Limonium sinuatum - Statice sinueux
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    Nom commun : Statice sinueux, Statice à feuilles sinuées, nommé par les anglophones 'Wavyleaf sealavender, Sealavender', en vietnamien 'Hoa salem' (Fleur de Salem).
    Nom latin : Limonium sinuatum (L.*) Mill.*
    illustration : planche 168 -volume 3, du botaniste britannique Édouard Step (1855-1931), publiée dans 'Favourite flowers of garden and greenhouse', en collaboration avec le botaniste-agronome français Désiré Bois (1856-1946), publié de 1896 jusqu'en 1897, contribution du Missouri Botanical Garden, U.S.A.
    famille : Plumbaginaceae.
    catégorie : vivace cultivée en annuelle.
    port : rosette basale et tiges érigées.
    feuillage : caduc, rosettes de feuilles oblongues lancéolées, tiges à ailettes larges.
    floraison : au printemps, été, début d'automne (selon date du semis). Elle peut être très longue, il suffit de prélever des bouquets et, tant que la chaleur est suffisante, de nouvelles tiges florales se forment.
    couleur : grappes de 8 à 10 cm de minuscules fleurs dans tous les tons de bleu, bleu mauve, rose, pourpre, jaune et blanc.
    fruits : des petites capsules contenant une seule graine.
    croissance : rapide.
    hauteur : 0,40 à 0,70 m.
    multiplication : le semis est facile et on trouve aisément des graines en mélange de coloris ou dans des coloris déterminés ; ne pas chercher les statices rouges que vendent couramment les fleuristes : ce sont tout simplement des fleurs qui ont été trempées dans une teinture !
    En zone où la plante n'est pas vivace, si on sème en début de printemps sous abri (14 °C minimum) avec mise en place, lorsque le sol est suffisamment réchauffé, qui donnera une floraison en été. Peut être semer en place, au milieu du printemps, mais la floraison sera plus tardive, et donc de plus courte durée. Pour une floraison précoce, on peut semer en automne sous abri, y maintenir les plants tout l'hiver jusqu'à sa mise en place.
    sol : a tendance sablonneuse surtout très bien drainé et même sec et ceux ayant une certaine salinité.
    emplacement : soleil.
    zone : 9 - 10, U-K hardiness H4, USDA zones, excellente résistance à la sécheresse et aux embruns.
    origine : méditerranéenne
    entretien : tailler après la floraison, s'utilise pour la confection de bouquet sec que l'on fait sécher la tête en bas et à l'ombre.
    maladies et ravageurs : pas de maladie signalée pour l'instant, mais il peut être sujet, pucerons (aphids), araignées rouges (red spiders), thrips (thunder flies) et la plante hôte de certaines espèces de chenilles (caterpillars).
    NB : son nom Limonium désigne en latin la betterave maritime et en grec une sorte d'anémone, son nom spécifique sinuatum signifie sinueux.
    Ce genre comprend environ 120 espèces, originaire de l'Europe, Afrique, Asie centrale, Australie et 3 espèces de l'Amérique du Nord.
    Les fleurs ont la texture du papier et sont très prisées pour la confection de bouquets frais ou secs. C'est sûrement une des fleurs les plus faciles à faire sécher et qui, sans précautions particulières, conserve le mieux son coloris.
    Au jardin, on destine donc le plus souvent cette plante à l'espace réservé aux fleurs à couper plutôt qu'à l'ornementation des massifs où on lui préfère d'autres espèces de limonium, au port moins raide, comme le Limonium latifolium.
    Edouard Step
    Autre espèce présente dans l'Encyclopédie :
    - Limonium latifolium  Kuntze, synonyme Limonium platyphyllum  Lincz., consulter sa fiche.

    Annotations :
    *L., abréviation botanique pour Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, botaniste-naturaliste suédois à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivie d'un parution 'Flora lapponica'. En 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède.

    *Mill., abréviation botanique pour le botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), on lui doit la référence pour les jardiniers du 18 ième siècle 'the Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres 1755-1760, illustré de nombreuses gravures de Ehret, Lancake, John Miller.
    natacha mauric © 27/04/2001 ®Jardin! L'Encyclopédie
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Statice au marché aux fleurs



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