôt riche, mais sans excès. emplacement : soleil, mi-ombre une partie de la journée. entretien : arroser après la plantation, par la suite, on peut rabattre un peu après floraison. zone : 10-12, UK hardiness H2, USDA zone 9a-10b. origine : en zone subtropical*, endémique aux brousses de l'île de Madagascar entre 600 et 2 000 m, largement cultivé dans les jardins malgaches, ceux de l'île Maurice, de la Réunion et de Nouvelle-Calédonie. Introduite et naturalisée, dans le sud de l'Europe jusqu'en Grèce, en Afrique australe, dans les plaines côtières de la Floride ainsi qu'aux Caraïbes et sur l'île d'Hawaï où il est nommé smokebush. NB : le genre Buddleja a été dédié à titre posthume au révérend botaniste anglais Adam Buddle (1660-1715) qui a oeuvré avec plusieurs botanistes anglais sur un herbier qui aujourd'hui se trouve conservé au muséum d'histoire naturelle de Londres, dans la collection Sloane* et il participe à la rédaction d'une flore 'English Flora' achevée en 1708, mais qui n'a jamais été éditée. Son nom spécifique madagascariensis pour nous préciser son origine malgache. La première buddleja Buddleja globosa (buddleia), en provenance du sud du Chili, a été introduite en Angleterre ainsi qu'en France au jardin du Roy en 1774. En 1833, il figure dans le Catalogue glossologique des arbres, arbustes, plantes vivaces et annuelles cultivées ou croissant naturellement aux domaines privés du Roi (Neuilly, Le Raincy et Monceaux), rangés suivant le système sexuel de Linné* par le jardinier producteur Henri-Antoine A. Jacques*. Cultivé comme arbuste d'ornement en 1874, en Égypte ainsi qu'en Algérie, au jardin d'acclimatation du Hamma* d'Alger, en compagnie du Buddleia globosa, lindleyana, salicifolia, spicata et depuis, au cours du 20e siècle, de fort nombreux cultivars ont été créés. Ce genre, initialement donné pour féminin, comprend 111 espèces calcicoles, caduques ou persistantes, originaires des zones tempérées de l'Afrique, du sud de l'Asie (dont la Chine et l'Inde), de l'Amérique du Sud et de Madagascar et de fort nombreux cultivars. Dans de nombreux pays, certaines espèces, comme celle-ci, figurent dans la liste des espèces envahissantes*. - Buddleja madagascariensis x crispa, voir photo. Propriétés et utilisations : Dans la pharmacopée malgache, elle est connue, sous le nom de seva, faisant partie des 28 espèces médicinales* autochtones, réputées pour leurs propriétés anti-paludéennes, anti-galeuses, béchiques et pectorales, prescrit pour traiter l’asthme et les bronchites. Ce sont les feuilles qui sont prescrites en décoction et sous forme d'inhalations de vapeur, également prescrites aux enfants pour soigner la rougeole et les crise d'épilepsie. Les feuilles fraîches et écrasées dégageanbt une odeur forte servent d'insecticide pour se débarrasser des insectes et des parasites dans les maisons et les réserves de grains. Les fleurs elles sont réservées pour traiter les maladies cutanées, les lèpres et les maladies scrofuleuses. Dans la pharmacopée mauricienne, il est réputé, traiter les toux, l'asthme et les inflammations des muqueuses du nez et de la gorge, cité page 215 par le Dr C. Daruty dans son ouvrage : Plantes médicinales de l'île Maurice et des pays intertropicaux, publié en 2017, publié en 2017. Dans l'abécédaire, consulter la liste des cinq autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : illustration : ci-contre, planche 1259, réalisée par l'illustratrice britannique M. Hart*, publiée dans Edwards’s botanical register, volume 15 de 1829, contributed by Missouri Botanical Garden, St. Louis, U.S.A.
Jardin où les amateurs se rendent pour observer l'arbre de Tarzan, un Ficus retusa (shajarat tarazan) de plus de 15 mètres de haut, qui figure avec l'acteur Johnny Weissmüller dans plusieurs plans du fameux film Tarzan, l'homme singe (Tarzan the Ape Man) réalisé par W. S. Van Dyke. Sur Radio France, l'émission Esprit des lieux proposée par Tewfik Hakem, diffusé en mai 2023, une promenade au coeur du Jardin d'essai du Hamma : le poumon et la mémoire d'Alger. Une visite de 29 minutes, en compagnie d'Abdelhouab Bouabeche, ingénieur agronome au jardin d'Essai, avec Hélène Cixous, écrivaine et dramaturge française née à Alger, Salim Faidi, architecte et urbaniste et de Sofiane Hadjadj, cofondateur de la maison d'édition Barzakh. La suivre suivre sur ce podcast. *M. Hart, une illustratrice botanique britannique, dont nous n'avons que l'initiale de son prénom M., même dans les dictionnaires des peintres britanniques. Ses 900 illustrations ont été à la base de gravures publiées dans les années 1820 et 1830 dans les périodiques botaniques, dans Edwards’s Botanical Register et Curtis's Botanical Magazine. *Jacques, jardinier et célèbre obtenteur de rosiers, Henri-Antoine Jacques (1782-1866), qui fut de 1818 à 1848, le jardinier en chef du duc d'Orléans ((1773-1850), un horticulteur amateur qui régna par la suite sous le nom de Louis-Philippe Ier entre 1830 jusqu'à son abdication et la révolution de 1848 qui vient détruire ce site et le château de Neuilly. Jusqu'en 1848, Jacques était le jardinier du roi Louis-Philippe Ier, chargé des domaines de Neuilly* Villiers et de Raincy-Monceau, et membre du conseil de la Société d'horticulture. Il s'y illustra, dans le développement des rosiers toujours-vert sempervirens et des Paeonia. En 1850, il était le sous-directeur du jardin d'expériences de la Société centrale d'horticulture de France. *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste-biologiste-botaniste français Jean-Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en établit les principes théoriques, voir Philosophie zoologique (1809) où il met en place une nouvelle classification pour les animaux. Il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps. On lui doit un traité de botanique, 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et végétaux qui, sous l'influence de diverses conditions, induisent des adaptations et des modifications. Auteur 'Histoire des mollusques', ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages. *Lindl., abréviation botanique pour le botaniste britannique John Lindley (1799-1865), l'un des premiers à occuper une chaire de botanique à l'université de Londres et de Cambridge, assistant de Bank's, nommé en 1822 secrétaire de la Royal Society of Horticultur. Spécialiste des orchidées et de leur hybridation, on lui doit les descriptions des 77 espèces découvertes par Thomas L. Mitchell lors de ses trois expéditions en Australie orientale vers 1838, et par la suite, celles, découvertes en Australie occidentale par Drummond et Molloy. En 1838, son intervention a permis de sauver Kew garden de la destruction. *Linné botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Son herbier, le plus riche de son époque, contenait 7 000 plantes. En 1738, il fonde l'Académie des sciences de Suède et à partir de 1741, il enseigne à l'université d'Uppsala, durant une année, la médecine, puis, la botanique jusqu'en 1772. Abréviation botanique L. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. *Sloane, Sir Hans Sloane (1660-1753), qui publie en 1707 le récit de son séjour de 15 mois en Jamaïque comme médecin. Il y a été initié au cacao et il rapporte la recette du chocolat : "A voyage to the islands Madera, Barbados, Nieves, S. Christophers and Jamaica with the Natural History of the Herbs and Trees", les descriptions et dessins des plantes et des animaux qu'il y rencontre seront pour certaines d'entre elles la base pour le botaniste suédois Carl von Linné* de la description de nouvelles espèces dans son œuvre majeure, "Species plantarum". Les 2 volumes sont consultables en ligne à la bibliothèque digitale du Real Jardin Botanico, volume I, rédigé en collaboration avec M. D. Fellow du Collège des médecins et secrétaire de la Royal-Society. L'histoire naturelle des arbres se trouve dans le volume II. *zone subtropical, de Madagascar avec un hiver austral, qui correspond à une saison fraîche et sèche, qui s'étend d’avril à novembre et de décembre à mars, c'est la saison chaude et pluvieuse, au centre de l'île présente dès la mi-novembre et dans cette région des Hautres-Terres, les températures nocturnes peuvent descendre jusque 5°C durant les mois de juillet et aout. La côte Est est exposée durant les mois de janvier et mars aux alizés et aux cyclones, et la côte Ouest, qui est plus sèche, voire aride. natacha mauric©31/08/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites- ® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
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