Ipheion uniflorum - Ipheion uniflore, Étoile de printemps
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    Ipheion uniflorum -  Étoile de printemps Nom commun : Iphéion uniflore, Étoile du printemps, Étoile de printemps, nommé parfois l'Ail des Incas et l'Étoile des Incas et à tort surnommé Jacinthe de Californie, en espgnol c'est l'Estrella de primavera, Flor de Estrella de primavera, et pour les anglophones 'Spring star flower, Spring star'.
    Nom latin : Ipheion uniflorum Raf.* (1837) , avait pour synonymes Triteleia uniflora Lindl.*, Brodiaea uniflora (Lindl.) Engl., Beauverdia uniflora (Lindl.) Herter, Hookera uniflora (Lindl.) Kuntze, Leucocoryne uniflora (Lindl.) Greene, Milla bonariensis Gilg ex Baker, Milla uniflora Graham.
    famille : Alliaceae pour l'IPNI, certaines flores et The Plantlist les Amaryllidaceae, dans la flore de l'Urugay, toujours dans les Liliaceae.
    catégorie : vivace géophyte bulbeuse à dormance estivale, émettant plusieurs tiges par bulbe (5/+), ayant des racines charnues.
    port : touffe herbacée, dressée puis courbée vers le sol, un peu maigre les premières années, forme avec le temps, des touffes denses.
    feuillage : caduc, vert franc, glauque. Fines et longues feuilles de 5 à 10 mm, engainantes à la base, à l'odeur d'ail ou de ciboulette.
    floraison : longue entre trois et cinq semaines, de la fin de l'hiver jusqu'au début du printemps, courant février-mars et jusqu'en mai, au parfum de miel, nectarifère, visitée entre autres par les abeilles.
    Sur une tige jonciforme d'environ 10 cm, une spathe à deux bractées papyracées, une fleur hermaphrodite, solitaire en étoile de 2,5 - 4 cm de diamètre, composée de 6 tépales soudés à la base, trois en dessous, trois par-dessus en quinconce, étroits, pointus avec une nervure centrale plus foncée et bien marquée sur le revers.
    couleur : blanc à blanc-bleuté, bleu ou bleu violet, de larges et longues anthères oscillantes d'un jaune orangé soutenu.
    hauteur : 0.15 à 0.30 m, suivant cv.
    plantation : de la fin de l'été à l'automne, entre quatre et cinq cm de profondeur, mettre, si nécessaire, un lit de gravier au fond du trou pour le drainage. Compter au minimum 9 plants pour avoir une belle touffe, prévoir une cinquantaine de bulbes , pour un tapis compter 100 bulbes au m².
    multiplication : par semis de graines fraîches au printemps ou par division à la fin de l'été, durant la période de dormance.
    sol : acide ou neutre ou alcalin, modérément fertile, riche en humus, humide, mais bien drainé.
    emplacement : soleil, mi-ombre partielle, a besoin de plus de 6 h d'ensoleillement pour bien fleurir.
    zone : 6-9, U-K hardiness H5, USDA zone 5a-9b, dans les régions ayant une sécheresse estivale, ailleurs à cultiver dans des potées sur un bon lit de graviers.
    origine : Amérique du Sud, au nord de l'Argentine, au Pérou ainsi qu'en Uruguay, dans les prairies andines et sur les affleurements rocheux, consulter la carte.
    Largement naturalisé à travers le monde, introduit en Europe, via l'Angleterre en 1820, en Australie , en Nouvelle-Zélande, au sud des États-Unis (Alabama, Texas et Virginie) ainsi qu'au Japon, à l'ère Meiji* (1868-1912), où il est nommé 'Hananira'. Depuis, il s'est naturalisé et il est présent le long des routes.
    entretien : juste se souvenir de leur emplacement, afin de ne pas arroser, durant leur période de dormance estivale. Rabattre la touffe défleurie au printemps.
    Dans les régions où les températures descendent en dessous de -10°C, prévoir un bon paillis ou un tas de feuilles dès l'automne.
    Diviser et transplanter tous les trois à cinq ans, car les trop fortes touffes épuisent le sol, et les nombreuses nouvelles pousses n’ont plus assez de nourriture pour se développer et fleurir.
    maladies et ravageurs : aucune maladies. LKes jeunes pousses tendres ont tendance à attirer les limaces (slugs) et les escargots (snails).
    NB : l'Ipheion a été découvert en 1830 et ce serait C.S Rafinesque* qui, décrit le genre sept ans plus tard, dans Flora Telluriana*. Ce nom d'Ipheion, serait peut-être celui d'un mont, de la mythologie grecque, et son nom spécifique uniflorasignifie, qui n'a qu'une seule fleur.
    Son aire de répartition naturelle s'étend du sud du Brésil jusqu'au nord-est de l'Argentine et de l'Uruguay. Sous cette appellation, il ne comprend plus que trois espèces reconnues, dont celle-ci, six espèces sont justes des synonymes de Nothoscordum les vingt trois autres sont classées dans le genre Tristagma.
    fig.80 Triteleia uniflora Revue horticole
    Mais en 1859, il était décrit dans le volume 31, page 349 de la Revue horticole de Paris, sous le nom de Triteleia uniflora : "Parmi les plantes qui sont propres à garnir nos jardins au printemps, le Tritéléia uniflore occupe une place importante". Le genre Tritéléia, établi par M. Hooker*, ne comprend que trois ou quatre espèces, toutes originaires de l'Amérique occidentale. Endlicher, dans ses Généra plantarum, place le genre Tritéléia dans la subdivision des Agapanthées de la famille des Liliacées ; d'autres auteurs le classant parmi les Scillées, autre subdivision des Liliacées. Quoi qu'il en soit, ce genre est très-voisin des Leucocorynes, des Brodiaeas et des Hesperoscordums, toutes plantes appartenant à l'Amérique. Le Tritéléia uniflore dont nous représentons un pied (fig. 80) découvert à Mendoza par le docteur Gillies*. Les feuilles, toutes radicales, sont linéaires, un peu plissées, d'un tiers moins longues que la hampe florale et atténuées vers leur sommet qui est légèrement recourbé.
    La hampe ne produit qu'une seule fleur (ce qu'indique le nom spécifique de la plante) supportée par un pédoncule qui, à sa base, est muni de deux bractées scarieuses, membraneuses, soudées entre elles à leur partie inférieure.
    Les auteurs considèrent cette inflorescence comme une ombelle uniflore. La hampe est latérale, c'est-à-dire qu'elle sort des aisselles des feuilles, mais ne termine pas l'axe ; elle est légèrement comprimée et presque cylindrique. Les divisions du périgone sont ovales-lancéolées, munies d'une nervure médiane très prononcée. Les fleurs du Triteleia uniflora sont d'un beau bleu de ciel clair ; elles font un effet charmant dans les parterres des jardins, et leur valeur est d'autant plus grande, qu'elles s'y épanouissent au mois d'avril, époque du printemps où les autres fleurs sont encore bien rares. En outre, la floraison qui est très abondante se maintient assez longtemps. Quoique l'introduction de cette belle plante d'ornement ne soit pas tout à fait nouvelle, on la voit encore rarement dans nos parterres." Revue qui est consultable en ligne sur archive.org.
    Mais depuis, l'Étoile du printemps trouve sa place dans les rocailles ensoleillées et elle entre dans la composition des bordures et des massifs fleuris ou simplement dans d'éphémères potées ou en association avec d'autres espèces.
    Dans le Catàlogo de las plantas vasculares de la Repùblica Argentina, publié en 1996, par Fernando O. Zuloaga et Osvaldo Morrone, sont référencées dans le volume 60, 8 espèces Ipheion dialystemon, I. hirtellum, I. sellowianum, I. sessile, I. tweedieanum, I. uniflorum et les endémiques, I. setacum, I. setaceum.
    Autres espèces retenues :
    - Ipheion recurvifolium (CHWright) Traub (1953), avec pour synonymes retenus, Beauverdia recurvifolia (CHWright) Herter (1956), Tristagma recurvifolium (CHWright) Traub (1963), Brodiaea recurvifolia CHWright (1915) endémique au nord-est de l'Argentine dans la région du Chaco, à l'extrême sud du Brésil, au Rio Grande do Sul et l'Uruguay en zone limtitrophe.

    - Ipheion tweedieanum (Baker) Traub.
    - Ipheion sessile (Phil.) Traub.*, donné pour synonyme de Tristagma sessile (Phil.) Traub, endémique au Chili ainsi qu'au sud-est de l'Uruguay, dans le département de Maldonado. Quelques courtes feuilles aussi longues que la hampe florale, voir planche de l'Herbier de Rio de Janeiro.

    C'est Rodolfo Amando Philippi, qui en 1858, le nommera initialement sous le nom de Triteleia sessilis, puis en 1953, le botaniste Hamilton P. Traub*, lui donnera le nom, de Ipheion sessile pour 10 ans plus tard, lui donner celui de Tristagma sessile, mais certains botanistes sud-américains, pensent qu'il devrait se nommer Tristagma recurvifolium, pour Powo*n c'est l'unique synonyme de Nothoscordum felipponei Beauverd, à suivre ...
    Son aire de répartition est le sud de l'Uruguay et, en zone limitrophe, au nord-est de l'Argentine, au nord de Buenos Aires.
    La bataille dure depuis plus de 100 ans, en attendant qu'ils se mettent d'accord, vous pouvez le (la) découvrir à Kew Garden, avec de courtes feuilles, aux fines nervures longitudinales, qui lui donne, un aspect strié et des fleurs blanches avec la nervure médiane verte, un fond de gorge, jaune et vert et des étamines jaunes, voir sur Kew Garden, une photo Kew.
    Parmi les anciennes espèces et les cultivars, citons :
    • Ipheion hirtellum (Kunth) Traub, aujourd'hui nommée Tristagma hirtellum (Kunth) Traub, ayant 18 autres synonymes retenus,     endémique à l'Uruguay et à l'est de l'Argentine, 20 cm de haut avec une floraison jaune de septembre à décembre, c'est-à-dire au printemps, qui est généralement froid, venteux et assez humide.

    • Ipheion peregrinans, cette espèce est non repertoriée, avec pour synonyme supposé, Tristagma peregrinans a été signalé en Urugay à deux endroits, sur des collines, d'où peregrinans, mot latin qui signifie voyageur.

    • Ipheion sellowianum (Kunth) Traub (1949), est un des synonymes de Tristagma sellowianum (Kunth) Traub, consulter les dix autres synonymes retenus sur The Plant List, se distingue par sa floraison d'un jaune vif, la découvrir sur Flickr.

    • Ipheion setaceum (Baker) Traub, donné pour synonymes de Milla setacea Baker (1870), Nothoscordum setaceum (Baker) Ravenna (1968), pour Powo, synonymes également de Tristagma setaceum (Baker) Traub (1963), Brodiaea setacea (Baker) Baker (1896), Hookera setacea (Baker) Kuntze (1891) son aire de répartition naturelle est l'Uruguay et elle est endémique au nord-ouest de l'Argentine, en zone andine, dans la province de Tucumán.

      Shirö Kurita* © en mars à Tokyo
    • Ipheion uniflorum 'Alberto Castillo', commercialisé en Europe sous Ipheion ‘Alberto Castillo’, dédié au célèbre chanteur de tango argentin, Alberto Castillo (1914-2002) se distingue par sa plus grande taille et sa floraison blanche, dont la pointe des tépales est légèrement teintée de jaune et le revers en partie médiane est strié par deux lignes verdâtre. Une obtention brésilienne qui a été primée par la RHS*.

    • Ipheion uniflorum 'Charlotte Bishop', une obtention de 15 cm, feuillage d'un vert acide, floraison parfumée, d'un rose tendre soutenu, plus pâle en coeur, ligne médiane plus foncée, en fanant, elles sont plus pâles.

    • Ipheion uniflorum 'Froyle Mill', une obtention de 15 à 20 cm de haut, au feuillage très acide, floraison de février jusqu'en avril, offrant les fleurs les plus sombres parmi les cultivars, d'un bleu violet foncé avec vers la base, un dégradé de violet, irisée de blanc en coeur, avec la ligne médiane des tépales plus foncée. Obtention qui a été primée par la RHS*.

    • Ipheion uniflorum 'Hoo House', une obtention britannique de Hoo House Nurcery à Tewkesbury, dans le Gloucestershire. 15 cm de haut, au fin feuillage d'un vert acide, floraison de février jusqu'en avril offrant les fleurs d'un violet bleu, virant progressivement au blanc en coeur, ligne médiane des tépales d'un mauve bleu plus foncé, de loin elles sont mauve soutenu.

    • Ipheion uniflorum 'Jessie', 15 cm, une floraison plus tardive courant avril dans un bleu violet électrique (HEX: #8591fb, : #7c83e0, les tépales sont traversés par une fine ligne d'un bleu plus foncé (HEX: #3035b0).

    • Ipheion uniflorum 'Rolf Fiedler', également sous Tristagma 'Rolf Fiedler' sous l'appellation Ipheion peregrinans 'Rolf Fiedler', surnommé le Rolfing*, obtention américaine de 20 cm, mais avec des feuilles vertes claires plus courtes que pour l'espèce type. Une floraison courant mars-avril, des fleurs de 3 à 4 cm, dans un bleu électrique à bleu cobalt. Il serait plus rustique, U-K hardiness H4. Une ancienne obtention de 1836 qui a été primée par la RHS*.

    • Ipheion uniflorum 'Violaceum', synonyme de Ipheion f. violaceum, une floraison violet mauve, avec la ligne médiane plus foncée.

    • Ipheion uniflorum 'Wisley Blue', 15 à 20 cm, une floraison délavée dans un dégradé de blanc et bleu pâle à bleu mauve irisé, avec une ligne médiane plus foncée. Une obtention primée par la RHS*.

    • Ipheion uniflorum 'Whisley Blue', le plus droit de tous, offrant une floraison délicatement parfumée, bleu mauve à bleu violet, primé par la RHS*.

    • Ipheion uniflorum 'White Star', touffe aux feuilles retombantes de 20 à 25 cm, floraison à léger parfum, d'un blanc bleuté, ligne médiane du tépale bleu faiblement violacé, on distingue bien les trois tépales disposés en quinconce sur les trois autres de forme triangulaire.

    • Ipheion sessile 'Tessa', qui se distingue par sa floraison d'un rose soutenu, avec la ligne médiane des tépales, plus foncée, a été primée par la RHS*.

    • Ipheion 'Alberto Castillo', 20 cm, à fleurs blanches parfumées. Une découverte faite, par José Alberto Castillo (1951-), ingénieur agronome, spécialiste des bulbeuses et conservateur du Jardin Botanique Ezeiza de Buenos Aires, qui s'inquiétait du sort réservé aux bulbeuses brésiliennes, depuis qu'il n'y en avait plus que, pour l'agriculture intensive et la déforestation, qui ont dévasté, beaucoup de la flore sauvage et pour lui, les paysans locaux leur "ont donné le coup de grâce, en étendant les cultures sur les accotements des routes et des voies ferrées".
      En 1993, un botaniste américain, Thaddeus M. Howard (1929-2009), lui a dédié, dans Herbertia, une autre bulbeuse indigène, Nosthoscordum castilloi TMHoward., qui est synonyme de Nothoscordum gracile var. gracile, aux ombelles de huit à douze petites fleurs d'un blanc nacré, au revers violacé, trouvée dans les pâturages herbeux et le bord des routes, du sud-ouest de l'État du Rio Grande do Sul, aire de répartition du sud de l'Amérique du Sud jusqu'au sud du Mexique, voir photo © Kew, d'autres photos sont consultables dans Flickr.
      Il conseillait d'ailleurs aux amateurs passionnés, d'attendre les nuits fraîches, pour planter anémones, freesias, jacinthes, narcisses et renoncules...

    • Ipheion 'Alice', une floraison d'un bleu assez foncé.
    • Ipheion 'Diana', une floraison rose.
    • Ipheion 'Judy', une floraison précoce, à grandes fleurs blanches, surlignées de deux tons de bleu.
    • Ipheion 'Mix Light', un mélange dans les tons de blanc, rose et bleu.

    Annotations :
    *Flora Telluriana, elle consultable en ligne, à la BHLibrary.

    *Gillies, médecin de marine et botaniste écossais John Gillies (1792-1843) qui à partir de 1820, séjourne à Buenos Aires, avant de s'installer et d'exercer dans la ville de Mendoza jusqu'en 1828.
    Durant ces années-là, il fut l'un des grands collecteurs de plantes en Argentine, au Brésil et au Chili. Une centaine d'autres espèces de ces pays (dont la Patagonie), lui ont été dédiées, comme l'Opuntia, Dyckia, Sisymbrium, Adhotoda, Justicia, Azorella, Erigeron et l'Aster gilliesii.

    *Kurita, botaniste-biologiste japonais Shirö Kurita (1936-2019), 1958 professeur au département de biologie de l'Université de Chiba nommé professeur émérite en 2001. Docteur en sciences de l'Université métropolitaine de Tokyo de 1949 jusqu'en 2011.
    Il y mène des recherches sur les fougères, puis sur les amaryllidacées japonaises, qui se reproduisent sans produire de graines en divisant les bulbes. Il a publié leur histoire et les résultats sous la forme d'un livre scientifique destiné au grand public 'Higanbana Museum Magazine" Kenseisha (1998). Hélas son blog sur les Higanbana a été fermé après son décès. Membre de la Botanical Society of Japan, de l'American Botanical Society, de l'International Fern Society et bien d'autres.

    *Lindl., abréviation botanique pour le botaniste britannique, John Lindley (1799-1865), qui fut l'un des premiers à occuper une chaire de botanique à l'Université de Londres et de Cambridge, l'assistant de Bank's, nommé en 1822, secrétaire de la Royal Society of Horticultur (RHS*).
    Spécialiste des orchidées et de leur hybridation, on lui doit les descriptions des 77 espèces découvertes par Thomas L. Mitchell lors de ses 3 expéditions, en Australie orientale, vers 1838 et par la suite, celles découvertes en Australie occidentale par Drummond et Molloy. En 1838, son intervention a permis de sauver Kew Garden de la destruction.

    *Meiji, l'ère Meiji, se situe entre 1868 et 1912, sous le règne restauré de l’empereur Mutsuhito (1868-1912) qui démarre après l'abdication du dernier shôgun Tokugawa Yoshinobu en décembre 1867, qui se caractérise par l’ouverture du pays aux influences extérieures et l'affirmation de sa présence et puissance sur la scène internationale et l’abolition des anciens statuts sociaux.

    *Powo, Plants of the World Online, référencement mondiale des noms et des synonymes acceptés, géré par les jardins botanqiues royaux de (Kew, remplace The Plant List.

    *Raf., abréviation botanique pour l'excentrique naturaliste, linguiste et archéologue autodidacte français Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) qui, dès 1802, séjourne et travaille en Amérique, auteur de nombreux canulars. En 1841, Nutall lui dédie un genre de chicorée Rafinesquia comprenant juste 2 espèces présent au nord-ouest du Mexique et sud-ouest des États-Unis (Asteraceae).

    *RHS, abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres 1804, qui décerne, chaque année le prix du mérite du jardin de la RHS : The Award of Garden Merit (AGM) à de nouvelles obtentions au cours du Chelsea Flower Show qui se déroule cinq jours durant du 23 au 27 mai à l'hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde.

    *Rolfing, le Rolfing (1958) est une méthode de massage développer en Californie par Ida Rolf (1896-1979), qui fut la première femme américaine à obtenir son doctorat en biochimie en 1920. Une méthode thérapeutique manuelle qui a pour but de replacer le corps dans son axe en remodelant la posture avec des palpations, des pressions lentes et des manipulations en utilisant la force gravitaire, puisque la structure physique, les postures et mouvemenst sont soumis aux lois de la gravité. Ces mouvements autour du patient qui font penser aux aller-retour dans plusieurs genres pour cet Ipheion, et ce nest pas terminé.

    *Traub, Dr. Hamilton Paul Traub (1890-1983), botaniste américain, auteur de 'The Amaryllis Manual', illustré par, Allianora Rosse, édité pour la première fois en 1958 par Gallimard.
    natacha mauric © 15/11/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie
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