Rhus copallina  - Copal, Sumac ailé, Copal de Santo
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    rhus copallina
    University of Connecticut ©
    Nom commun : Copal, Sumac à Copal, Sumac ailé, Copal de Santo, au Canada c'est le Sumac brillant, le Sumac nain nommé par les anglophones 'Dwarf sumac, Flameleaf sumac, Shiny sumac, Shining sumac, Southern sumac, Winged sumac, Mountain sumac, Prairie sumac'.
    Nom latin : Rhus copallina L.*, Rhus copallinum L., synonymes retenus, Toxicodendron copallinum Kuntze*, Schmaltzia copallina Small., la flore nord-américaine retient Rhus copallinum var. copallinum pour l'espèce type
    famille : Anacardiaceae.
    catégorie : arbuste ou arbre dioïque, drageonnant, aux jeunes rameaux cannelés et pubescents conservant les cicatrices foliaires en forme de U. Excellente résistance au feu qui favorisent l'émission de rejets, a l'air libre l'écoulement de sève a tendance à noircir et devenir gommeuse.
    port : buissonnant, érigé, étalé, ramifié.
    feuillage : caduc, coriace, vert foncé, brillant sur le dessus, au revers pubescent, passant au rouge vif, rouge flamboyant, puis pourpre à l'automne.
    Des feuilles composées imparipennées de 12 à 20 cm de 9 à 13 folioles sessiles, lancéolées.
    Feuilles trifoliées alternes de 8 à 12 cm, ovales-obovales, pointues à marge crenelée. Les bourgeons jaunes, puis d'un brun rougeâtre sont couverts de poils d'un brun rougeâtre aussi.
    floraison : dans son milieu naturel, en été de juillet jusqu'en septembre, mellifère abondamment visitée par les bourdons et les abeilles.
    Des panicules de 10 à 20 cm de petites fleurs.
    couleur : jaune verdâtre.
    fruits : comestibles à l'automne, de denses grappes rouges et pendantes de drupes sphériques de 3 cm, couvertes de poils, contenant une seule graine, qui demeurent en place une grande partie de l'hiver, elles sont consommées par les oiseaux, les petits mammifères et le gibier.
    Sous le poids des grappes, les branches ont tendance à s'affaisser.
    croissance : moyenne
    hauteur : 1 à 2 m, étalement 1.5 à 3 m, dans son milieu, il dépasse les 10 à 12 m.
    plantation : selon climat à l'automne ou au printemps, loin des réseaux et canalisation.
    multiplication : par boutures à talon de tiges aoûtées et par semis après scarification.
    sol : légèrement acide, neutre ou alcalin, frais, humide, mais bien drainé, de préférence pauvre, son habitat est sablonneux avec des affleurements rocheux calcaires.
    Il se rencontre le long des routes et dans les sites perturbés, car c'est un peu une espèce colonisatrice.
    emplacement : plein solei, mi-ombrel.
    zone : 5-9, U-K hardiness H6, USDA zones 5a-10, il n'est pas sensible au gel. et une fois installé, tolère de longues périodes de sécheresse et les vents forts, mais pas les embruns.
    origine : dans les broussailles sur les coteaux, les affleurements calcaires et les prairies, dans les plaines sablonneuses, lisières de bois, dans les forêts inondabls du sud et les forêts mixtes mésophytiques, de l'est, du sud-est et centre de l'Amérique du Nord (32 états) du Texas au Maine jusqu'au Nebraska et Michigan, au Canada au nord de la province de l'Ontario, présent en Amérique centrale, dans les vallées du sud du Mexique jusqu'au Guatemala, clairières en lisières de forêts.
    entretien : après la plantation arroser en focnction du climat, pour lui permettre de s'implanter, il supporte les tailles sévères, surveiller et supprimer les rejets après un recépage au printemps.
    rhus copallin fruits en octobre maladies et ravageurs : sensibilité aux taches foliaires, à la rouille (rust), peut être sujet aux cochenilles (scale insects), aux pucerons (aphids) et aux acariens (red spiders) , et les cervidés viennent grignoter écorce et brindilles.
    NB : son nom Rhus vient du mot grec 'rhous', mot qui désigne déjà le genre pour les Grecs et les Romains, mot qui aurait une origine celtique et son nom spécifique copallina vient de copal, un mot mexicain qui désigne sa résine transparente et ambrée qui est employée dans la fabrication de vernis, c'est le Copal Varnish, l'un des plus beaux vernis, les célèbres laques japonaises proviennent de la sève Rhus vernicifera, l'Arbre à laque. La combustion de cette résine aurait des effets calmants, elle était utilisée pour atténuer l'anxiété et le stress.
    Rhus copallinum L. var. copallinum est présent de l'Alabama jusqu'à l'État de New-York.
    Le nom de Sumac vient de l'arabe 'summaq ou sommaq' qui signifie rouge, le nom du Sumac en poudre en arabe est 'Mshuq alsamaq'.
    Le genre comprend environ 200 espèces d'arbres, arbustes et/ou vivaces grimpantes, caduques ou persistantes, originaired de l'Afrique du Nord (Algérie, Maroc), de l'Afrique du Sud et de l'Australie, du sud et sud-est de l'Europe (Espagne, Portugal, France, Italie et Sicile, l'ouest des Alpes, au Tyrol, le long de l'Adriatique dans la péninsule des Balkans, Albanie, l'ancienne Dalmatie et Illyrie), et 1 espèce mexicaine, une jamaïcaine et une autre japonaise et une vingtaine des États-Unis et 3 espèces au Canada, celui-ci et le Sumac glabre Rhus glabra (Smooth Sumac), ont une aire de répartition qui se chevauchent parfois et le Sumac brillant Rhus typhina (Staghorn Sumac), le Rhus canadense étant toujours non résolu.
    Il a été signalé que sa sève pourrait chez certaines personnes sensibles provoquer des irritations ou éruptions cutanées, donc prudence.
    De tous temps, les fruits sont consommés (plutôt grignotés) tel que ou, ils servent à confectionner des boissons fruitées, acidulées et aigrelettes, des sortes de limonades, qui dans le sud de l'Europe sont appelées des sumacades.
    Dans les pharmacopées traditionnelles amérindiennes et celle des Chippewas du Mississippi, elles sont réputées comme bien d'autres sumacs, pour traiter les troubles digestives, les troubles gastriques et les fièvres ; sous forme de décoction, l'écorce sert à traiter les coups de soleil et les cloques et une pâte réalisée avec les racines et les baies qui sont riches en acides gallique, malique et tannique sert sous forme de cataplasme pour stopper les saignements, soigner les dermatites, les boutons, verrues et hémorroïdes.
    Une décoction de l'écorce des racines y est réputée traiter les affections urinaires, les maladies vénériennes, les rhumes et les fièvres.
    Sous-espèces retenues dans la flore nord-américaine :
    - Rhus copallinum var. copallinum dans la flore américaine, c'est un synonyme retenu pour l'espèce type qui serait originaire de l'Alabama jusqu'à l'État de New-York.
    - Rhus copallinum var. leucantha
    - Rhus copallinum var. latifolia
    Parmi les cultivars, citons :
    automne rhus copallina - Rhus copallinum 'Creel's Quintet', une obtention femelle de Mike Creel, Lexington, Caroline du Sud, à partir d'une forme indigène femelle, de 2.50 à 3 m en tous sens, présente des petites feuilles imparipennées à juste 5 folioles, d'un vert foncé brillant qui vire au rouge écarlate, puis rouge bordeaux à l'automne, une floraison jaune crème plus tardive vers la fin du mois août. D'autres cv. de petite taille, seraient en préparation dans les pépinières nord-américaines.
    - Rhus copallinum 'Lanham's Purple', une obtention du regretté Gary Lanham, Kentucky, ne dépassant pas 3 m, qui affiche de jeunes pousses pourpre puis d'un vert pourpré passant à l'automne au rouge, jaune orangé et violet et sa floraison en bouton elle est framboisé, en fleurs d'un rose soutenu, vous trou.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Kuntze, abréviation botanique pour le botaniste allemand Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907), qui voyage à travers le monde collectant des milliers d'espèces, il est le grand réformateur de la nomenclature botanique 'Nomenclaturae botanicae codex brevis maturus, sensu codicis emendati aux Lois de la nomenclature botanique de Paris de 1867 ; Linguis internationalibus: anglica, gallica, germanica quoad nomina latina, édité en 1903.
    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linneaus, médecin, à qui l'on doit, la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'.
    Il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772, sous les auspices du roi Frédéric Ier de Suède (1676-1751), en juin 1739, il est le fondateur de l'Académie Royale des Sciences de Suède.
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