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![]() Nom latin : Pteridium aquilinum (L.*) Kuhn.*, synonymes Pteridium aquilinum var. aquilinum , Pteridium aquilinum var. lanuginosum Henriq., Pteridium aquilinum subsp. typicum R.M. Tryon , Pteris aquilina L., Pteris aquilina f. glabrior Carruth.Pteris capensis Thunb., Pteris lanuginosa Bory ex Willd. Illustration dans Scandinavian Ferns par Benjamin Ollgaard et Kirsten Tind, Rhodos, 1993. famille : Dennstaedtiaceae) autrefois Pteridaceae. catégorie : vivace (fougère) rhizomateuse, traçante. port : érigé, étalée. feuillage : caduc ou semi-persistant, coriace, vert foncé, couvert dès le milieu de l'été de sporanges roussâtres sur le bord du revers des segments dans la partie enroulée. De grandes frondes de forme triangulaire à 3 rameaux triangulaires composés de 10 à 12 paires de segments opposées sur un pétiole long et épais brun foncé. Les jeunes crosses sont couvertes de poils roussâtres. croissance : rapide. hauteur : 0.60 à 2 m, largeur environ 0.90m. plantation : de l'automne à l'hiver. multiplication : division des rhizomes. sol : humifère, riche, drainé, mais frais. emplacement : ombre, mi-ombre. zone : 3 - 9, tolère aisément jusqu'à -35°C, et la sécheresse une fois implantée. origine : sous-bois clairs et landes mésophiles, largement distribué en France, dans le reste de l'Europe et aux Amériques. arrachage : attention les tiges sèches sont cassantes et des petits éclats peuvent s'enfoncer dans les mains, des échardes douloureuses qui s'enlèvent difficilement. Prévoir des gants épais. NB : son nom Pteridium mot dérivé du grec 'pteron' qui désigne l'aile, une plume et de 'pteris' qui désigne une fougère. Le genre Pteris est issu de la même famille des Pteridaceae. Ce genre a été révisé en 2012, sur 36 noms scientifiques il n'y a que 11 espèces qui ont été retenues pour l'instant. La fougère-aigle est à réserver aux grands jardins et parcs naturels, une fois installée elle peut facilement devenir envahissante car son enracinement profond est traçant. Propriétés et utilisations :
Propriétés et utilisations : Les longs rhizomes poilus, sont de texture fibreuse, riche en amidon ils seraient comestibles lorsqu'ils sont cuits, autrefois consommé sous forme de farine durant les périodes de disette. Les frondes qu'elles soient fraîches, cuites ou séchées, sont toutes toxiques car elles contiennent de l'aquilide A, un composé mutagène génotoxique et des dérivés du cyanure, des études menées sur les jeunes frondes dans des laboratoires de chimie organique (Pays-Bas et Japon) ont démontré in vitro que ce puissant composé génotoxique dans des cellules de mammifères peut être responsable d'au moins une partie de l'activité cancérogène du sperme ( spermate ). Chez le bétail qui consomme trop de fougère, il a été remarqué la présence de tumeurs sur les parties de l'appareil digestif, à forte dose ou longue consommation, il provoque le pteridisme une intoxication mortelle. Depuis des siècles elle est utilisé dans les jardins et au potager pour confectionner un bon paillage pour maintenir la fraîcheur du sol et il aurait des effets sur les limaces. C'est également un engrais vert riche en azote, et la cendre de fougère est très riche en potasse. On confectionne un purin de fougère qui est un puissant insecticide qui permet à des effets sur les araignées rouges, cochenilles à bouclier, cicadelles de la vigne et les pucerons lanigères, verts et noirs, également un anti-fongique utilisé pour traiter l'oïdium et la rouille et c'est un excellent répulsif pour les larves des taupins. C'est aussi un engrais vert riche Riche en oligo-éléments et minéraux (calcium, potassium, silice, ...). Déposer au jardin, les résidus de cette fermentation odorante, ils attirent les limaces et les font dépérir. Un purin à répandre sans excès. Avec les rhizomes sont obtenues en association avec de l'alun, du chrome ou du sulfate de fer des teintures dans les tons de jaune-vert et de gris longtemps utilisée pour la teinture des laines et des soies. Ces grandes frondes servaient à confectionner des paillasses et des revêtements de toiture comme le chaume. Annotations : *Kuhn., abréviation botanique pour le botaniste allemand Friedrich Adalbert Maximilian Kuhn *L., abréviation botanique pour le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe latins, désignant le genre suivi du nom de l ’espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigna à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. - "nmauric©;06/02/2010 - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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