|
|||||||||||||||||||||||
![]() Nom latin : Drosera capensis L.* elle n'a pas de synonyme. famille : Droseraceae. illustration : lithographie 6583 publiée dans Curtis's Botanical Magazine, contributed by Kew, cliquer desus pour voir le grand format. catégorie : vivace carnivore aux tiges rhizomateuses et drageonnantes couvertes de poils glanduleux à l'enracinement pivotant. port : rosettes basales de feuilles pétioléesformant un piège mortel pour l'insecte qui s'y englue. feuillage : persistant qui peut s'atrophie en hiver, glabre et lisse en partie base. Des feuilles visqueuses ciliées étalées qui se referment en enfermant sa proie qu'elle digère avec un liquide acide sucré peut être parfumé qui contient des enzymes que secrètent les minuscules vésicules transparentes en tête, ce sont elles qui brillent sous le soleil comme des gouttelettes de rosée, ce seraient des tentacules (trichomes) mobiles et sensibles qui détectent les proies et secrètent plus ou moins de liquide, les feuilles peuvent également se refermer sur la proie ne laissant que l'exosquelette une fois le festin achevé. Découvrir en juin 2019 la droséra, plante carnivore experte en piège, diffusée par la chaîne National Geographic Wild France, vidéo, voir également lm'autre vidéo sur la fiche de la Dionaea. floraison : dans son habitat naturel elle a lieu de décembre à janvier, sous nos climats du printemps à été à automne. Une fine grappe terminale de 15 à 30 petites fleurs à 5 pétales arrondies dans un calice pubescent, 4 étamines aux anthères bifides et 4 styles, voir photo. La hampe florale se présente enroulée comme une crosse de fougère pubescente. couleur : les poils glanduleux sont d'un rouge cramoisi et les fleurs rose-mauve assez vif, bouquet d'étamines jaune d'or, style rose. fruits : minuscules capsules contenant des graines noires. croissance : rapide une fois installée. hauteur : 0,20 à 0,30 m plantation : au printemps en évitant de trop la manipuler, lors de la transplantation il peut y avoir après un arrêt de la production de goutelettes, c'est pour cela qu'il est déconseillé de trop la toucher. multiplication : par semis de surface entre 10 et 13 °C dès que les graines sont mûres sur un substrat maintenu toujours humide et par boutures de jeunes feuilles bien développées, de portion de racines prélevée durant la période de dormance. sol : pauvre, acide ou alcalin, type tourbe et sphaigne humides riches en carbone organique. culture en pot : elle a des racines pivotantes, il lui faut un pot assez profond. Préparer un mélange à part égale de sable de silice et de tourbe ou de sphaigne, maintenir dans le dessous de pot de l'eau propre. emplacement : à l'extérieur en plein soleil ou mi-ombre lorsque le climat le permet, en hiver il lui faut une température fraîche avoisinant les 10 °C. zone : 10 températures idéales entre 7°C et 32°C (45°F-90°F), supporte de petites gelées et elle repart de la souche. A l'intérieur il lui faut un emplacement lumineux mais pas exposée en plein soleil derrière un vitrage. introduite et naturalisée en Californie ainsi qu'en Australie dans l'état de Nouvelle-Galles-du-Sud. entretien : le substrat doit être toujours bien humide, imbibé comme une éponge, mais durant l'hiver, le maintenir juste humide. Pas d'eau calcaire, il faut utiliser de l'eau de pluie, ou sinon, une eau très faiblement minéralisée du commerce, de pH < 7. Pas de vaporisation, mais augmenter le taux d'hygrométrie si la plante est à l'intérieur. Elle n'a pas besoin d'engrais à moins que ce ne soit un engrais foliaire, en principe elle se fournit en azote grâce aux insectes dont elle digère les nutriments, il est déconseillé de la nourrir en apportant des insectes. maladies et ravageurs : bizarrement et ironiquement elle peut subir les assauts des pucerons, cochenilles farineuses et des thrips qui peuvent provoquer des déformations foliaires. NB : son nom Drosera vient du grec 'droseros' qui signifie couvert de rosée, et 'drosos signifiant la rosée et son nom spécifique capensis pour du préciser son origine sud-africaine dans la province du Cap, son nom de Rossoli vient du latin 'doros' désigne la rosée et 'solis' le soleil donc la rosée du soleil faisant référence aux poils glanduleux couverts de gouttelettes qui scintillent au soleil comme la rosée. Sous climat approprié, elle peut être cultivée à l'extérieur dans un milieu tourbeux, au bord de pièces d'eau et le long des berges des cours d'eau comme plante semi-immergée. Ce genre comprend environ 187 espèces avec quasiment autant de synonymes, originaires des marais et tourbières* du globe dont 18 sont originaires de l'Afrique du Sud. En France, à Nancy, le jardin botanique Jean-Marie Pelt héberge une collection riche de plus de 550 espèces de plantes carnivores dans un but conservatoire et scientifique (Université de Lorraine). Il possède environ 102 espèces et variétés de Drosera, la liste est présente dans le catalogue des plantes en culture,
Parmi les variétés et cultivars, citons : - Drosera capensis 'Alba', se différencie par des poils glanduleux verts et des fleurs blanches. - Drosera capensis 'Big Pink', entre 15 et 22 cm, aux fines et étroites feuilles vertes aux poils roses qui sont plus colorés en rose lorsque la lumière est plus intense. - Drosera capensis 'Compact Rosette' de petites feuilles aux poils rosâtres. - Drosera capensis 'Giant' environ 15 cm de haut, poils glanduleux rouges. - Drosera capensis 'Rubra', les poils glanduleux sont plus rouge et la basse des feuilles est rougeâtre. Propriétés et utilisations : Dans les pharmacopées traditionnelles sud-africaines, les feuilles servent en usage externes pour traiter les coups de soleil, les cors et les verrues, elles sont réputées pour calmer l'asthme, la toux, les infections orl et traiter les troubles intestinaux, les troubles hépatiques, la syphilis et la tuberculose. En homéopathie la drosera rotundifolia originaire des tourbières de l'hémisphère Nord est prescrite sous forme de granulés ou teinture-mère pour calmer la toux sèche, traiter la coqueluche et les troubles ORL. Annotations : *L., Abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. marais et tourbières, comprendre l'origine et la particularité de ce milieu et son écosystème sur l'Encyclopédie de l'environnement. Florence Boutz & nmauric © 18.08.2000 ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou lexploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
|||||||||||||||||||||||