BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
||||||||||||||||||||||||
![]() Nom latin : Convallaria majalis L*, synonymes Convallaria bracteata Dulac, Convallaria fragrans Salisb., Convallaria latifolia Mill., Convallaria mappii C.C.Gmel., Convallaria transcaucasica Utkin ex Grossh., Majanthemum majale (L.) Kuntze, Polygonatum majale (L.) All., autrefois Lilium convallium Dod. famille : Asparagaceae, ordre des Asparagales, autrefois Liliaceae. catégorie : vivace herbacée, mésophile et toxique, pourvues de grêles rhizomes horizontaux traçants et des tiges quadrangulaires. Sa base est pourvue de bractées membraneuses rose-pourpre. Les rhizomes stolonifères, son,t pourvus de racines adventices qui se ramifient rapidement et peuvent coloniser de grandes surfaces, le rendant parfois indésirable. port : dressé faiblement évasé. feuillage : caduc, vert franc à vert soutenu, glauque. Une paire de feuilles (10 à 15 cm) engainantes elliptiques-ovales acuminées, la feuille supérieure est pétiolée, l'autre est presque sessile. floraison : au printemps fin avril-début mai, jusqu'en juin selon climat, suavement parfumée, visitée par les abeilles qui en assurent la pollinisation. En partie centrale sur un long pédoncule grappe unilatérale de 4 à 12 petites fleurs (0.5 à 1.2 cm) hermaphrodites campanulées, en forme de grelot renflé à 6 lobes retroussés, 6 étamines et un style à stigmate trilobé. En réalité ce sont 3 sépales et 3 tépales soudés. couleur : blanc pur, les boutons floraux sont d'un blanc verdâtre. fruits : à l'automne petites baies ovoïdes (5 à 8 mm) d'un rouge vif brillant, toxiques au goût sucré et saveur amère, contenant 6 petites graines réparties dans 3 loges. Il est conseillé de supprimer les baies pour ne pas tenter les enfants. hauteur : 0.10 à 0.30 m. plantation : à l'automne en prenant soin d'espacer les griffes d'environ 40 cm. Les rhizomes sont placés horizontalement à 5 à 8 cm de profondeur, la pointe dirigée le haut affleurant à peine le sol si elle est verdissante, compter 9 plants au m². multiplication : par semis de graines fraîches en prenant soin de patienter au moins deux ans pour admirer la première tige florale, également en automne, par division des griffes pourvues de bourgeons, elles doivent être conservées bien humides jusqu'à la plantation. sol : frais, mais bien drainé, riche en matière organique, de préférence légèrement acide. emplacement : mi-ombre lumineuse. zone : 2/3-9, U-K hardiness H, USDA zones , tolère aisément jusqu'à -15 °C; une fois installé parfaitement adapté à la sécheresse estivale. origine : Eurasie tempérée, les îles principales de l'archipel japonais dans les prairies et les forêts de l'île volcanique d'Hokkaido, dans la région de Chubu, au sud-ouest sur l'île de Kyushü dans les montagnes et au centre-sud de l'île principale de Honshü, dans la région du Kansai, consulter la carte. En France, présente dans les chênaies et les hêtraies jusqu'à 1500 m d'altitude, excepté en région méditerranéenne et en Corse. Présent en Asie boréale et occidentale notamment au nord et nord-est de la Chine entre 850 et 2500 m d'altitude ainsi qu'à l'est de l'Amérique du Nord. entretien : maintenir le sol humide durant la période de croissance, si nécessaire éclaircir de temps en temps et pour la sécurité de vos enfants, supprimer les fleurs fanées pour ne pas avoir de baies. conseils de fleuriste : pour les brins de muguet que vous avez achetés la veille, pour offrir le 1 er Mai, les mettre dans de l'eau fraîche, après avoir recoupé avec des ciseaux, les brins en biais et les conserver au frais, si possible dans le noir, jusqu'au lendemain. maladies et parasites : délaissé par les cervidés et les lapins, le feuillage est découpé d'encoches par l'otiorhynque des vignes Otiorhynchus sulcatus. Un sol trop humide et trop lourd, favorise le développement de la pourriture grise (Botrytis paeoniae) et l'anthracnose signale sa présence par l'apparition de taches ovales, brunes, marginées de brun violacé. NB : son nom Convallaria vient du latin 'convallis' qui désigne la vallée, sous-entendu qui fleurit dans la vallée et son nom spécifique majalis vient du latin 'maius' qui désigne le mois de mai et 'maialis' également de mai et désigne le lis de mai. Son ancien nom était Lilium convallium* lis des vallées, c'est celui qui est cité dans le Cantique des Cantiques*, chapitre 2, verset 1, il s'agit là d'une évocation de la végétation du Proche-Orient, dans la région entre le Mont Carmel en Israël et le Mont Liban ; en latin 'ego flos campi et lilium convallium', traduction exacte je suis la rose de Saron, le muguet de vallées, bien souvent traduit par 'je suis la fleur des champs, le lis dans la vallée'. Dans la peinture chrétienne, il est présent dans les représentations religieuses car il est le symbolise l'humilité. Le nom de Muguet vient du latin 'muscus', qui désigne le musc faisant référence à son parfum musqué.
Ce genre ne comprend qu'une seule espèce spontanée présente en Europe, jusqu'en Sibérie, dans les bois de feuillus, les clairières ou dans les vallées, jusqu'à une altitude de 2000 m. Introduit dans les jardins d'Europe dans le courant du 16ème siècle, il s'utilise en couvre-sol printanier dans les bordures, les massifs arbustifs, les rocailles et dans les sous-bois. Dans la tradition celtique le premier jour de l'année était fêté au début du mois de Mai et le muguet était mis à l'honneur durant ces festivités. Au Moyen-Age, les hommes accrochaient des brins au-dessus des portes de leur dulcinée. Par la suite, il est coutume d'offrir trois brins en en guise de porte-bonheur, une tradition qui remonterait à la Renaissance (1561) dont l'initiateur serait Charles IX et ce n'est qu'en 1889, qu'il devint réellement le symbole du 1er mai, journée de la fête du Travail, et c'est en 1907 qu'il apparaît à la boutonnière des manifestants. En 1886, l'American Federation of Labor adopte le premier mai comme jour de revendication pour les travailleurs. En France, en 1886 le Congrès international socialiste de Paris le propose aussi aux travailleurs et à Bruxelles, en 1892, le Congrès international socialiste donne enfin au 1er mai son caractère annuel et international. En France, depuis mai 1947, le premier mai est un jour chômé et payé. Depuis 1982, le muguet, kielo en finnois est la fleur nationale de la Finlande et c'est aussi au Japon la fleur de la ville de Sapporo. "Le premier Mai c'est pas gai, Je trime a dit le muguet, Dix fois plus que d'habitude, Regrettable servitude. Muguet, sois pas chicaneur, Car tu donnes du bonheur, Pas cher à tout un chacun. Brin de muguet, tu es quelqu'un." Le discours des fleurs, 1957 - Paroles de Georges Brassens, musique d'Eric Zimmermann. Aujourd'hui, pour le 1er Mai, il est cultivé principalement dans la région de Nantes, dans la vallée de la Loire et en région bordelaise et le 1er mai la vente de muguet* sur la voie publique est une tolérance à titre exceptionnelle, voir réglementation en bas de page. A travers les siècles, il a inspiré de nombreux musiciens, auteurs et poètes, dont Charles Cros* dans son coffret de santal (1876), une ronde 'Roses et Muguet' dédié au Comte Charles de Montblanc, mise en musique par le compositeur français Henri Lutz, consutable page 20 et 21 à la BnF. Un conte pour enfants 'La belle histoire du Prince Muguet', texte de Joseph Jacquin, illustrations de Gugu, publié en 1901, 22 pages, consultable et téléchargeable à la Bnf. Propriétés et utilisations : Autrefois, il était utilisé dans la pharmacopée européenne pour ses propriétés diurétiques et cardiotonique, qui entrait dans la composition de préparations pharmaceutiques pour traiter principalement la coqueluche et certains troubles cardiaques. Les parties les plus toxiques sont les fleurs, il est déconseillé de l'inhaler trop longtemps son parfum suave peut provoquer des étourdissements, voire un début d'asphyxie et mâchonner les tiges peut provoquer des troubles gastro-intestinaux et cardiaques, et l'eau dans laquelle ont séjourné des tiges de muguet est, elle aussi, toxique. Le Muguet contient des hétérosides stéroïdiques, principalement de la convallarine, qui a les mêmes propriétés que la digitaline, il contient également des saponines (troubles digestifs) et de la strophantine. Son ingestion augmente la salivation et peut provoquer des nausées, maux de tête, vomissements, diarrhées, ralentissement cardiaque et arythmie cardiaque conduisant à l'arrêt cardiaque. Il entre dans la composition de parfums comme chez Chanel n°19 et n° 22, Miss Dior en note de coeur, pareillement dans l'Eau de Givenchy.
Le temps du muguet Il est revenu le temps du muguet Comme un vieil ami retrouvé Il est revenu flâner le long des quais ![]() Et j'ai vu refleurir L'éclat de ton sourire Aujourd'hui plus beau que jamais. Le temps du muguet ne dure jamais Plus longtemps que le mois de mai Quand tous ses bouquets déjà seront fanés Pour nous deux rien n'aura changé Aussi belle qu'avant Notre chanson d'amour Chantera comme au premier jour. Il s'en est allé le temps du muguet Comme un vieil ami fatigué Pour toute une année pour se faire oublier En partant il nous a laissé Un peu de son printemps Un peu de ses vingt ans Pour s'aimer pour s'aimer longtemps. Parolier Francis Lemarque (1950) Musique 'Les nuits de Moscou' (Podmoskovnyye vechera) par Georg Ots audio, paroles transcription phonétique en russe. Rappel de la réglementation en matière de vente du muguet sur la voie publique par la D.G.C.C.R.F. La vente sans autorisation de marchandises dans les lieux publics, constitue la contravention prévue à l'article R. 644-3 du code pénal. Article de A. MILLET, horticulteur à Bourg- la-Reine (Seine) dans le journal d’horticulture générale, volume 7, volumes 9-12, page 77, publié en 1893. Voici comment je fus amené à faire la culture du Muguet. Pendant douze années, c'est-à-dire depuis 1875 à 1888, j'ai chauffé plusieurs millions de pieds de Muguets pour le marché aux fleurs des Halles centrales. Je cultivai par les procédés connus et employés en Allemagne et par mes collègues français, c'est-à-dire la culture en serre avec un degré de chaleur variant entre 25 à 35 degrés. Pour l'achat des griffes, j'étais, comme tous, tributaire de l'Allemagne, et j'avouerai que chaque année, au moment du paiement des factures, c'était avec amertume que je les soldais, pensant que cet argent donné par moi et mes collègues aurait bien pu rester en France. C'est sur ces idées que je commençai la culture des griffes, au moyen de semis. J'avais acquis une bonne race et trois ans après, j'étais pourvu de bonnes griffes françaises, lorsque, en 1888, je cessai l'exploitation de la fleur pour les marchés me consacrant entièrement à la culture des plantes, Violettes, Pivoines, Fraisiers et griffes de Muguets. C'est en faisant des offres de ces griffes à mes divers clients que m'est venue l'idée de cette culture ; il m'était répondu la plupart du temps : je ne puis forcer de Muguet car je n'ai pas de serre chaude et je ne puis fournir les 25 à 30 degrés de chaleur que le Muguet exige en culture forcée. Aujourd'hui, il n'est plus question de cela, l'on peut avoir du Muguet plus beau, plus grand que par le passé, sans serre ni chauffage au feu ; il suffit de deux ou trois châssis (même moins si l'on veut) et du fumier pour obtenir ce résultat. Voici comment il convient d'opérer Préparer la grandeur de deux ou trois châssis de bonne terre, aussi sableuse que possible, puis y planter de deux à trois cents griffes de Muguets d'un an par châssis : cela soit au printemps, soit au contraire à l'automne. À la fin du printemps, on donne un peu d'eau. Il importe de ne laisser aucune herbe. Ces quelques soins suffisent amplement la première année. La deuxième année, on étendra sur les planches une couche de terreau et on donnera quelques arrosages s'il fait sec. La troisième année, nous recouvrons ces planches de Muguets de coffres et de châssis, puis nous creusons, de chaque côté, le sentier de 0,50 de large et profond de 0,70 en commençant premier janvier ; et 0,50 seulement pour fin janvier, le tout rempli de feuilles ou fumier pouvant donner une bonne chaleur. Pendant la première quinzaine, les châssis sont tenus bien couverts et étouffés ; la seconde, on découvre comme toutes les autres plantes, successivement, bien entendu, puis si les réchauds refroidissent, car je n'ai pas de serre chaude et je ne puis fournir les 25 à 30 degrés de chaleur que le Muguet exige en culture forcée. Aujourd'hui, il n'est plus question de cela, l'on peut avoir du Muguet plus beau , plus grand que par le passé, sans serre ni chauffage au feu ; il suffit de deux ou trois châssis (même moins si l'on veut) et du fumier pour obtenir ce résultat. Voici comment il convient d'opérer. Préparer la grandeur de deux ou trois châssis de bonne terre, aussi sableuse que possible, puis y planter de deux à trois cents griffes de Muguets d'un an par châssis : cela soit au printemps, soit au contraire à l'automne. À la fin du printemps, on donne un peu d'eau. Il importe de ne laisser aucune herbe. Ces quelques soins suffisent amplement la première année. La deuxième année, on étendra sur les planches une couche de terreau et on donnera quelques arrosages s'il fait sec. La troisième année, nous recouvrons ces planches de Muguets de coffres et de châssis, puis nous creusons, de chaque côté, le sentier de 0,50 de large et profond de 0,70 en commençant premier janvier ; et 0,50 seulement pour fin janvier, le tout rempli de feuilles ou fumier pouvant donner une bonne chaleur. Pendant la première quinzaine, les châssis sont tenus bien couverts et étouffés ; la seconde, on découvre comme toutes les autres plantes, successivement, bien entendu, puis si les réchauds refroidissent, on les refait et au bout de 30 à 35 jours, vos premiers Muguets sont bons à prendre. Je dis premiers parce que ceux qui sont près des réchauds commencent quelques jours avant les autres, ces Muguets bien constitués dureront très longtemps, on peut reculer l'instant de les prendre plus de quinze jours. Pour les prendre et en jouir en appartement, il suffit de lever les turions de Muguet sans motte, réunis par dix ou douze dans des pots de 0,10 de diamètre, 'bien les mouiller et les mettre, à raffermir dans le châssis où ils étaient précédemment ou un endroit plus chaud si on en disposait. L'attente de deux années pour être à fleurs est longue ; aussi pour les personnes pressées, je conseille de planter des griffes de deux ans ; elles sont bonnes à forcer l'année suivante. En tout cas les griffes d'un an ou deux ne sont pas bien chères. Ce procédé de culture, en résumé, ne diffère pas de celui employé pour la culture forcée sur place des Asperges. En 1910, le Muguet avec racines vaut 2 fr. 50 la botte ; en branches coupées, 1 fr. 50 la botte. Annotations : *Beissier, auteur, compositeur français Fernand Beissier (1856-1936), sociétaire de la SACEM à partir de 1881. *Cantique des Cantiques, de Salomon ou Chant de Salomon, un des livres de la Bible dont le texte initial est en hébreu, il s'agit d'un échange poétique et passionné entre un homme et une femme qui expriment leur amour tout en évoquant le paysage environnant. *Cros, poète audois Charles Cros (1842 -1888), bien avant Edison, il image le phonographe et il invente un télégraphe tout en fréquentant à partir de 1867 le milieu littéraire parisien et ses salons où il fait la connaissance de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue, Germain Nouveau, et Stéphane Mallarmé ainsi que le groupe des avant-gardistes, notamment les poètes et les chansonniers qui se produisent à partir de 1881 au Cabaret du Chat noir. "Fondée au lendemain de la guerre en 1947, l’Académie Charles Cros défend la diversité musicale, veille à la préservation de la mémoire sonore, soutient la création, le développement de la carrière des artistes, l’esprit d’entreprise et le courage des éditeurs graphiques et phonographiques", découvrir l'Académie. Chaque année les Grands prix du disque de l'Académie Charles-Cros récompensent des oeuvres dans plusieurs catégories musicales. *Lilium convallium, ainsi référencé dans Botanicon Parisiense ou dénombrement par ordre alphabétique des plantes, qui se trouvent aux environs de Paris, ... par Sébastien Vaillant, page 117 - 172, idem en 1613. *Lutz, musicien et compositeur français Henri Lutz (1864-1919), il reçoit en 1890 le Second Grand Prix de Rome avec sa cantate 'Cléopâtre', texte de Fernand Beissier*. A Paris après y avoir étudié, il assure la fonction de Directeur des études musicales à l'École Niedermeyer, fondée en octobre 1853, dédiée à l'enseignement de la musique religieuse. Il est l'auteur de nombreuses oeuvres pour piano dont La Pluie audio*, de plusieurs opéras, et d'oeuvres symphoniques qui ont été données entre autre aux Concerts Lamoureux, consulter la présentation de leur répertoire du 23 octobre 1881 au 21 décembre 1899 jusqu'au décès de Charles Lamoureux, le chef d’orchestre et le directeur musical. Il a mis en musique 'Vlasla' la tragédie lyrique de Mme Léopold Lacour qui eu un grand succès à travers la France en 1911, interprété par les Concerts Lamoureux. Source audio, de melodiesoubliees.fr, le site dédié aux mélodies françaises oubliées de la fin du 19ème au début du 20ème siècle recueillis par des passionnés de musique Marie-Laure Moriset, Marie-Henriette Dejean professeur de chant, auteur d'ouvrages et le ténor Howard Haskin. *Stephen Taffler, membre de la HPS, Hardy Plant Society fondée en 1957, dédiée aux plantes vivaces rustiques, réunissant d'éminents pépiniéristes et des jardiniers amoureux de ces dernières. *Vladimir Vasàk, ingénieur agronome tchèque qui travaille à la Station de recherche agricole de Sumperk à Temenice en République tchèque. natacha mauric© 22.01. 2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres - ntacha mauric© 22.01. 2000 - ® Jardin ! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin ! L'Encyclopédie. ![]() |
||||||||||||||||||||||||