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Nom latin : Brugmansia suaveolens (Humb. & Bonpl.* ex Willd) Bercht. & J. Presl. (1823), initialement répertorié en 1809, sous le nom de Datura suaveolens Humb*. & Bonpl. ex Willd.*, conservé comme synonyme ainsi que Datura gardneri Hook.f. famille : Solanaceae. catégorie : arbuste rameux à bois spongieux et mou. feuillage : selon climat semi-persistant, persistant, vert moyen à vert clair, à peine pubescent sur le revers le long des nervures et sur le long pétiole, ce qui permet de le différencier avec le Datura arborea, avec lequel il était confondu. Grandes feuilles alternes, acuminées, ovales à elliptiques de 15 à 30 cm x 8 à 12 cm, à base asysmétrique, dans un calice tubulaire renflé, de 5 à 9 cm x 2 à 4 cm, au bout d'un pétiole de 2 à 5 cm. herbier : du Muséum de Paris, sur mnhn.fr, origine Madagascar, province d'Antananarivo, 10 avril 1919, collecté par l'historien, géographe Raymond Decary*. port : dressé, rectiligne, puis évasé. floraison : longue de la fin d'été au début l'automne, jusqu'en novembre, parfumée la nuit, nectarifère, visitée et pollinisée par les colibris, les insectes nocturnes, les papillons de nuit et les chauve-souris. A l'extrémité des jeunes rameaux, fleur solitaire et axillaire en forme de longue et étroite trompette, pendante et pubérulente sur le revers, corolle de + ou - 30 cm, aux lobes munis d'une courte pointe à 5 étamines à longues anthères blanches et un long style de plus de 15 cm, dans un calice tubuleux de 10 à 12 cm à 5 courtes dents, inégales. couleur : blanc souvent blanc jaunâtre vers la base jaune verdâtre, pouvant être selon la variété, de couleur jaune, orange ou rose plus soutenu vers la marge des corolles. croissance : rapide. fruits : des capsules indéhiscentes, fusiformes et glabres de 10 x 2 à 2.5 cm, comntenant des graines de 8 à 12 mm. hauteur : 3 à 5 m. plantation : sous climat doux, au printemps, ailleurs dans des potées que l'on renre l'hiver.. multiplication : par prélèvement de rejets au pied, par semis à chaud (25 °à 30 °C) après avoir fait tremper les graines toute une nuit dans de l'eau tiède, compter pour la levée de 2 à 4 semaines plus lorsque la température est moins élevée, également par boutures en été de tiges semi-ligneuses avec hormone, à l'étouffée ou simplement dans de l'eau, le développement des racines est assez rapide, mettre un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement de l'eau. ceux qui sont commercialisés sont obtenus par est cultivé par multiplication végétative. sol : riche, drainé, frais mais sec en hiver. emplacement : soleil, mi-ombre une partie de la journée. zone : 10-11, U-K hardiness H1C, USDA zones 9b-11b. Ailleurs en hiver à conserver sous serre tempérée entre 4° et 10° C. origine : sur les rives des cours d'eau, dans les forêts tropicales humides de l'Amérique du Sud du sud-est du Brésil, où il a été découvert par Alexander von Humboldt , consulter la carte. Largement introduit à travers le monde, comme plante ornementale et naturalisée dans de nombreux pays, dont la France où de longue date introduit et établi en Guyane française, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Mayotte (depuis Madagascar), Polynésie française et Nouvelle-Calédonie. entretien : rabattre avant l'hiver et protéger du froid, effectuer un apport d'engrais organique, c'est une gourmande. culture en pot : arroser abondamment dès le printemps, même si la végétation démarre tard, et en été, le réduire en hiver. maladies et ravageurs : comme tous les autres, à l'intérieur, peut être sujet aux aleurodes (glasshouse whitefly), ainsi qu'aux araignées rouges (red spiders), lorsque l'atmosphère est trop sèche. Depuis 2008, le feuillage est sensible au virus de la mosaïque du Brugmansia (mottle virus) (BsMoV), qui provoque le jaunissement et des marbrures, qui ont été observées pour la première fois au sud-est du Brésil, dans l'État de São Paulo, mais, elle a été repérée et signalée en 2021, dans une serre en Corée du Sud, sur 80 % des plantes cultivées, à suivre... Le genre n'est pas sujet aux nématodes (roundworms), car cette Trompette du jugement dernier a des propriétés nématicides qui tiennent éloignées, ces nématodes parasites de bien des végétaux. NB : son nom Brugmansia lui a été donné par le mycologue néerlandais Christian Hendrik Persoon* en souvenir du professeur d'histoire naturelle hollandais Sebald Justin Brugmans (1763-1819) et son nom spécifique suaveolens signifie suave, faisant allusion à son doux parfum. Ce genre comprend selon les flores de 5 à 7 espèces d'arbustes ou petits arbres persistants ou semi-persistants, tous originaires du nord de l'Amérique du Sud principalement dans la Cordillère des Andes et des milliers d'hybridations. Selon les flores il existe des problèmes fréquents de nomenclature (nom exact) entre Dature et Datura du fait de mélange de nom d'espèce et de nom de variété; le nom Brugmansia devrait être réservé aux arbustes à fleurs pendantes et celui de Datura aux espèces herbacées vivaces ou annuelles à fleurs dressées ou horizontales. Propriétés et utilisations :
Au Brésil, depuis mai 2014, le Ministère de la Santé et l'Agence national de vigilance sanitaire (Agência Nacional de Vigilância Sanitária (Anvisa) interdisent son utilisation dans la composition de tous produits à base de plantes traditionnelles. Depuis des siècles, elle est utilisée dans les cérémonies rituelles, en sorcellerie et par les chamans et les guérisseurs. Dans les pharmacopée traditionnelles, elle était prescrite (excepté les femmes enceintes) avec beaucoup de prudence dans les dosages sous forme d'infusion pour calmer les douleurs physiques et les maux psychologiques et réduite en pâte sous forme de cataplasme pour soigner les plaies, les blessures et les abcès et les furoncles. Une erreur de dosage peut provoquer, des difficultés respiratoires, dilatations des pupille, troubles de la vision, troubles de la conscience, confusions, hallucinations et amnésies. Il a des propriétés sédatives, hallucinogènes , antinociceptives et myorelaxantes (relaxant musculaire), mais sa consommation peut favoriser à une addiction, et a une dépendance physique et psychique. Une ingestion et un surdose accidentelle puisque le taux de toxicité varie d'une plante à l'autre, il est donc quasiment impossible de connaître la quantité de toxines présente, et les risques d'overdose sont élevés, qui peuvent provoquer des hallucinations, de la confusion, des délires, des étourdissements, des nausées, des vomissements, une somnolence, la perte de conscience, de la tachycardie, accélération du rythme cardiaque, une hyperventilation, une augmentation de la pression artérielle, une paralysie musculaire ou des convulsions, une sécheresse occulaire et bucale, le coma et même la mort. En Amérique latine, notamment en Colombie, elle est utilisée à des fins criminelles, pour voler et violer, inhibant la volonté des personnes qui ingèrent une préparation alcoolisée (Burundanga*) les rendant totalement manipulables, exactement comme avec la poudre du Diable, Herbe du diable (Datura) préparée par des détrousseurs chinois en octobre 2015 à Paris, hypnotisants les gens les privant de leur libre-arbitre après avoir inhalé cette préparation. Parmi les nombreux cultivars : *Bonp., abréviation botanique pour le chirurgien, naturaliste et botaniste rochelais Aimé Bonpland (1773-1858), on lui doit entre autre avec Alexander von Humboldt ' Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent (1814) toujours réédité et 'Les plantes équinoxiales recueillies au Mexique, à Cuba... et de la rivière des Amazones' (1808) dont la collection se trouve aujourd'hui au Muséum national d'histoire naturelle de Paris. *Decary, historien, géographe Raymond Decary (1891-1973), qui fut, durant 27 ans, administrateur des Colonies à Madagascar, lire l'article 'Raymond Decary (1891-1973) ou Madagascar mis en collections', de Martine Balard et Edmond Maestri - Revue d'histoire, Outre-Mers. , 2001, pp. 207 à 229, chez Persée. *Humb., abréviation botanique pour Alexander von Humboldt (1769-1859) explorateur, naturaliste-géographe allemand, élève de Kunth, qui en 1799, avec Aimé Bonpland participe à l'expédition aux Amériques durant 5 années. *Persoon médecin, mycologue, Christian Hendrik Persoon (1761-1836), lire sa biographie publiée par les Amis et Passionnés du Père Lachaise où il est interré, APPL. *Willd., abréviation botanique pour le botaniste taxonomiste prussien Carl Ludwig Willdenow (1765-1812), qui fut également apothicaire et docteur en médecine. En 1798, il enseigne l'histoire naturelle, puis, il est nommé, en 1801, directeur du Jardin botanique de Berlin-Dahlem, qu'il entreprend de remettre en état. En 1810, à l'Université de Berlin, il occupe la chaire de professeur de botanique, son herbier, riche de plus de 20 000 espèces, se trouve depuis 1818, au Musée botanique de Berlin, où, il constitue la base de l'herbier. Il fait la connaissance en 1788 d'Alexander von Humboldt, qui lui adresse ses collectes, dont il assure l'identification et s'intéresse à l'influence du climat sur les plantes, il y consacre d'ailleurs, en 1792, un ouvrage 'Grundriss der Kräuterkunde', qui est toujours réédité. Les botanistes lui ont dédié 33 espèces de plantes et des espèces de champignons sous la forme willdenowiana et 73 sous willdenowii. On lui doit de nombreux ouvrages, dont 'Florae Berolinensis Prodomus' (1787) et son oeuvre de référence 'Hortus berolinensis sive Icones et descriptiones, plantarum rariorum vel minus cognitorum quae in Horto regio botanico berolinensi', première édition en 1803. natacha mauric©23.11.2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie natacha mauric©23.11.2000 - ® Jardin! L'EncyclopédieConformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites -® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
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