Tulbaghia violacea  - Tulbaghie violacée
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    Nom commun : Tulbaghie violacée (Tulbabhia violacée), Tulbaghie violette, Tulbaghie à fleurs violettes, nommée par les anglophones 'Wild garlic' ou 'Society garlic'.
    Nom latin : Tulbaghia violacea Harv.*, synonymes retenus, Omentaria violacea (Harv.) Kuntze* (1891), Tulbaghia cepacea var. robustior Kunth*, Tulbaghia violacea var. minor Baker*, Tulbaghia violacea var. obtusa Baker, Tulbaghia violacea var. robustior (Kunth) R.B.Burb., Tulbaghia cepacea var. maritima Vosa, Tulbaghia violacea var. violacea, Tulbaghia violacea subsp. violacea
    famille : Amaryllidaceae, anciennement Alliaceae.
    catégorie : vivace herbacée à racines charnues tubéreuses à l'odeur d'ail.
    port : dense touffe érigé, puis évasée.
    feuillage : caduc, semi-persitant sous climat doux, gris-vert. Feuilles comestibles rubanées, dégageant une forte odeur d'ail lorsqu'on les touche.
    floraison : tout au long de l'été jusqu'en automne, parfumée visitée par les abeilles et les bourdons,
    De fausses ombelles de fleurs portées par des tiges dépassant bien du feuillage, portant des fleurs tubulaires étoilées à 6 tépales. Les fleurs sont comestibles à saveur d'ail.
    couleur : violet mauve, rose lilas ou blanc pour les cultivars.
    croissance : rapide.
    hauteur : 0,40 m à 0,60 m.
    plantation : au printemps, compter 9 plants au m².
    multiplication : par semis spontané, et par division des touffes au printemps, la floraison aura lieu l'année suivante, compter 3 ans, pour qu'elle soit bien en place.
    sol : sol riche, drainé, acide ou neutre ou alcalin.
    rempotage : tous les 3 ans.
    emplacement : soleil (plein), soleil une partie de la journée, la vraie mi-ombre n'est pas favorable à sa floraison.
    zone : 7-10, U-K hardiness H3, USDA zones 8a-10, tolère des gelées sur de courtes périodes, mais elle est parfaitement adaptée à la sécheresse, bonne résistance aux embruns et aux vents.
    origine : prairies de l'Afrique du sud, Lesotho et Swaziland, consulter la carte.
    entretien : au printemps planter les bulbes à 3cm de profondeur en les espaçant de 20 cm.
    Maintenir le sol frais durant la croissance. L'engrais n'est nécessaire que pour les plantes en pot.
    Dans les régions fraîches, en fin d'automne pailler ou protéger les touffes avec des feuilles sèches. Laisser sécher les plantes en pot puis les rentrer à l'abri.
    maladies et ravageurs : le genre est indemne de maladie et exempt de parasites, pour l'instant.
    NB : son nom Tulbaghia lui a été donné en souvenir de Ryk Tulbagh, un Hollandais qui exerce la fonction de gouverneur de la province du Cap en Afrique du Sud, à partir de 1751 et ce, durant une vingtaine d'années et son nom spécifique violacea violacée pour nous préciser la couleur de ses fleurs Le genre ne fut décrit pour la première fois qu'au début du 20e siècle., qui comprenait 56 noms d'espèces référencées, n'en comprend plus que 26 ayant 27 autres noms pour synonymes et 3 autres demeurent non résolus.
    Des espèces de vivaces bulbeuses ou rhizomateuses, persistantes ou caduques, pour certaines, délicatement parfumées, pour d'autres, dégageant une odeur d'ail, toutes originaires de l'Afrique du Sud où, localement, les bulbes de certaines espèces sont consommées par les populations autochtones, ils ont aussi, la réputation d'éloigner les reptiles, des abords des habitations et les Afrikaners préparent avec les feuilles de certaines espèces, une décoction pour soigner les maux de tête.
    Cette tulbaghie est la vivace rustique idéale notamment pour les jardins en bord de mer et les jardins secs, pour une utilisations dans les bordures, les plates-bandes, les massifs, les mixed-borders et les rocailles ou simplement dans des potées. Elle a sa place au potager comme compagnon répulsif pour les pucerons, fleurs et feuilles au goût d'ail, peuvent aromatiser les salades.
    En Afrique du Sud, elle a la réputation d'éloigner les reptibles et ses racines tubéreuses sont consommées localement.
    Parmi les cultivars, citons :
    - Tulbaghia violacea 'Coddii' aux fleurs parfumées d'un blanc pur, centre jaune vif, feuillage assez fin, longue floraison de mai à septembre.
    - Tulbaghia violacea 'Cosmic' aux fleurs d'un rose pâle, centre jaune vif.
    - Tulbaghia violacea  'Hazel' à très longues tiges florales (0,60 environ), aux fleurs d'un rose brunâtre, centre jaune à marge abricot, gorge brunâtre, feuillage très fin et effilé.
    - Tulbaghia violacea  'Silver Lace' au feuillage vert pâle à marge crème, aux fleurs violacées.
    - Tulbaghia violacea 'Variegata', donné par certains comme synonyme du précédent 'Silver Lace', feuillage vert de gris à vert jade, marginé de crème, certaines feuilles striées de crème, ou d'un vert plus terne avec la nervure médiane d'un vert plus soutenu, et des fleurs violacées.
    L'autre espèce présente dans l'Encyclopédie :
    - Tulbaghia simmleri Beauverd, Tulbaghie de Simmler, parfumée et violette, consulter sa fiche.
    Autres espèces :
    - Tulbaghia alliacea L.f. , des fleurs blanc-pourpre au printemps.
    - Tulbaghia capensis L. des fleurs pourpres au printemps.
    - Tulbaghia leucantha Baker, des fleur blanc-vert en été.
    - Tulbaghia natalensis Baker, des fleurs blanc-rose du printemps à été.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de bulbeuses présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Baker f., abréviation botanique pour le botaniste collecteur britannique Edmund Gilbert Baker (1864-1949). Il publie un ouvrage sur la botanique après la deuxième expédition de Wollaston* en Nouvelle-Guinée néerlandaise (de septembre 1912 au 3 avril 1913) atteignant les glaciers du mont Carstensz (Mont Jaya) à l'est de l'Indonésie, organisée par la British Ornithologists' Union. Lire l'article Fondation Insectes de Papua'.
    Harv., abréviation botanique pour le physiologiste et botaniste irlandais William Henry Harvey (1811-1866) qui à partir de 1835, en compagnie de son frère, séjourne en Afrique du Sud, dans la province du Cap, où durant 6 à 7 ans, il collecte et assiste son frère dans la fonction de trésorier colonial. En 1858, il publie 'The genera of South African plants' et en collaboration avec le botaniste allemand Otto Wilhelm Sonder participe à la rédaction des trois premiers volumes sur sept de 'Flora capensis' éditée de 1859 à 1933.
    On lui doit des ouvrages de référence sur les algues. En 1853, durant trois ans, il participe à des expéditions en Afrique du Sud, l'île de Ceylan, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les îles Tonga et Fidji et pour finir à Valparaiso (Chili). A son retour à Dublin, en 1856, il est nommé professeur de botanique, en charge de l'Herbier d'algues (TCD herbarium) du Trinity College, herbier de renommée internationale.
    *Kunth., abréviation botanique pour le botaniste prussien Karl Sigismund Kunth (1788 - 1850) qui à Berlin va gérer les collections récoltées par Alexandre de Humboldt au cours de ses séjours en Amérique et oeuvrer pour la parution de 'Plantes équinoxiales' paru en 7 volumes.
    Il rédige une monographie 'Notice sur Louis-Claude-Marie Richard,... ", où il écrit "Richard est certainement l'un des hommes de son siècle qui ont le plus contribué aux progrès de la botanique ; l'influence qu'il a exercé se fera sentir surtout par les travaux de ceux qui se sont pénétrés de ses principes, et qui marchent sur ses traces. Personne n'a poussé plus loin l'art d'observer la nature jusque dans les moindres détails .." il y précise qu'il est l'auteur anonyme de 'Flora Borealis-Américana' de Michaux, en 2 volumes, publiée en 1803, consultable en ligne à la BnF.
    *Kuntze, abréviation botanique pour le botaniste allemand Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907), qui voyage à travers le monde, collectant des milliers d'espèces.
    Il est le grand réformateur de la nomenclature botanique 'Nomenclaturae botanicae codex brevis maturus, sensu codicis emendati, aux Lois de la nomenclature botanique de Paris de 1867 ; Linguis internationalibus: anglica, gallica, germanica quoad nomina latina, édité en 1903.
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